Culture Les 10 spectacles à réserver sans tarder pour la rentrée SÉLECTION. Pièces de théâtre, opéras et concerts classiques, « Le
A l’opéra, au théâtre, dans un film ou une série, le costume est un élément essentiel du spectacle vivant. On ne monterait pas une œuvre sans songer à lui. Mais alors quelle est sa mission et qu’apporte-il à un spectacle ou au cinéma ? Les enjeux du costume Qu’est-ce qu’un costume ? Il s’agit des vêtements portés par un comédien, sur les planches ou devant une caméra. Mais quoi d’autre ? Le costume est différent des habits du quotidien, même s’il tend à lui ressembler parfois. Il porte en lui le message du spectacle ou du film, du personnage. Le vêtement s’accorde donc à la mise en scène et à son interprète, à son jeu. Il est revisité en permanence et est toujours en évolution, s’adaptant aux avancées techniques et culturelles. De plus en plus, les pièces du répertoire classique comme Molière se débarrassent de la vision un peu poussiéreuse des costumes d’époque. Les costumiers cherchent des vêtements qui parleront d’avantage à l’audience. Elle sera alors capable de se projeter avec plus de faciliter dans un personnage et de comprendre les enjeux de l’ cinéma, le costume historique est passé de pièces cheap à des tenues proches de la réalité historique avec une touche de modernité. Produire de l’extraordinaire à partir du banal » voilà sa mission. Le costume a, sur le spectateur, un pouvoir de fascination. Il met en lumière tous les détails d’un caractère, mais est surtout un trait d’union entre les spectateurs et l’artiste. Les costumes, personnage émouvant du spectacle, ont un code servir l’œuvre et refléter son ambiance esthétique et visuelle. Ils se muent, s’adaptent, se dessinent au fur et à mesure des comédiens, des rôles, des époques. Ils sont enchaînés à une œuvre tout en lui étant dépendant. En effet, le costume est profondément lié à la vision du metteur en scène et du costumier. Ainsi il est le résultat l’imagination et les décisions de ces créateurs. De ce fait, il s’ancre dans un espace temporel différent du nôtre pour transporter le spectateur dans l’univers de l’œuvre. Un personnage à part entière Le costume endosse alors l’identité du personnage, le rendant visible, lui donnant corps. Il devient une partie de son ADN. Le vêtement est une part de l’ambiance générale de la production. Il accentue les liens entre les différents protagonistes, distingue les premiers rôles des autres, et raconte l’évolution des personnages. Le costume, personnage émouvant du spectacle, est une véritable enveloppe dans lequel le comédien retrouve son personnage, un peu comme une seconde peau où fictif et réel s’allient. Les couleurs, les formes, les matières ont une symbolique très importante. Leur signification racontent une histoire, la même que celle portée par les mots. Elles renforcent des traits de caractère, soulignent les différends, les préoccupations d’un héros. Les matériaux ne doivent pas entraver le mouvement, et au contraire magnifier les déplacements. Ils aident l’artiste à prendre conscience de son corps, de son espace et de son rôle. Le costume est alors un personnage particulier, comme doté d’une âme. Il endosse un second rôle qui soutient l’interprète le revêtant. Partenaire, le vêtement est tinté d’une puissance scénique et touche les se lie alors aux souvenirs qu’ils garderont de la représentation. Le costume est donc un autre comédien qui accompagne l’artiste, l’aide à mieux interpréter son rôle. Il est ainsi le reflet d’un personnage et d’une vision créative qui marque durablement le spectateur et lui permet de se projeter dans l’œuvre. Et vous, quel est votre souvenir d’un costume marquant ? Soutenez-nous !
