Struthof des fouilles pour Ă©clairer le travail forcĂ© du seul camp de concentration français Par Le Figaro avec AFP PubliĂ© Ă  l’instant «Un haut lieu de terreur, de pleurs, de douleurs, de travail
J'ignore en vĂ©ritĂ© quelle sera la grande cause nationale 2015, certainement pas le racisme, ou alors trop le racisme, dont on cause politique pour cause de grande cause mĂ©diatique. Histoire de races et d'orientation politique !En effet, il y a diverses façons de lutter contre le racisme - on peut lutter pour faire monter le racisme et faire taire les oppositions, toutes les oppositions, encourageant l'oppression religieuse et exaspĂ©rant les passions,- ou on peut lutter contre le racisme qui monte en laissant faire la libre expression, toutes les formes d'expression pour obtenir une communication, l'Ă©change entre communautĂ©s jusqu'Ă  la communion autour d'un bon repas Ă  NoĂ«l, Ă  Yom Kipour, Ă  l'AĂŻd al-Fitr ou Ă  la fĂȘte de Wesak, et j'en oublie, ensemble, pas chacune dans sa "paroisse", son temple ou sa mosquĂ©e, ce qui implique de nous laisser rentrer, nous aussi, les femmes, dans les salles de priĂšre des mosquĂ©es et toc !.Moi, j'aimais bien dans mon Ăźle, l'Ile de la RĂ©union, "voyager" du temple hindou Ă  la mosquĂ©e, en passant par le temple malabar ou l'Ă©glise catholique, ou le temple des "Saints des derniers jours", ou l'appartement servant de maison Ă  Bouddha, ou... participer Ă  la marche sur le feu, manger des cornes de gazelle, des samoussas et manger des crĂȘpes Ă  la les "mille et une saveurs". C'Ă©tait aussi les mille et une lueurs, chaque habitation des dieux contenant de la lumiĂšre de Dieu mise en valeur par des flambeaux, des torches, des bougies, des lampes Ă  huile ou Ă  encens, des vitraux ou un vitrail, des ouvertures et des fermetures, des arcanes et des lucanes, des passages et des tapissages. De races, je n'en ai point connues - des noirs chrĂ©tiens,- des blancs bouddhistes,- des jaunes athĂ©s,- des bronzĂ©s malabars- et des pas bronzĂ©s zanzibars,bronzĂ©s malabars et bronzĂ©s zanzibars pouvant ĂȘtre tout Ă  la fois juifs, chrĂ©tiens, musulmans, hindous, bouddhistes ou religion, une race ?Quel est l'idiot de village qui a inventĂ© cette farce ?Farces et attrape dont on peut mourir, et pas mourir de rire !Comment avons-nous pu accepter de penser comme les Nazis, de penser que les Juifs sont une race, pour finir par dire d'eux qu'ils sont des "Musulmans", Ă  l'identique des Nazis qui convoyaient les "Juifs" dans les camps de Travail le travail rend libre !, camps de concentration oĂč les SĂ©mites monothĂ©istes de la religion du Livre Ă©taient unis dans la mĂȘme haine paĂŻenne avec les homosexuels, les handicapĂ©s mentaux et physiques, les opposants politiques, les rĂ©sistants, bande de dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s et d'enfoirĂ©s! Vue d'ensemble de l'entrĂ©e et grille d'entrĂ©e avec l'inscription Arbeit macht frei "Le travail rend libre", en allemand s'il vous plaĂźt dans le texte du camp de concentration d'Auschwitz capitaliste nĂ©o-libĂ©ral du XXIĂšme siĂšcle, l'exploitation de l'homme par l'homme sacralisĂ©e par la loi et les droits du plus fort ! Les musulmans par le Dr BeilinDescription clinique faite par le Dr Beilin au cours du procĂšs Eichmann. Elle concerne plus spĂ©cialement les Juifs Ă  Auschwitz [...] Les Musulmans ? Je les ai rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois Ă  Auschwitz-Birkenau. Le musulmanisme » Ă©tait la derniĂšre phase de la sous-alimentation. Il est trĂšs intĂ©ressant de voir qu'un homme qui arrive Ă  cette phase commence Ă  parler de nourriture. Il y avait deux sujets que les dĂ©tenus d'Auschwitz considĂ©raient comme une espĂšce de tabou les crĂ©matoires et la nourriture. » Parler de nourriture augmentait, par voie de rĂ©flexes conditionnĂ©s, la production d'acides dans l'estomac, et donc l'appĂ©tit. Il fallait s'abstenir de parler de la nourriture. Lorsque quelqu'un perdait le contrĂŽle de lui-mĂȘme et se mettait Ă  parler de la nourriture qu'il mangeait chez lui, c'Ă©tait le premier signe de la musulmanisation, et nous savions qu'au bout de deux ou trois jours, cet homme passerait au troisiĂšme stade. Il n'y avait plus de distinction trĂšs nette nous savions que cet homme, ne rĂ©agirait plus, ne s'intĂ©resserait plus Ă  son entourage, n'exĂ©cuterait plus les ordres et ne rĂ©agirait mĂȘme plus. Ses mouvements devenaient lents, son visage prenait un aspect de masque, ses rĂ©flexes ne fonctionnaient plus, il faisait ses besoins sans s'en rendre compte. Il ne se retournait mĂȘme plus sur son lit, de sa propre initiative, il restait couchĂ© sans bouger, et c'est ainsi qu'il devenait un Musulman, il devenait un cadavre aux jambes trĂšs enflĂ©es. Comme il fallait se tenir debout lors de l'appel, nous les mettions de force face au mur, les mains levĂ©es, et c'Ă©tait simplement un squelette au visage gris qui se tenait contre le mur et qui ne bougeait que parce qu'il avait perdu son Ă©quilibre. Tels Ă©taient les signes caractĂ©ristiques des Musulmans, qui, ensuite, Ă©taient emportĂ©s par le Commandos des Morts, avec les cadavres. » Le musulman par Primo Levi Primo Levi Les musulmans », les hommes en voie de dĂ©sintĂ©gration, ceux-lĂ  ne valent mĂȘme pas la peine qu'on leur adresse la parole, puisqu'on sait d'avance qu'ils commenceraient Ă  se plaindre et Ă  parler de ce qu'ils mangeaient quand ils Ă©taient chez eux. Inutile, Ă  plus forte raison, de s'en faire des amis ils ne connaissent personne d'important au camp, ils ne mangent rien en dehors de leur ration, ne travaillent pas dans des commandos intĂ©ressants et n'ont aucun moyen secret de s'organiser. Enfin, on sait qu'ils