Jecherche encore un poème d'amour que je ne trouve plus. Je t'aime je t'aime tant, te le dire vraiment . Nécessite du talent car je le dis souvent. J'ai un si grand besoin de te savoir heureux. Que moi je prends bien soin d'allumer tous nos feux. Dans l'eau bleue de tes yeux m'y perdre est délicieux. Toi mon bel amoureux tu éclaires nos cieux. Viennent les doux matins Mon cher ALCOOL ce soir je te quitte » C’est comme une guerre qui est finie mais qui a laissée tellement de traces, Que l’on ose plus vivre de peur qu’elle ne refasse surface C’est comme un amour interdit qui se vit dans le silence A trop t’aimer j’en ai perdu le sens de ma réalité, j’ai perdu le contrôle de ma vie, j’ai brulé tous les feux rouges, j’ai fait éclaté ma colère envers tous ceux que j’aime… Et me voilà encore là, servile et fragile à arborer ma plus belle plume pour te dire que je n’en peux plus. Ton amour m’étouffe, tu as possédé mon esprit et mon corps et moi dans l’inconscience de ma détresse je t’ai laissé faire Si l’on m’avait dit que tu étais si nocif peut-être que je ne t’aurais jamais confié toutes mes peines, peut-être que j’aurais accepté plus tôt d’en parler, sûrement que je ne serais pas là aujourd’hui à t’écrire Tout cela pour te dire qu’entre nous tout se termine ce mardi 16 août 2016 Mon cher ALCOOL ce soir je te quitte » Je ne peux plus vivre dans ton ombre, penser à toi sans cesse, m’évanouir dans tes bras chaque soir, oublier ce que je veux, voir mon corps se transformer, voir mon cœur se noircir, voir mes amis partir, ma famille me haïr et tous mes soleils s’éteindre Je ne veux plus que tu brises tous ces rêves qui m’animent depuis l’enfance, plus de tes angoisses matinales qui m’empêchent d’entrevoir la beauté de chaque journée, plus de ton refrain lancinant qui me renvoie sans cesse vers le passé, mes erreurs et mes secrets les plus sombres Tout ce que j’ai fais sous ton emprise, tous ce que tes abus m’ont apportés comme malheurs, combien tes abus ont erronés le peu d’estime en moi qu’il me restait Ce soir je ne supporte pas l’idée que tu diriges ma vie, mes émotions, mes nerfs, ma fatigue, mes trous noirs, ce désir de rien qui me submerge à chaque fois que je te croise, ce désir de s’effacer pour arrêter de faire souffrir ma famille, ce désir de disparaître Ma liberté de penser, positiver, avancer, relativiser s est arrêtée le jour où tu m’as fait perdre le contrôle, le jour où tu es devenu une habitude malsaine et non un plaisir, le jour où à chaque réveil j’étais effrayée et tétanisée ne sachant pas ce que j’avais fait ou dit la veille, le jour où j’ai dépassée les bornes, agressée ma mère le pilier de ma vie, ce jour où je suis devenue une étrangère Depuis toi, depuis nous, depuis cette addiction je suis devenue une étrangère dans le corps d’une autre dont le cœur est empli d’amertumes et de pourquoi, je suis devenue une solitaire sans cœur incapable de s’ouvrir aux autres, je suis devenue insensible et cruelle tant tu monopolises mon énergie et mes doutes. Voilà ma lettre d’adieu à l’alcool pleine de reproches car il m’est plus facile à ce stade de rejeter toutes mes fautes sur lui, ce produit festif et facile d’accès dans nos magasins. Ma lettre d’adieu à celui qui m’a accompagné pendant plus de trois ans. Celui qui au delà de l’ivresse, cette fuite en avant, ce suicide inconscient m’a aidé à fermer ce livre ou plutôt refuser ce verre, cette dépendance insidieuse et mondaine m’as appris que rien n’est irréversible, que rien n’est impossible, que la honte que nous portons