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Hunger Games est une franchise américaine de quatre films, adaptée au cinéma d’après les romans de Suzanne Collins entre 2012 et 2015 Hunger Games 2012, L’Embrasement 2012, La Révolte, partie 1 2014 et La Révolte, partie 2 2015. Comme les livres dont ils sont inspirés, les films sont saturés de références très claires à l’Antiquité gréco-romaine, du point du vue du scénario comme de l’image. Il sera ici principalement question du volume 1 de la saga Hunger Games, réalisé par Gary Ross et sorti au cinéma en 2012. Les supports promotionnels officiels du film en proposent le résumé ci-dessous Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l’Amérique du Nord, le Capitole, l’impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille – les tributs » – concourir aux Hunger Games. À la fois sanction envers la population pour avoir tenté de se rebeller et stratégie d’intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s’affronter jusqu’à la mort. L’unique survivant est déclaré vainqueur. La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa petite soeur comme tribut. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie aux jeux. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n’est plus désormais qu’une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle au District 12, Katniss va devoir, une fois dans l’arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l’amour… Des références évidentes… Pour tout spectateur avisé, la référence à l’Antiquité dans le volume 1 de la franchise Hunger Games est flagrante le scénario évoque aussi bien la vie du gladiateur Spartacus que les exploits de Thésée dans le labyrinthe. La référence est encore plus clairement assumée dans les noms propres choisis par l’auteur du nom du pays, Panem, et de son centre gouvernemental, le Capitole, aux noms de ses habitants, Cena, Caton, César, Sénèque, Claude… De plus, les réalisateurs ont choisi comme cadre un univers néo-antique qui évoque aussi bien la Rome impériale que l’architecture fasciste de Mussolini. Références historiques et mythiques Du pain et des jeux Panem, l’Amérique post-apocalytique décrite dans le film, est une Rome post-moderne gouvernée par le Capitole, dont le nom est inspiré de celui de la colline où siégeait le pouvoir à Rome. Si dans le film la référence onomastique de Panem » est implicite, elle est explicitée dans le livre le nom a été choisi en référence à une ancienne civilisation dont la devise était Panem et circenses » du pain et des jeux… soit la Rome du Colisée ! Il est de plus clairement ici fait référence aux jeux de gladiateurs offerts par le pouvoir romain aux masses pour les divertir. La capitale de Panem, c’est la Rome décadente, ses orgies, ses fastes, ses dangers en particulier le poison le “Capitole”. Katniss Jennifer Lawrence, Peeta et leurs ennemis sont les gladiateurs de Panem, sacrifiés pour le divertissement des habitants de la capitale. Suite à un entrainement dans un véritable ludus, et après avoir séduit le public et les sponsors tout comme les combattants de l’arène devaient s’assurer une réputation pour espérer survivre, les jeunes combattants sont lâchés dans une véritable arène dans laquelle une nature artificielle et dangereuse est recréée le spectacle est en tous points analogue à de grands jeux au Colisée. La violence semble être aussi importante à Panem que dans le grand amphithéâtre de Rome. Dis moi ton nom Au-delà d’un postulat de départ, l’histoire romaine est un véritable fil conducteur pour le spectateur. Sa connaissance de l’histoire peut lui apporter des indices sur l’issue du scénario. Le cas le plus évident est celui de Seneca Crane. L’organisateur des Hunger Games est forcé, après son erreur stratégique majeure, à se suicider en s’empoisonnant, tout comme le véritable Sénèque dut mettre fin à ses jours à la demande de Néron. Contemporain de Sénèque, Cinna trouve son alter égo dans le styliste de Katniss comme le personnage historique qui joua un rôle dans l’assassinat de César, Cinna complote contre le pouvoir en place. Coriolanus Snow, le président, fait écho à Caius Marcius Coriolanus, un des acteurs de la jeune république romaine qui voulut prendre le pouvoir à plusieurs reprises par la manipulation et retirer au peuple ses droits durement acquis. Il instrumentalise d’ailleurs dans une de ses tentatives les jeux des gladiateurs. Tout au long des quatre films de la franchise, on croise d’autres noms comme Caton, Flavia ou Caesar. Enfin, dans le cadre plus vaste de la trilogie Hunger Games, les parallèles sont nombreux