sont lĂ  de passage, et que d'ici quelques semaines il ne restera d'eux qu'une poignĂ©e de cendres dans un des champs voisins, et un numĂ©ro matricule cochĂ© dans un registre. Bien qu'ils soient ballottĂ©s et confondus sans rĂ©pit dans l'immense foule de leurs semblables, ils souffrent et avancent dans une solitude intĂ©rieure absolue, et c'est encore en solitaires qu'ils meurent ou disparaissent, sans laisser de trace dans la mĂ©moire de qui ne sait pas devenir Organisator, Kombinator, Prominent farouche Ă©loquence des mots ! devient inĂ©vitablement un musulman ». Dans la vie, il existe une troisiĂšme voie, c'est mĂȘme la plus courante ; au camp de concentration, il n'existe pas de troisiĂšme plus simple est de succomber il suffit d'exĂ©cuter tous les ordres qu'on reçoit, de ne manger que sa ration et de respecter la discipline au travail et au camp. L'expĂ©rience prouve qu'Ă  ce rythme on rĂ©siste rarement plus de trois mois. Tous les musulmans » qui finissent Ă  la chambre Ă  gaz ont la mĂȘme histoire, ou plutĂŽt ils n'ont pas d'histoire du tout ils ont suivi la pente jusqu'au bout, naturellement, comme le ruisseau va Ă  la mer. DĂšs leur arrivĂ©e au camp, par incapacitĂ© fonciĂšre, par malchance, ou Ă  la suite d'un accident banal, ils ont Ă©tĂ© terrassĂ©s avant mĂȘme d'avoir pu s'adapter. Ils sont pris de vitesse lorsqu'ils commencent Ă  apprendre l'allemand et Ă  distinguer quelque chose dans l'infernal enchevĂȘtrement de lois et d'interdits, leur corps est dĂ©jĂ  minĂ©, et plus rien dĂ©sormais ne saurait les sauver de la sĂ©lection ou de la mort par faiblesse. Leur vie est courte mais leur nombre infini. Ce sont eux, les MusulmĂ€nner », les damnĂ©s, le nerf du camp ; eux, la masse continuellement renouvelĂ©e et toujours identique, des non-hommes en qui l'Ă©tincelle divine s'est Ă©teinte, et qui marchent et peinent en silence, trop vides dĂ©jĂ  pour souffrir vraiment. On hĂ©site Ă  les appeler des vivants on hĂ©site Ă  appeler mort une mort qu'ils ne craignent pas parce qu'ils sont trop Ă©puisĂ©s pour la comprendre. Primo Levi. Si c'est un homme »Les "musulmans" peuplent ma mĂ©moire de leur prĂ©sence sans visage, et si je pouvais rĂ©sumer tout le mal de notre temps en une seule image, je choisirais cette vision qui m'est familiĂšre un homme dĂ©charnĂ©, le front courbĂ© et les Ă©paules voĂ»tĂ©es, dont le visage et les yeux ne reflĂštent nulle trace de pensĂ©e. »Primo Levi. Si c'est un homme »Le Musulman Ă©tait juif Ă  Auschwitz, qu'il ne l'oublie jamais, qu'il soit musulman ou juif !Nous sommes tous nĂ©s juifs en France, parce que de confession judaĂŻque, judĂ©o-chrĂ©tienne ou judĂ©o-christiano-musulmane, la derniĂšre-nĂ©e des religions du Livre, pour la chassons-nous en France, en chassant le Musulman ou le Juif ou le ChrĂ©tien ?L'ombre d'une histoire paĂŻenne qui s'est achevĂ©e dans les camps de travail ?Le nĂ©o-paganisme triomphant d'un dĂ©nommĂ© Adolf HITLER, le Chancelier allemand qui avait soumis la France, tous des soumis, des "musulmans" ?Je m'interroge et je revois nos "fous-rires", Ă  la RĂ©union, de filles infidĂšles Ă  nos religions, Ă©changeant des critiques et des piques qui, sur la messe et le prĂȘtre qui garde des miettes d'hostie autour de la bouche quand il bĂ©nit ses ouailles, ou l'imam qui se couche sur le sol et dont le popotin proĂ©minent devient le paysage "saint" du fidĂšle contemplatif, ou le sorcier malabar qui laisse Ă©chapper la poule qui ne veut pas finir dans son pot, sacrifie-toi toi-mĂȘme !, et qui se barre, ou le "z'oreille" qui vient marcher sur le feu hindou et tremble, transpire Ă  grosses gouttes avant l'Ă©preuve initiatique et cathartique, cette merveille de la physique, le miracle de l'homme fou qui marche sur le feu ! Dans mon Ăźle, personne n'Ă©tait arrivĂ©e avant l'autre. L'Ile de la RĂ©union, l'Ile Bourbon, avait Ă©tĂ© un repaire de pirates, de boucaniers, qui s'Ă©tait peuplĂ©e peu Ă  peu avec des blancs, des noirs, des faux bistres et des vrais bistrots, des jaunes et des "p'tits blancs", les "p'tits blancs" des hauts dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s, tarĂ©s parce qu'ils avaient refusĂ© l'exogamie, et comme les vieilles races de chiens, Ă©taient devenus et restĂ©s "purement" vu, de mes yeux vu, l'illusion de la puretĂ© de la race. Rien ne vaut un bon bĂątard de chien ! Ce sont souvent les plus beaux et les plus intelligents. Et dĂ©couvrir ces familles dĂ©vastĂ©es par leur refus idĂ©ologique d'ĂȘtre contaminĂ©es par le sang noir, marron ou jaune, ces gosses de p'tits blancs isolĂ©s dans les hauts de l'Ile, confinĂ©s et confisquĂ©s Ă  la vie rĂ©elle, m'a profondĂ©ment marquĂ©e, car on pouvait lire sur leurs visages l'idiotie congĂ©nitale des fins de religion n'est pas une peut le la race, par l'exclusion des autres races, peut conduire Ă  l'idiotie congĂ©nitale ou cĂ©rĂ©brale. Mais qu'on se serve, comme Adolf HITLER, du concept de "race" pour faire du terrorisme intellectuel, confondant race et religion non, car c'est confondant d'idiotie ! Laissez-nous nous critiquer et vous critiquer librement, loin de vos petites personnes sacralisĂ©es par vos auras politiques et fragilisĂ©es par vos mĂ©dias extatiques !Foin de votre censure qui agresse l'intelligence pour cause d'offense Ă  vos petits "egos" !Souffrez que l'on vous torture un peu pour faire sortir la bĂȘtise de vos cerveaux trop bien remplis et si peu bien faits, tĂȘtes de veaux et faux dĂ©vots de la laĂŻcitĂ© menteuse qui prĂ©conisez l'islamisation des prisons pour sortir de la prison souhaite Ă  tous, pour l'annĂ©e 2015, que le droit de la presse ne soit plus le droit qui oppresse, dussĂ©-je vous paraĂźtre une moins je n'agirais pas en traĂźtresse.