avec ce mot alcoolique » n’est en réalité qu’une bataille de plus que nous pourrons gagner contre nos démons intérieurs, contre nos croyances figées, contre notre malaise. Je souhaite à tous ceux qui lisent mon témoignage de trouver la paix, l’aide extérieure ou divine, de concrétiser vos rêves, de prendre la conscience de vous même malgré les difficultés du sevrage et du changement. J’espère que mon témoignage sous forme de lettre de rupture vous aidera Poeme: Cette Souffrance Cachée Cette Souffrance Cachée Parfois je voudrais en finir Pour ne plus souffrir. Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma souffrance, Mais il faut que je sorte du silence. Que cette peine soit transcrite sur le papier, Plutôt que d’en venir à se suicider. Si la vie ne tenait qu’à moi, Je ne serais déjà plus là. 17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 2348 Ta dernière lettre m'a laissé bien triste, De ces sentiments émergents à fleur de peau Mais pas question pour moi de baisser le rideau C'est toi que je veux ma belle artiste ! Chaque jour tu recevras mes bouquets de fleurs, Recevras mes mots doux aussi, brûlants De mon amour aux cris toujours hurlants, Je te promets des étincelles étoilées de bonheur Ton sourire reste gravé à l'infini Dans ma mémoire de clown triste, Si tu ne reviens pas et que j'insiste Ne me rejette pas, garde moi en ami. Mais ce n'est pas d'amitié dont j'ai besoin, Ce sont tes yeux qui me dévisagent, Tes mains qui quelquefois pas très sages Prendront ma taille avec le plus grand soin. Ne me quitte pas s'il te plaît, Le temps passe trop vite et tu es si loin, L'espace s'est vidé, a trop vite éteint Ma flamme qui m'a fait sombrer. Ton visage plaque mes pensées, fige Le reste de mes précieux souvenirs, Ne me quitte pas s'il te plaît, pour l'avenir, Cette vie à deux qui me donne le vertige. Published by Topirate - dans POEMES
Tondépart pour ne plus souffrir 30 Octobre 2014. Merci Twister pour 13ans d'amour, de tendresse. Donc, tu vas partir sans souffrance, mais c'est difficile,de te perdre c'est une douleur profonde mais te voir souffrir, je ne l'accepte pas. J'ai ouvert ce blog pour toi mon "pipi" je t'ai toujours appelé ainsi. Tu seras toujours avec moi et aucun autre compagnon ne te
extrait C'est la première fois que je te quitte sans que tu sois là. Je n'entendrai plus ta voix cicatrisée depuis tant d'années, couvrant mal sa blessure d'il y a beaucoup plus d'années, la voix quand je téléphonais de loin et que pour toi c'était fini pour toujours pour quelques jours, qui disait l'injustice et l'abandon contre toute vraisemblance puisque peu de jours après le cours de l'autre injustice, la quotidienne, reprenait, ta voix sans raisons, et tu avais raison tant d'années à l'avance puis-qu'à la fin tu serais abandonnée, tu auras été abandonnée, tu le savais, ta voix asphyxiée par l'absence et l'insensée distance, et la normale, la raisonnable la nécessaire et l'insensée séparation, ton être asséché par la soudaine, évidente, foudroyante fatalité, le manque d'être, le défaut de ce qui avait été promis, le manque à être ensemble, le cruel défaut infligé, l'inflexion victi-maire, ton être infecté de preuves et à la place de l'unisson la réciproque, l'instantanée, la brutale blessure au téléphone, comme dans un assaut de bretteurs vulnérables, touchés, touchés en même temps par la pointe émoussée de l'autre pour la millième fois ô fureur des cœurs mûrs par l'amour ulcérés » c'est la première fois que je te quitte sans que tu sois là pour souffrir, et au