avec l’histoire du célèbre gladiateur Spartacus qui mena la révolte des esclaves contre Rome. Katniss est la passionaria malgré elle de ce mouvement qui saisit peu à peu toutes les provinces, et se retrouve progressivement à la tête d’une armée en révolte. La référence aux gladiateurs est en quelque sorte aussi mixée à la mythologie grecque, et notamment au mythe du minotaure chaque année les Grecs devaient envoyer au monstre enfermé dans son labyrinthe sept jeunes filles et sept jeunes hommes en sacrifice pour maintenir la paix. Dans le film, ces enfants tirés au sort sont désignés comme le tribut » des districts, de même que l’impôt réclamé par Rome ou Athènes aux cités conquises. La vie du minotaure, et donc ce rituel, prennent fin quand Thésée se désigne pour aller combattre le monstre et le vainc ; de même, Katniss se porte volontaire pour participer aux jeux de Panem et en cause la fin. Le minotaure est remplacé par les trois chiens monstrueux de la fin de l’épisode un. La Rome post-moderne Le district 1 de Panem est donc une Rome post-moderne où les citoyens favorisés de l’Empire s’ennuient et vont d’orgie en spectacle pour se divertir pendant que les régions annexées, les districts, fournissent de quoi vivre dans le luxe, au risque de ne pas être autarcique élément important du scénario. Ses dirigeants se réclament d’ancêtres romains aux rôles plus ou moins positifs et son chef est un dictateur autoproclamé auquel est voué un culte. La musique et l’environnement sonore, enfin, évoquent parfois également le péplum, notamment avec les trompettes. Références visuelles Si tous les films de la série y font écho, c’est tout de même dans le volume 1 de la série que la référence visuelle à l’Antiquité est la plus assumée. Les réalisateurs ont ainsi délibérément décidé de créer une architecture néo-classique qui imite finalement plus la période fasciste italienne que l’Antiquité romaine. On constate ainsi l’utilisation d’une architecture antiquisante épurée évoquant les bâtiments de l’ère mussolinienne, qui se voulaient eux-mêmes être la recréation de l’architecture monumentale romaine. Par ce choix, les décorateurs du film ont modernisé le cadre et introduit un parallèle intéressant entre le gouvernement de Panem et les gouvernements fascistes du XXème siècle. On retrouve d’ailleurs le même recyclage de l’aigle impérial romain, très plébiscité par les nazis et Mussolini, et le culte de la personnalité, qui semble avoir à Panem remplacé toute religion. Autre élément du décor issu de l’Antiquité la corne d’abondance qui se trouve au centre des arènes des différents Hunger Games. Elle joue son rôle de source permanente de richesses et de bonté en permettant aux participants des jeux de s’armer et de s’équiper. Dans ces décors monumentaux évoluent de nombreux personnages qui évoquent l’histoire ou la mythologie gréco-romaine. Il est ainsi évident que les combattants de Panem sont les descendants des gladiateurs romains vêtus tels des dieux antiques, ils défilent devant la foule sur des chars, sous une pluie de cris et de fleurs. Dans une moindre mesure, les Peacekeepers, les soldats de l’armée étatique, évoquent les légionnaires romains habillés de façon uniforme, ils combattent de front tels des hoplites et obéissent à une hiérarchie très structurée tout comme les stormtroopers de Star Wars. Dans le livre on retrouve même l’idée qu’ils ne peuvent pas se marier avant 20 ans. De nombreux personnages évoquent les mythes grecs dans lesquels les transformations et les métamorphoses jouent un rôle capital. Katniss se voit pousser des ailes et des flammes tel un phénix, Effie se transforme de scène en scène, parfois en animal, les combattants se camouflent et se sauvent par leurs métamorphoses… Dans les films suivants, on trouve des chauves-souris attirant les gladiateurs dans leur piège telles des sirènes, en imitant la voix de leurs proches, on explore une arène spéciale divisée en douze travaux, on assiste à une apothéose de Katniss qui, telle Sémélé, est exfiltrée de l’arène par les airs après avoir été foudroyée… Si ses tenues ne sont pas explicitement antiques, la représentation de l’héroïne, Katniss, fait aussi écho à l’Antiquité elle incarne une Diane moderne, une femme innocente qui fait tourner le cœur des hommes, mais dangereuse, armée de son arc. Le combat final du premier film évoque d’ailleurs le mythe d’Actéon, que la déesse fait dévorer par ses propres chiens. Au cours du film, Katniss passe par tous les statuts fille, sœur, mère elle remplace également le patriarche, tout en restant aussi “pure” qu’une déesse