Luiseul pouvait Ă©crire ce livre-lĂ . Michel Cymes n'est pas seulement le prĂ©sentateur du Magazine de la santĂ©, sur France 5, et le chouchou du Zapping, sur Canal+. Il © EP Media - 2015 Genre Histoire Parution One shot Tome 1 Identifiant 498 Origine Europe Langue Français Forum Discuter de la sĂ©rie dans les forums Quelque part en ex-Yougoslavie. Le vieux Kazik et sa femme se souviennent d'Auschwitz... Quand en mars 1944, ils dĂ©couvrent que la barbarie revĂȘt une forme humaine celle du bourreau nazi. PremiĂšre bande dessinĂ©e rĂ©aliste sur la Shoah, ce rĂ©cit bouleversant, directement inspirĂ© des tĂ©moignages des survivants du camp d'Auswitz-Birkenau, raconte le quotidien du camp d'extermination. L'auteur ne cherche pas Ă  rĂ©sumer la Solution Finale ni Ă  dĂ©velopper de thĂšse historique, mais souhaite sensibiliser les nouvelles gĂ©nĂ©rations au devoir de mĂ©moire. Pour ne jamais oublier les millions de victimes du nazisme.

ShiraHaas (hĂ©breu : Ś©Ś™ŚšŚ” Ś”ŚŚĄ) est une actrice israĂ©lienne, nĂ©e le 11 mai 1995 Ă  Hod Hasharon.. Biographie. Shira Haas naĂźt le 11 mai 1995 Ă  Hod Hasharon, en IsraĂ«l, dans une famille juive.Ses parents, tous deux sabras, sont d’origine polonaise, hongroise et tchĂšque [1].Son grand-pĂšre, un survivant du gĂ©nocide juif, fut emprisonnĂ© dans le camp de concentration d’Auschwitz

Une sĂ©lection de dix romans ” Comment raconter la guerre ? DĂšs 1915, les premiers romans apparaissent et prĂ©sentent l’évĂ©nement tragique comme une aventure, avec un souffle Ă©pique et un regard forcĂ©ment manichĂ©en. Mais cette vision n’est pas en adĂ©quation avec ce que vivent les soldats au quotidien c’est alors que des Ă©crivains-combattants viennent raconter leur guerre, trĂšs diffĂ©rente de celle que l’arriĂšre s’imagine. AprĂšs 1918, le spectacle des blessures physiques et psychiques causĂ©es par le conflit soulĂšve l’horreur et le dĂ©goĂ»t, ce qui donne un ton pessimiste, dĂ©sabusĂ© et dĂ©sillusionnĂ© Ă  la littĂ©rature de guerre. Les romans portant sur 1914-1918 sont trĂšs nombreux, faire un choix n’est donc pas facile, mais les dix retenus ici permettent de retracer l’évolution dans le temps de ce genre littĂ©raire et vous donnerons, on l’espĂšre, l’envie d’aller voir de plus prĂšs. ” Source La PremiĂšre Guerre mondiale pour les Nuls, Jean-Yves le Naour. Éditions First, 2008. Pour en savoir plus consulter le site de l’historien Jean-Yves Le Naour, spĂ©cialiste de la PremiĂšre Guerre mondiale et de Histoire du XXe siĂšcle. La liste des dix romans lire les descriptions dans le chapitre 26 1° Gaspard, RenĂ© Benjamin, 1915. 2° Le Feu, Henri Barbusse, 1916. 3° Les Croix de bois, Roland DorgelĂšs, 1919. 4° Orages d’acier, Ernst JĂŒnger, 1920. 5° Le Diable au corps, Raymond Radiguet, 1923. 6° Force-BontĂ©, Bakary Diallo, 1926. 7° Á l’ouest rien de nouveau, Erich Maria Remarque, 1928. 8° L’Adieu aux armes, Ernest Hemingway, 1929. 9° Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand CĂ©line, 1932. 10° Les Âmes grises, Philippe Claudel, 2003. Les Ă©ditions les plus rĂ©centes Gaspard, 1915. Archipoche, 3 janv. 2014 – 288 pages Depuis les premiers jours d’aoĂ»t 1914, RenĂ© Benjamin, jeune journaliste mobilisĂ© en Lorraine, tient un carnet de choses vues ». Avec de l’eau plein nos chaussures et ma culotte, je me dis encore il y a une page Ă©patante Ă  faire lĂ -dessus », Ă©crit-il Ă  sa mĂšre. DĂšs mars 1915, ses notes fournissent la matiĂšre d’un feuilleton que publie Le Journal. Lorsque, aprĂšs une blessure, Benjamin est rapatriĂ© en Anjou, il dĂ©cide de tirer de ces croquis un roman mettant en scĂšne un Parisien truculent et hĂąbleur Gaspard, qui compte rentrer du front pour les vendanges », et que nous suivons en campagne, dans le train des blessĂ©s ou choyĂ© par de jolies infirmiĂšres
 CouronnĂ© par le prix Goncourt 1915, le livre connaĂźtra un vif succĂšs jusqu’à la fin 1916. Il apparaĂźt alors que le conflit va s’éterniser Ă  Gaspard succĂ©deront des Ɠuvres plus noires Le Feu de Barbusse, Ceux de 14 de Genevoix, Les Croix de bois de DorgelĂšs. Gaspard est sans doute le premier roman inspirĂ© par la mobilisation et par l’euphorie de l’étĂ© 1914, que caractĂ©risaient deux traits l’élan charmant de cette race qui courut au feu ; puis la criminelle incurie de la plupart de ceux qui nous menĂšrent politiques ou officiers. C’est le double sujet de mon livre, qui est un livre triste. On y rit ? Rien n’est plus triste que le rire dans le drame. » Henri Barbusse Le feu. Journal d’une escouade, 1916. Collection Folio n° 5660, Gallimard. Parution 31-10-2013 – Ils te diront, grogna un homme Ă  genoux, penchĂ©, les deux mains dans la terre, en secouant les Ă©paules comme un dogue Mon ami, t’as Ă©tĂ© un hĂ©ros admirable!’’ J’veux pas qu’on m’dise ça! Des hĂ©ros, des espĂšces de gens extraordinaires, des idoles? Allons donc! On a Ă©tĂ© des bourreaux. On a fait honnĂȘtement le mĂ©tier de bourreaux. On le r’fera encore, Ă  tour de bras, parce qu’il est grand et important de faire ce mĂ©tier-lĂ  pour punir la guerre et l’étouffer. Le geste de tuerie est toujours ignoble – quelquefois nĂ©cessaire, mais toujours ignoble. Oui, de durs et infatigables bourreaux, voilĂ  ce qu’on a Ă©tĂ©. Mais qu’on ne me parle pas de la vertu militaire parce que j’ai tuĂ© des Allemands.»Prix Goncourt en 1916, Le feu est le tĂ©moignage poignant de l’horreur des tranchĂ©es par un survivant. Il reste un chef-d’Ɠuvre de la littĂ©rature de guerre. Roland DorgelĂšs Les Croix de bois, 1919. Date de publication 8 septembre 2010 SĂ©rie Le Livre de Poche Livre 189 Les Croix de bois, chef-d’Ɠuvre de Roland DorgelĂšs, engagĂ© volontaire, est un tĂ©moignage exceptionnel sur la PremiĂšre Guerre mondiale. Avec un rĂ©alisme parfois terrible mais toujours d’une gĂ©nĂ©reuse humanitĂ©, la vie des tranchĂ©es nous est dĂ©crite dans toute son horreur et aussi sa bouffonnerie, son quotidien et ses moments d’exception. Ernst JĂŒnger
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Mercantilisme, bousculade, attitudes choquantes
 L'ancien camp d'extermination d'Auschwitz est la premiĂšre destination des tour-opĂ©rateurs de Cracovie. Dans la foule, se recueillir est impossible. Peut-ĂȘtre qu'il y a des visites organisĂ©es, ça serait plus pratique... – Tu as raison, on perdra moins de temps. » Ils sont deux, un couple de quinquagĂ©naires, attentifs l'un Ă  l'autre. En vacances et de passage Ă  Cracovie, ils ne veulent pas manquer le must » de la rĂ©gion la visite du camp de concentration d'Auschwitz, Ă  60 kilomĂštres de lĂ . Gentiment, l'employĂ©e de l'office du tourisme les renseigne. Des couples comme celui-ci, il y en a des milliers par an. Ils n'ont que trois jours pour visiter la rĂ©gion, veulent voir le camp ». Auschwitz attire aujourd'hui plus de monde que la splendide Cracovie, dont il est presque devenu le produit d'appel ». Partout en ville, les sollicitations pleuvent. DĂšs l'aĂ©roport, on vous propose d'y aller directement en taxi. Des tour-opĂ©rateurs font le voyage dans la journĂ©e trois heures de trajet aller et retour, et deux heures sur place, le tout pour une centaine de zlotys, soit une vingtaine d'euros. La brochure de l'agence Cracow City Tours le propose au mĂȘme titre que les visites de Nowa Huta, le paradis communiste, la mine de sel Wieliczka, la Cracovie du XVIIIe, un parcours sur les traces de la culture juive » avec un dĂźner juif typique », ou un itinĂ©raire sur les pas de Jean-Paul II »... Sur la place du marchĂ©, centre nĂ©vralgique de la ville, de nombreuses boutiques proposent des statuettes de Juifs du ghetto, Ă  mi-chemin entre l'hommage attendri et le clichĂ© antisĂ©mite tous ont des nez proĂ©minents, et, si beaucoup n'arborent qu'un violon, certains ont un gros sac de monnaie Ă  la main... Auschwitz est le tour le plus demandĂ©, surtout par les Ă©trangers », dit Tomas Stanek, responsable de Cracow City Tours. L'an dernier, le camp a accueilli 1,3 million de visiteurs. Aux abords du camp, le parking est payant, comme les toilettes. Ce jour-lĂ , huit mille touristes vont dĂ©filer. Deux cent cinquante gui­des, quatorze langues. La nĂŽtre, Doro­ta, mine revĂȘche, fait trois visites par jour. Deux heures, dont quatre-vingt-dix minutes dans le camp de travail d'Auschwitz et une demi-heure seulement dans le camp d'extermination de Birkenau, rejoint en navette. Le groupe s'Ă©branle. Un couple avec un bĂ©bĂ© est le premier Ă  sortir son appareil photo devant le panneau Arbeit macht frei » Le travail rend libre ». Il faut rĂ©guliĂšrement atten­dre ou se pousser pour laisser passer d'autres groupes. Certains guides ont un parapluie ouvert pour ne pas perdre leurs troupes. L'Ă©motion s'exprime peu, comme corsetĂ©e par la foule. A la troisiĂšme salle, ils sont cinq Ă  dĂ©crocher. Il y a trop de mon­de pour ressentir quoi que ce soit, explique un Français. On ne voyait pas ça comme ça. » Dans le fond, la guide ne nous apprend rien. On le sait, tout ça. Et puis c'est trop long », poursuit son Ă©pouse avant de lui emboĂźter le pas. Un Français trentenaire, qui se dit d'origine kurde, entretient en expert ses voisins de divers gĂ©noci­des l'armĂ©nien, l'algĂ©rien, le rwandais... A Cracovie, pour une vingtaine d'euros, des tours-opĂ©rateurs font le voyage dans la journĂ©e. A Cracovie, on vend des statuettes de juifs du ghetto, sans craindre la caricature. InĂ©vitable ? Sans doute aussi. Il n'y a pas vraiment, chez les intellectuels qui travaillent autour