lieu d'en recevoir au moins un allégement de peine, de ne plus au moins te faire souffrir, c'est mon abandon, celui que je désirais, citant l'amour taciturne et toujours menacé, qui tord l'éponge du ventre et me change en pleureur, comme si le voyage aggravé tant d'années par ces mauvaises conditions, cette contagion de torts réciproques, y avait trouvé son régime de mélancolie, sa tonalité d'échec inévitable, de quoi se nourrir et céder sans regrets à son interruption. Je me réveille sur la lagune équatoriale, bieji avant leur aube, comme d'habitude, et c'est pour l'anniversaire et son alarme, il y a un mois mourait ma femme, je ne peux dire tu mourais, d'un tu affolant, sans destinataire, et je dis bien mourait», non pas dépérissait ou lisait ou voyageait ou dormait ou riait, mais mourait», comme si c'était un verbe, comme s'il y avait un sujet à ce verbe parmi d'autres. Michel Deguy

Poèmecomme+voulant - 3 Poèmes sur comme+voulant. Poésie française. Liens; A Propos ; Poésie; Rechercher un poème; Poèmes; Poètes; Nouveaux poèmes; Poème comme+voulant - 3 Poèmes sur comme+voulant 3 poèmes 1 Phonétique (Cliquez pour la liste complète): caecum caecums cama camai camaïeu camais camait camâmes camas camât came camé camée

26 poèmes <23456Phonétique Cliquez pour la liste complète âne ânes ânon ânons énonça énonçai énonçais énonçait énonças énonçât énoua énouai énouaient énouais énouait énouant énouas énouât énoue énoué énouée énouées énouent énoues énoués énouions énouons hyène hyènes ... À Ernest Havet. DERNIER MOT. Un dernier mot, Pascal ! À ton tour de m'entendre Pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur. Je vais faire d'horreur frémir ta noble cendre, Mais du moins j'aurai dit ce que j'ai sur le coeur. À plaisir sous nos yeux lorsque ta main déroule Le tableau désolant des humaines douleurs, Nous montrant qu'en ce monde où tout s'effondre et croule L'homme lui-même n'est qu'une ruine en pleurs, Ou lorsque, nous traînant de sommets en abîmes, Entre deux infinis tu nous tiens suspendus, Que ta voix, pénétrant en leurs fibres intimes, Frappe à cris redoublés sur nos coeurs éperdus, Tu crois que tu n'as plus dans ton ardeur fébrile, Tant déjà tu nous crois ébranlés, abêtis, Qu'à dévoiler la Foi, monstrueuse et stérile, Pour nous voir sur son sein tomber anéantis. À quoi bon le nier ? dans tes sombres peintures, Oui, tout est vrai, Pascal, nous le reconnaissons Voilà nos désespoirs, nos doutes, nos tortures, Et devant l'Infini ce sont là nos frissons. Mais parce qu'ici-bas par des maux incurables, Jusqu'en nos profondeurs, nous nous sentons atteints, Et que nous succombons, faibles et misérables, Sous le poids accablant d'effroyables destins, Il ne nous resterait, dans l'angoisse où nous sommes, Qu'à courir embrasser cette Croix que tu tiens ? Ah ! nous ne pouvons point nous défendre d'être hommes, Mais nous nous refusons à devenir chrétiens. Quand de son Golgotha, saignant sous l'auréole, Ton Christ viendrait à nous, tendant ses bras sacrés, Et quand il laisserait sa divine parole Tomber pour les guérir en nos coeurs ulcérés ; Quand il ferait jaillir devant notre âme avide Des sources d'espérance et des flots de clarté, Et qu'il nous montrerait dans son beau ciel splendide Nos trônes préparés de toute éternité, Nous nous détournerions du Tentateur céleste Qui nous offre son sang, mais veut notre raison. Pour repousser l'échange inégal et funeste Notre bouche jamais n'aurait assez de Non ! Non à la Croix sinistre et qui fit de son ombre Une nuit où faillit périr