vierge. Que dire de la scène finale du premier film, parfaite évocation de la tragédie grecque acculés, les héros, pseudo-amoureux, sont condamnés par leur propre choix au suicide. Le suicide de Seneca et la scène des funérailles de Rue entrent également en écho avec le tragique à l’antique… Il est intéressant de noter, de façon plus générale, l’importance de la notion de destin celui-ci est contrôlé par des êtres supérieurs que souhaitent être les dirigeants du Capitole, d’ailleurs figurés tels les dieux de l’Olympe dans les péplums, observant la vie des hommes depuis le ciel et leur imposant des épreuves à leur guise, les aidant à l’occasion. Au cours des différents épisodes, les épreuves se suivent et comme lorsque les mythes antiques sont repris au Moyen-âge ou lors de la Renaissance, deviennent des métaphores chaque monstre ou ennemi abattu est un vice dépassé par les héros. Conclusion Certes, les parallèles avec l’histoire américaine, ses treize colonies, comme les districts de Panem, son passé esclavagiste, son impérialisme… sont omniprésents. Mais on l’a vu, beaucoup de parallèles sont établis avec la Rome Antique à des niveaux divers scénario, onomastique, codes visuels… Comme souvent dans le péplum américain classique, l’histoire de Rome sert de parabole à l’histoire américaine, il peut paraitre logique que des éléments passent d’un univers à l’autre dans le cinéma contemporain. Mais finalement Hunger Games, c’est surtout une illustration relativement fidèle des propos d’Aristote. Pour le philosophe grec, dans son texte La poétique, la tragédie doit reposer sur trois actes. Le récit doit comporter des péripéties qui mènent à une situation malheureuse celle-ci doit provoquer chez les spectateurs deux sentiments, la pitié et la terreur. Or on peut identifier facilement trois phases dans le film le recrutement, l’entrainement, le combat, au cours desquelles, après que le destin a frappé Katniss, les sentiments se succèdent, jusqu’à la scène du combat final où la tension est à son maximum avant le dénouement. Aristote précisait aussi l’importance de ne pas utiliser le Deus Ex Machina dans une fiction au risque de la ruiner si le metteur en scène intervient dans le scénario, comme Seneca Crane le fait à deux reprises dans le film en modifiant les règles des Hunger Games ou comme les dieux de l’Olympe le font dans de nombreux péplums, comme Jason et les Argonautes, il n’y a plus de clôture du spectacle sur lui-même. Or, dans la tragédie, les règles doivent venir de l’intérieur, se construire d’elles-mêmes. La machine informatique utilisée pour générer l’arène est une matérialisation du concept de deus ex machina même. Le fameux quatrième mur est de plus brisé à de nombreuses reprises dans les films, notamment quand les héros regardent les caméras qui les filment dans l’arène et cherchent à provoquer la compassion des spectateurs. La fiction interne » au film, le jeu truqué, est donc un fiasco, et les scénaristes jouent sur la fiction dans la fiction pour provoquer des retournements de situation et conduire l’ensemble du scénario c’est en s’affranchissant du système fermé, en brisant le fameux quatrième mur, que Katniss et ses acolytes font tomber le système. L’écran est une séparation entre les classes sociales, comme les frontières des districts étaient des séparations physiques la destruction de l’un provoque la disparition de l’autre. Scénaristique, visuelle, onomastique, et même philosophique, la référence à l’Antiquité gréco-romaine est omniprésente dans le film Hunger Games, de même que dans le reste de la tétralogie. Si les références se font moins évidentes au fil des films, on note en revanche l’apparition de la “ruine” comme décor, puis presque, dans le dernier, comme actrice. Les ruines d’une société aristocratique et antiquisante, sur lesquelles pourra se construire le futur de Panem. Cet article fait suite à la projection du film “Hunger Games” organisée par Antiquipop en mars 2016, avec le soutien du FSDIE Lyon 2. Fabien Bièvre-Perrin, "Hunger games – Panem et circenses du pain et des jeux", in Fabien Bièvre-Perrin éd., Antiquipop, Lyon, 24/04/2016 [ISSN 2553-4114]. URL consulté le 25/08/2022 Fabien Bièvre-Perrin Fabien Bièvre-Perrin est Maître de conférences à l'Université de Lorraine, membre du laboratoire HisCAnt-MA et membre associé au Centre Jean Bérard. Il gère les carnets Antiquipop et Klinai sur la plateforme Hypothèses. Ses recherches se concentrent sur l'archéologie de la Grande Grèce et de l'Illyrie ainsi que sur la réception de l'Antiquité dans la culture populaire et la politique contemporaines.