du gĂ©nocide, de dĂ©bat moral sur le fait d'avoir transformĂ© Auschwitz en lieu de visite. Ces bus de touristes sont la contrepartie d'un travail de mĂ©moire qui est devenu massif et s'incarne ici, explique Jean-Charles Szurek, chercheur au CNRS et auteur de La Pologne, les Juifs et le communisme. MĂȘme si ce voyage d'un jour fait en charter depuis une capitale europĂ©enne me paraĂźt absurde, un jeune qui est arrivĂ© en rigolant ne repartira peut-ĂȘtre pas sans avoir perçu quelque chose. » Le principe de l'ouverture aux touristes n'est rĂ©ellement contestĂ© que par des nĂ©gationnistes comme l'Anglais David Irving, qui a accusĂ© le gouvernement polonais d'avoir fait d'Auschwitz un site dans le style de Disneyland ». Les historiens, eux, s'insurgent plutĂŽt contre la prĂ©sentation historique qui continue d'ĂȘtre faite sur place On mĂȘle Polonais, Russes, politiques et Juifs, ces derniers ayant Ă©tĂ© les seuls, avec les Tsiganes, Ă  connaĂźtre la "sĂ©lection" et l'extermination, explique Marcello Pezzetti, historien italien. On ne va pas aux bunkers 1 et 2, oĂč ont Ă©tĂ© gazĂ©s les Juifs du VĂ©l'd'Hiv. Visiter Auschwitz aujourd'hui, avec ce temps de visite comprimĂ©, ne permet pas de comprendre ce qui s'est passĂ©. Ce n'est pas que les touristes viennent qui est choquant, c'est ce qu'on leur montre... » Cette guerre des mĂ©moires » reste vive Auschwitz reflĂšte autant l'histoire du musĂ©e que celle du camp, poursuit Szurek. Depuis le dĂ©but, c'est le gouvernement polonais qui a pris en charge son entretien. Et cela a Ă©tĂ© fait dans un but de cĂ©lĂ©bration de la victoire contre le fascisme. Le gĂ©nocide juif a Ă©tĂ© occultĂ©, remplacĂ© par une prĂ©sentation globale oĂč tout dĂ©portĂ©, juif ou rĂ©sistant polonais, Ă©tait mis sur le mĂȘme plan. » Le paradoxe touristique est aujourd'hui Ă  son comble. Les baraques de Birkenau menacent de s'Ă©crouler. Les ruines des chambres Ă  gaz ont besoin de soins urgents. Si on ne fait rien, dans quinze ans, tout aura disparu », alerte Piotr Cywinski, le directeur du musĂ©e. Pendant des annĂ©es, des aides ponctuelles, ajoutĂ©es aux 4 millions d'euros de ressources pro­pres du site et aux 3 millions d'euros de subventions de l'Etat polonais, ont permis de faire face aux besoins les plus urgents. Cela ne va rapidement plus suffire. L'an dernier, la Fondation Auschwitz-Birkenau a Ă©tĂ© créée, dont le but est de rĂ©unir 120 millions d'euros. Les intĂ©rĂȘts de cette somme permettraient de crĂ©er des revenus permanents pour entretenir et restaurer le camp. Un plan de prĂ©servation Ă  long terme sera alors mis en place. La TchĂ©quie, la NorvĂšge et la SuĂšde ont dĂ©jĂ  versĂ© de l'argent. La France, le Portugal, l'Angleterre, la Belgique et les Etats-Unis ont promis de le faire. L'Allemagne a annoncĂ© que sur cinq ans elle versera la moitiĂ© de la somme, soit 60 millions d'euros. A Oswiecim, la ville dont Ausch­witz est le nom germanisĂ©, on suit ces dĂ©bats d'un Ɠil critique. La ville est grise, dĂ©sertĂ©e par ses jeunes, et quelques maisons peintes en jaune ne suffisent pas Ă  l'Ă©gayer. Il y a 16 % de chĂŽmage, taux supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale. Echo d'un antisĂ©mitisme encore prĂ©sent dans le pays, un panneau publicitaire y vante Radio Maryja, la radio ultra­nationaliste du pĂšre Rydzyk. Si Auschwitz crĂ©e des emplois Ă  Oswiecim la plupart des deux cent cinquante guides du camp en viennent, les touristes s'y arrĂȘtent trĂšs peu. Nous n'existons pas, et quand les gens nous voient, mĂȘme nous qui n'Ă©tions pas nĂ©s Ă  l'Ă©poque, c'est pour se demander “Mais comment ont-ils pu laisser faire ?” » se plaint Mar­gareta Szeroka, une habitante. Voudraient-ils aussi profiter un peu plus de cette manne ? Janusz Marszalek, le maire, personnage trĂšs controversĂ©, Ă©lu sans Ă©tiquette en 2002 et réélu en 2005, alors promoteur, avait obtenu en 1996 la permission de construire Ă  l'entrĂ©e du camp un centre commercial de 5 000 mĂštres carrĂ©s. Le tollĂ© international l'a contraint Ă  reculer. Aujourd'hui qu'il dirige la ville, les rapports avec l'administration du musĂ©e sont trĂšs tendues. Ici, nous sommes Ă  Oswiecim, une ville. Auschwitz, c'est Ă  cĂŽtĂ© », lance-t-il d'entrĂ©e Ă  tout visiteur. Il bloque divers projets, dont l'Ă©tablissement d'un centre pĂ©dagogique dans le bĂątiment occupĂ©, entre 1984 et 1993, par des carmĂ©lites. Une con­currence touristique s'est mise en place entre les deux lieux, Oswiecim offrant la visite d'un chĂąteau du XVIIIe restaurĂ© en 2008 et le projet d'une stĂšle dans le centre-ville dĂ©diĂ©e Ă ... toutes les victimes de la Shoah ». A Cracovie, en revanche, le succĂšs » du camp a provoquĂ© dans le quartier de Kazimierz un revival » juif Ă©tonnant. Un festival de la culture juive y attire beaucoup de monde, nombre de restaurants proposent repas et attractions hĂ©braĂŻques. Tout y a l'air un peu trop joli, un peu trop neuf, et nul ne sait combien de Juifs vivent encore sur place... Anna Gulinska, petite brune de 27 ans, n'est pas juive. Mais elle est tombĂ©e amoureuse Ă  l'Ă©cole, puis Ă  la fac », de la culture juive, a fait des Ă©tudes de yiddish. Chez moi, ça a surpris. » Aujourd'hui, elle est chargĂ©e de programmation au Jewish Community Centre. Nous sommes lĂ  pour servir la communautĂ©, affirme-t-elle. La Pologne juive n'est pas qu'un grand cimetiĂšre. » Et Auschwitz ? On voudrait que les touristes qui reviennent du camp passent par ici. Nous vivons dans son ombre, mais il faut voir au-delĂ . » Lire aussi la rĂ©action du philosophe Alain Finkielkraut. nazisme seconde guerre mondiale mĂ©moire Auschwitz reportage Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšme

Articleréservé aux abonnés. LE livre s'ouvre sur une confrontation : d'un cÎté, un juif hollandais, Rudolf Martin, employé dans le camp de
Aujourd’hui on va parler de la Seconde Guerre mondiale et de la face cachĂ©e de celle-ci, mais aussi des camps de concentration. En effet, j’ai dĂ©couvert dans ce documentaire, que le TroisiĂšme Reich a rapidement mis en place un systĂšme de bordels. On emprisonne des filles, puis on les prostitue. D’abord pour les militaires, ensuite pour les prisonniers de camp de concentration. Enfin, certains prisonniers
 Voici l’Histoire. Les bordels nazis militaires La prostitution fait partie du milieu militaire depuis toujours. Les hommes partent Ă  la guerre durant des mois, parfois des annĂ©es, sans voir leurs Ă©pouses et pour Ă©viter les insubordinations, les rebellions et autres rĂ©voltes, on tolĂšre la prĂ©sence de filles sur les camps, voire, on l’autorise et on met en place des bordels. C’est le cas dĂšs 1939 pour la Wehrmacht et les SS, on appelle ça Soldatenbordell. Les bordels en Europe de l’est En Europe de l’est, on fabrique des bordels, on squatte un hĂŽtel, un vieil immeuble, qu’importe tant qu’il y a des chambres et des meufs ! En Pologne, les filles dans les bordels ne sont pas des prostituĂ©es, ce sont des prisonniĂšres. Elles sont rebelles, jeunes et opposĂ©es au rĂ©gime
 En 1941, le gouvernement polonais est en exil mais il veut dĂ©montrer la violence de la Wehrmacht, il dĂ©crit dans un document les rafles de jeunes filles polonaises ayant pour seul but la prostitution. Certaines ont tout juste 15 ans et sont envoyĂ©es dans tous les bordels nazis prĂ©sents en Europe. Lorsqu’elles se rĂ©voltent, on les traĂźne par les cheveux, on leur casse un bras, et dans le pire des cas
 Vous savez ce qu’il se passe. En URSS, c’est pareil. On choisit les filles parce qu’elles sont belles, parce qu’elles sont bien faites ou parce qu’elles sont vicieuses entendre par lĂ  soit prostituĂ©es soit lesbiennes. En 1942, il existe plus de 500 bordels dans le territoire europĂ©en occupĂ© par les nazis. Et en France ? En Europe de l’ouest et principalement en France, les bordels sont rĂ©quisitionnĂ©s directement avec les filles dedans. A s’installer, autant garder les meubles hein. De toutes façons, pour ce genre de filles associales et perverses, c’est soit le bordel, soit le camp ! Il est Ă©vident que toutes les filles juives sont chassĂ©es des bordels. Au nom de la protection du sang et de la race. Ici, les soldats reçoivent des cartes de visite, en fait, il s’agit d’une sorte de guide touristique. Pour le bordel 1, tu prends la premiĂšre rue Ă  gauche, puis tu longes le boulevard. Pour le deuxiĂšme, tu marches 3 km et tu prends bien garde de pas coucher avec une autre meuf sur le trajet. Eh oui, les soldats nazis n’ont pas le droit de pĂ©cho d’autres meufs que celles dans les bordels du coup, elles peuvent recevoir plus de 20 soldats par jour
. Pourquoi ? Une question d’hygiĂšne. Les filles dans les bordels sont contrĂŽlĂ©es, soignĂ©es ou emprisonnĂ©es lors qu’elles sont malades, alors peu de risque de choper la syphilis. En revanche, dans les rues, tout le monde peut ĂȘtre malade, et on peut pas prendre le risque de dissĂ©miner une armĂ©e avec la chtouille. Ça fait grave dĂ©sordre. D’ailleurs, toutes les femmes susceptibles d’avoir contaminĂ© des soldats allemands doivent comparaĂźtre devant le conseil de guerre. Les prostituĂ©es doivent prĂ©senter une carte prĂ©cisant leur statut de prostituĂ©e au cas ou, et un prĂ©servatif. PrĂ©servatif que personne n’utilise car c’est aussi agrĂ©able que de baiser dans du carton. En 1941, une visite par semaine dans les bordels nazis est obligatoire pour les jeunes soldats. Parce qu’avoir la chtouille, c’est la honte, mais toucher les couilles de son copain nazi parce qu’on a trop la dalle, c’est vraiment pas tolĂ©rable ! Entre les bordels nazis et les bordels dans les camps de concentration que nous allons dĂ©couvrir, plus de 35 000 femmes europĂ©ennes ont Ă©tĂ© forcĂ©es Ă  se prostituer. Quand mĂȘme hein