Descriptiondu produit. Contient : - l'Ultra HD Blu-ray 4K du film (en HDR) - le Blu-ray du film Synopsis. Bien qu'elle ait été consciencieusement enterrée dans un tombeau au fin fond d'un insondable désert, une princesse de l'ancienne Égypte, dont le destin lui a été injustement ravi, revient à la vie et va déverser sur notre monde des siècles de ranc?urs accumulées et de
Un duel à mort entre deux anciens amis dont l’issue sera décidée par Dieu. Tel est l’événement autour duquel Ridley Scott a tissé la trame de son dernier film. Intrigue classique, qui rappellera aux familiers de la filmographie du réalisateur un précédent film, Les duellistes, réalisé en 1977 et inspiré d’une nouvelle de Joseph Conrad publiée en 1908. Cette fois, Ridley Scott remonte bien plus loin dans le temps puisqu’il situe l’intrigue à la fin du XIVe siècle et qu’il s’inspire de faits réels. En l’occurrence, il s’agit du dernier jugement de Dieu » un duel à mort destiné à révéler qui dit la vérité au terme d’un procès qui s’est déroulé en France en 1386. Dans la réalité, il a opposé Jean de Carrouges, chevalier à la réputation de combattant bien établi, et Jacques Le Gris, un écuyer lettré, qui sait lire le latin, mais aussi habile et libertin. Au départ, pourtant, tout va pour le mieux. Le chevalier Jean de Carrouges Matt Damon et l’écuyer Jacques Le Gris Adam Driver sont amis. Puis le premier commence à subir des revers financiers tandis que l’étoile de Le Gris devient de plus en plus brillante, au point que le voilà l’un des favoris les plus appréciés de la cour du comte d’Alençon Ben Affleck. Tout s’envenime lorsque Marguerite de Thibouville Julie Comer, seconde épouse de Jean de Carrouges, accuse Le Gris de l’avoir violée alors qu’elle avait été laissée seule dans le château de son époux. Celui-ci est d’autant plus furieux qu’il estime avoir déjà été spolié par Le Gris. Comme récompense des services rendus, l’écuyer s’est vu attribuer, grâce aux pressions du comte d’Alençon, un terrain particulièrement rentable qui devait faire partie de la dot de la future épouse de Carrouges… Le comte d’Alençon, devant qui Carrouges porte l’affaire, prend fait et cause pour son protégé, en dépit de ses aveux. Le chevalier décide alors de porter l’affaire devant le roi Charles VI. Le procès n’aboutissant pas à la manifestation de la vérité, Carrouges demande que soit tenu un duel judiciaire, proposition qu’acceptent Le Gris, le tribunal et le roi. Aucun des protagonistes ne semble avoir cure de la menace qu’une telle procédure fait peser sur l’épouse de Carrouges. Si son mari perd son duel, elle sera considérée comme ayant menti devant le tribunal et sera brûlée vive… Décantation Le film lui-même est construit en triptyque qui restitue le récit selon les trois points de vue, celui de Carrouges, de Le Gris, et enfin de Marguerite de Thibouville, l’épouse de Carrouges. Survient alors le procès, très rapidement expédié, puis le combat lui-même dont Jean de Carrouges sortira vainqueur. La reconstitution impressionne, tant par la qualité des costumes que par les décors réels, situés en Dordogne, en Bourgogne et à Paris. Au fil de l’exposé des points de vue, la perception des personnages s’affine, en particulier celui incarné par Matt Damon, le chevalier Jean de Carrouges. Publié ou mis à jour le 2022-02-03 085251
Xenakis: Voyage vers Andromède. Type: Film immersif Public: à partir de la 4 e Horaires : 16h Durée: 30 minutes. Regard croisé sur cet artiste, à la fois ingénieur, compositeur et architecte. À l’occasion du centenaire de la naissance de Iannis Xenakis, le Planétarium de la Cité des sciences et de l'industrie s'associe à la programmation de la Philharmonie de Paris.