 Photos d’un bordel Ă  Brest, en 1942. On dirait que ça rigole bien, mais ça rigole pas toujours. Les bordels dans les camps de concentration Si les bordels militaires sont connus, pas super super mis en avant, mais en tout cas de notoriĂ©tĂ© publique, ce n’est pas du tout le cas des bordels dans les camps de concentration. Les camps n’étaient pas que des camps d’extermination, il y avait aussi des camps de travail, des centres de recherches mĂ©dicales et enfin, il existe aussi des blocs de prostitutions. Qui en a eu l’idĂ©e ? Qui sont les filles, et enfin, qui frĂ©quentent les bordels dans les camps de concentration ? Les bordels dans les camps, c’est pas la grosse marade avec levrette et roulages de pelle qui terminent en histoire d’amour. Non, ce n’est pas ça. Le premier bordel a Ă©tĂ© mis en place en 1942, dans le camp de Mauthausen-Gusen, puis Auschwitz, puis Buchenwald, Neuengamme, Dachau, Dora-Mittelbau et puis tous les autres
 Il s’agit de sorte de maisons au sein des camps. Des maisons entourĂ©es de fils barbelĂ©s, on compte une vingtaine de petites chambres dans chaque maison. Tout est surveillĂ© par une surveillante, une Aufseherin, comme ils disent
 Les hommes sont invitĂ©s Ă  rester seulement 15 ou 20 minutes dans la chambre avec les prostituĂ©es, ils payent 2 reichsmarks et n’ont droit qu’au missionnaire. Les gardes vĂ©rifient et peuvent intervenir en cas de non respect des rĂšgles. Les clients des bordels des camps Les clients des bordels nazis dans les camps de concentration sont des prisonniers, mais certainement pas les juifs. PlutĂŽt les Kapo, ces allemands qui ont fait des conneries ou s’opposaient au rĂ©gime, et se retrouvent internĂ©s, avec des privilĂšges que les juifs et les russes n’ont pas. Soit moins de 5% des prisonniers. Ils doivent s’inscrire sur un calendrier et attendre que la demande soit validĂ©e, ou non. Selon qu’ils ont bien gardĂ© leurs prisonniers, ou non. L’accĂšs au bordel est une sorte de rĂ©compense, mais aussi un moyen de tenir les rangs. Les kapos ont accĂšs aux filles, ce sont des privilĂ©gies, alors les prisonniers ne peuvent pas les saquer, et ainsi, ça Ă©vite des manigances entre les mecs de la hiĂ©rarchie et les prisonniers. Moins de tentatives de rebellions, moins de rĂ©pression, plus de travail. Bin oui, tout est bien pensĂ©. Autre chose, il existe des clients forcĂ©s. Oui oui. Ceux dits au triangle rose. En effet, les prisonniers homosexuels sont obligĂ©s de rendre visite Ă  une fille et Ă  coĂŻter une fois par semaine. C’est pour Himmler un moyen efficace de les guĂ©rir. Ben voyons. Les prostituĂ©es, contraintes et forcĂ©es Évidemment, les filles ne sont pas juives non plus. On ne mĂ©lange pas les torchons et les serviettes, mĂȘme au bordel
. Il s’agit de filles entre 15 et 30 ans, dites anti-sociales, comme pour les bordels militaires. Des prostituĂ©es, des lesbiennes, des meufs un peu rebelles dĂ©jĂ  emprisonnĂ©es dans les camps. Certaines se portent volontaires pour se prostituer, en effet, les nazis leur font miroiter une libĂ©ration au bout de 6 mois de loyaux services. Mais que nenni. Les prostituĂ©es sont aussi les mieux portantes, car elles ont droit Ă  un peu plus de nourriture et d’hygiĂšne, et enfin, elles sont habillĂ©es en civil. Alors, ça fait rĂȘver un peu. Mais rapidement, aprĂšs leurs journĂ©es de travail classique » dans le camp, les filles se retrouvent Ă©puisĂ©es dans les bordels. Un homme, puis deux, puis trois puis
 A la fin de la soirĂ©e, les prostituĂ©es sont humiliĂ©es, fatiguĂ©es, et mises de cotĂ© par certains autres prisonniers. C’est vrai, elles se retrouvent complices en quelques sortes
. Et puis les filles qui ne sont pas choisies peuvent se montrer trĂšs violentes envers celles qui ont le privilĂšge du quignon de pain en plus passage Ă  tabac, mutilation
 Sans parler des essais de contraception, de stĂ©rilisations et des avortements forcĂ©s qui les mĂšnent le plus souvent Ă  la mort. Les maladies sexuelles sont aussi trĂšs prĂ©sentes dans les bordels. Les prostituĂ©es sont gĂ©nĂ©ralement rapidement remplacĂ©es, car Ă©puisĂ©es ou malades. Plus de 200 filles ont ainsi Ă©tĂ© des prostituĂ©es de bordels nazis dans les camps de concentration. Certaines ont sans doute connu la libĂ©ration, mais aucune d’entre elles ne s’est manifestĂ©e. De honte sans doute. Honte d’avoir espĂ©rĂ© une vie meilleure, honte d’avoir Ă©tĂ© trahies, et salies. A la libĂ©ration, aucune des femmes victimes de prostitution dans les bordels nazis n’a pu ĂȘtre aidĂ©e, reconnue. Pour se rendre compte des atrocitĂ©s -pour beaucoup inconnues- commises lors de la Seconde Guerre mondiale, je vous invite Ă  lire l’article sur la famille Ovitz. Une famille composĂ©e de nains, juifs, ou encore celui sur Aktion T4, visant Ă  l’élimination des handicapĂ©s et autres