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Augustodunum: 10 000 spectateurs espérés pour le spectacle sur la splendeur romaine. Course de chars, feux d'artifice, chorégraphie, des centaines de costumes d'époque, effets spéciaux
Publié le 27 déc. 2021 à 900Mis à jour le 1 janv. 2022 à 1310Notre classement 2021 porte l'impact du Covid-19. Certains de ces films auraient pu sortir en 2020. Par ailleurs, une bonne part des productions américaines est restée confinée dans les studios de Los Angeles. Nous avons donc principalement retenu des oeuvres européennes ou iraniennes. Et si de nombreux films, parfois très bons, ont fleuri sur le petit écran des plateformes, aucun n'est parvenu à réunir nos voix. Au terme d'une très grande année, notre top 10 reste purement Un héros » de Asghar FarhadiLe Grand Prix du Festival de Cannes ex aequo avec Compartiment n° 6 », voir plus bas était notre Palme. Histoire d'un prisonnier qui devient un objet d'adoration avant d'être à nouveau voué aux gémonies. Le réalisateur impose sa mise en scène sans apprêt mais incroyablement puissante. Un héros » est aussi le fleuron d'une grande année Illusions perdues » de Xavier GiannoliL'auteur de Quand j'étais chanteur » s'attaque à un monument de la littérature française. L'énorme travail de réécriture fait de Balzac le plus pertinent des chroniqueurs de l'année 2021. Production de prestige, Illusions perdue » orchestre la rencontre de diverses générations de comédiens et offre un rôle inattendu à Xavier Madres Parallelas » de Pedro AlmodovarCette année, Pedro Almodovar a signé deux films. Son court-métrage La voix humaine » proposait une étonnante adaptation de Cocteau. Plus ambitieux, Madres Parallelas » explore les ruines du franquisme par le prisme classique des bébés inversés à la maternité. Le maître de Madrid réussit l'un de ses grands films en embrassant près d'un siècle d'histoire entre mélodrame et Julie en 12 chapitres » de Joachim TrierTrajet d'une norvégienne d'aujourd'hui. Des Amours d'Anaïs » de Charline Bourgeois-Tacquet aux Olympiades » de Jacques Audiard, plusieurs très beaux films avaient cette année pour thème les destins sentimentaux de jeunes femmes. Cependant, le réalisateur d' Oslo 31 août » réussit avec Julie en 12 chapitres » une sonate virevoltante et particulièrement gracieuse, bercée de lumières septentrionales magiques. Il impose surtout Renate Reinsve , la révélation de Compartiment n° 6 » de Juho KuosmanenAu temps où la Russie s'appelait l'URSS, une jeune femme monte dans un train pour le grand nord. Elle va devoir partager le Compartiment n° 6 » avec un rustre… qui s'avérera finalement attachant. Le film le plus chaleureux de 2021 nous venait donc de Sibérie. Compartiment n° 6 » marquait par ailleurs l'étonnant come-back au cinéma de Voyage Voyage ». Cette année, on aura entendu le tube de Desireless chez Juho Kuosmanen mais aussi dans De son vivant » d'Emmanuelle Bercot, La jeune fille et l'Araignée » de Ramon Zücher et La déesse des mouches de feu » d'Anaïs Barbeau Lavalette !6 Le diable n'existe pas » de Mohammad RasoulovMohammad Rasoulov met en scène plusieurs histoires dans l'Iran contemporain. Toutes n'ont qu'un point commun la mort d'un condamné. A travers l'exploration des sous-sols de la justice iranienne, le cinéaste fait preuve d'une invention formelle stupéfiante, passant du film d'évasion type polar au mélodrame champêtre avec une souplesse remarquable. Le diable n'existe pas ». Vraiment ?7 Médecin de nuit » d'Elie WajemanCinéaste discret, Elie Wajeman est aussi un très grand styliste. OEuvre dense, ramassée, Médecin de nuit » suit la tournée d'un docteur qui a trop distribué d'ordonnances de subutex. Un portrait tendre et brutal de Paris, un hommage à la profession avec Vincent Macaigne dans l'une des plus belles compositions de Une histoire d'amour et de désir » de Leyla BouzydCinq ans après le rageur A peine j'ouvre les yeux », Leyla Bouzyd tourne un film sensuel sur les hésitations de deux jeunes gens d'aujourd'hui. Cette Histoire d'amour et de désir » est aussi celle d'un pays, la France et de son rapport à la Petite Maman » de Céline SciamaAprès le fracassant Portrait de la jeune fille en feu », Céline Sciama revient avec cette Petite Maman ». En 1 h 12 seulement, elle écrit un conte fantastique autour d'une poignée de personnages pour une méditation envoûtante sur le partage et la puissance de la West Side Story » de Steven SpielbergSteven Spielberg propose une nouvelle adaptation du grand classique de Broadway. Les amours de Tony et Maria, la rivalité des Sharks et des Jets, lui offrent l'occasion de jeter un regard critique sur les échecs du rêve américain, soixante ans après la célèbre version de Robert également été cités Dune », Bac Nord », Olga », La loi de Téhéran », Nomadland », Onoda » Tout s'est bien passé », L'évènement », Drive My Car ».
Surle triple front de l'écriture, de la mise en scène et du jeu, sans le rôle-titre, Jean-Philippe Bêche réussit une conséquence prouesse en procédant, avec "Le Roi Arthur", dans un opus d'excellente facture, à la transposition théâtrale de la légende arturienne et ce, dans un genre particulièrement ardu à restituer de manière crédible, celui de l'épopée mythologique.
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