 Cet article t’a plu ? pour soutenir le site Raconte-moi l’Histoire et recevoir les articles directement par mail, c’est ici. Autre source Promotion de la prostitution et lutte contre l’homosexualitĂ© dans les camps de concentration nazis
Les«évadĂ©s» de la Shoah: parution d'un livre en Allemagne sur ceux qui ont fui les trains de la mort Temps de lecture : 2 min. Annabelle Georgen — 21 mars 2014 Ă  0h00
Livres Michel Cymes soutient que l'universitĂ© de Strasbourg a encore dans ses murs des restes de victimes juives du nazisme, ce que rĂ©fute catĂ©goriquement l'institution. La polĂ©mique autour d'un ouvrage consacrĂ© aux mĂ©decins des camps de concentration nazis ne dĂ©senfle pas. Mise en cause dans le livre du chroniqueur mĂ©dical Michel Cymes, qui l'accuse de possĂ©der encore dans ses murs des restes de victimes juives du nazisme, l'universitĂ© de Strasbourg a catĂ©goriquement rĂ©futĂ© ces accusations, mercredi 28 janvier, Ă©voquant des rumeurs ». Dans Hippocrate aux enfers, Michel Cymes soutient que l'institution universitaire abriterait encore aujourd'hui des coupes anatomiques provenant de certaines des quatre-vingt-six victimes juives du mĂ©decin nazi August Hirt, qui officiait durant l'Occupation Ă  l'institut d'anatomie de Strasbourg. Les corps ont quittĂ© l'institut en septembre 1945, a rappelĂ© l'universitĂ©. AprĂšs la dĂ©couverte d'une partie de ces restes en dĂ©cembre 1944, ceux-ci ont Ă©tĂ© enterrĂ©s au cimetiĂšre juif de Cronenbourg, Ă  l'endroit oĂč fut apposĂ©e il y a quelques annĂ©es la stĂšle qui porte le nom des quatre-vingt-six victimes, a-t-elle soulignĂ©. Depuis septembre 1945, il n'y a donc plus aucune de ces parties de corps Ă  l'institut d'anatomie et Ă  l'universitĂ© de Strasbourg ». UN MÉDECIN CITÉ SE DIT TRAHI Dans son livre, Michel Cymes s'appuie sur les propos d'un mĂ©decin strasbourgeois, le psychiatre Georges Federmann, prĂ©sident du cercle Menachem Taffel, qui Ɠuvre pour la mĂ©moire des quatre-vingt-six victimes juives dĂ©portĂ©es Ă  Auschwitz et gazĂ©es au camp alsacien du Natzwiller-Struthof, et dont les corps furent transfĂ©rĂ©s Ă  l'institut d'anatomie. InterrogĂ© par Michel Cymes sur l'existence de ces restes, le docteur Federmann aurait Ă©voquĂ© un creux axillaire, une main et la coupe transversale d'une tĂȘte conservĂ©s dans des bocaux. Mais le mĂ©decin, qui n'est pas citĂ© directement dans le livre, estime avoir Ă©tĂ© trahi » par l'auteur dans la retranscription de ses propos. ContactĂ© mercredi par l'Agence France-presse Ă  sa sociĂ©tĂ© de production parisienne, l'animateur n'Ă©tait pas joignable dans l'immĂ©diat. Dans un courrier adressĂ© au docteur Federmann, il avait dĂ©clarĂ© Au lieu de m'accuser de dĂ©former l'histoire, il serait plus judicieux de se battre contre ceux qui essaient de l'Ă©touffer [...] Mon livre fait plus pour le devoir de mĂ©moire que des dizaines d'autres passĂ©s inaperçus. » Affirmer qu'auraient subsistĂ© ou pourraient subsister des restes de victimes juives Ă  l'universitĂ© ou Ă  l'institut, comme l'affirme Michel Cymes, est faux et archi-faux », selon le prĂ©sident de l'universitĂ© de Strasbourg, Alain Beretz. C'est faux depuis 1945 ! », a protestĂ© ce dernier, qualifiant de rumeurs » des faits avancĂ©s sans preuve ». UN LIVRE QUI CHERCHE PLUTÔT À FAIRE SENSATION » AprĂšs la dĂ©couverte des restes de ces victimes, deux mĂ©decins lĂ©gistes strasbourgeois, le professeur Fourcade et le docteur Simonin, ont fait une expertise mĂ©dico-lĂ©gale de ces piĂšces avant qu'elles soient enterrĂ©es. Selon Christian Bonah, professeur d'histoire de la mĂ©decine Ă  l'universitĂ© de Strasbourg, l'ouvrage de Michel Cymes est un livre qui cherche plutĂŽt Ă  faire sensation ». L'auteur est trĂšs fidĂšle aux faits, mais [se rĂ©fĂšre] Ă  des travaux anciens. Tout est dans le flou », a estimĂ© l'historien, qui renvoie aux rĂ©cents travaux de RaphaĂ«l Toledano, auteur d'une thĂšse, laurĂ©ate du prix de la Fondation Auschwitz et d'un documentaire sur la question. Michel Cymes sera vendredi Ă  Strasbourg pour prĂ©senter son livre, a indiquĂ© sa maison d'Ă©dition. Le docteur Federmann entend profiter de l'occasion pour inviter l'auteur Ă  dĂ©battre de son ouvrage. Le avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. . 702 258 332 21 266 483 735 727

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