l'esprit humain, Qui, devant le Progrès se dressant haute et sombre, Au vrai libérateur a barré le chemin ; Non à cet instrument d'un infâme supplice Où nous voyons, auprès du divin Innocent Et sous les mêmes coups, expirer la justice ; Non à notre salut s'il a coûté du sang ; Puisque l'Amour ne peut nous dérober ce crime, Tout en l'enveloppant d'un voile séducteur, Malgré son dévouement, Non ! même à la Victime, Et Non par-dessus tout au Sacrificateur ! Qu'importe qu'il soit Dieu si son oeuvre est impie ? Quoi ! c'est son propre fils qu'il a crucifié ? Il pouvait pardonner, mais il veut qu'on expie ; Il immole, et cela s'appelle avoir pitié ! Pascal, à ce bourreau, toi, tu disais Mon Père. » Son odieux forfait ne t'a point révolté ; Bien plus, tu l'adorais sous le nom de mystère, Tant le problème humain t'avait épouvanté. Lorsque tu te courbais sous la Croix qui t'accable, Tu ne voulais, hélas ! qu'endormir ton tourment, Et ce que tu cherchais dans un dogme implacable, Plus que la vérité, c'était l'apaisement, Car ta Foi n'était pas la certitude encore ; Aurais-tu tant gémi si tu n'avais douté ? Pour avoir reculé devant ce mot J'ignore, Dans quel gouffre d'erreurs tu t'es précipité ! Nous, nous restons au bord. Aucune perspective, Soit Enfer, soit Néant, ne fait pâlir nos fronts, Et s'il faut accepter ta sombre alternative, Croire ou désespérer, nous désespérerons. Aussi bien, jamais heure à ce point triste et morne Sous le soleil des cieux n'avait encor sonné ; Jamais l'homme, au milieu de l'univers sans borne, Ne s'est senti plus seul et plus abandonné. Déjà son désespoir se transforme en furie ; Il se traîne au combat sur ses genoux sanglants, Et se sachant voué d'avance à la tuerie, Pour s'achever plus vite ouvre ses propres flancs. Aux applaudissements de la plèbe romaine Quand le cirque jadis se remplissait de sang, Au-dessus des horreurs de la douleur humaine, Le regard découvrait un César tout puissant. Il était là, trônant dans sa grandeur sereine, Tout entier au plaisir de regarder souffrir, Et le gladiateur, en marchant vers l'arène, Savait qui saluer quand il allait mourir. Nous, qui saluerons-nous ? à nos luttes brutales Qui donc préside, armé d'un sinistre pouvoir ? Ah ! seules, si des Lois aveugles et fatales Au carnage éternel nous livraient sans nous voir, D'un geste résigné nous saluerions nos reines. Enfermé dans un cirque impossible à franchir, L'on pourrait néanmoins devant ces souveraines, Tout roseau que l'on est, s'incliner sans fléchir. Oui, mais si c'est un Dieu, maître et tyran suprême, Qui nous contemple ainsi nous entre-déchirer, Ce n'est plus un salut, non ! c'est un anathème Que nous lui lancerons avant que d'expirer. Comment ! ne disposer de la Force infinie Que pour se procurer des spectacles navrants, Imposer le massacre, infliger l'agonie, Ne vouloir sous ses yeux que morts et que mourants ! Devant ce spectateur de nos douleurs extrêmes Notre indignation vaincra toute terreur ; Nous entrecouperons nos râles de blasphèmes, Non sans désir secret d'exciter sa fureur. Qui sait ? nous trouverons peut-être quelque injure Qui l'irrite à ce point que, d'un bras forcené, Il arrache des cieux notre planète obscure, Et brise en mille éclats ce globe infortuné. Notre audace du moins vous sauverait de naître, Vous qui dormez encore au fond de l'avenir, Et nous triompherions d'avoir, en cessant d'être, Avec l'Humanité forcé Dieu d'en finir. Ah ! quelle immense joie après tant de souffrance ! À travers les débris, par-dessus les charniers, Pouvoir enfin jeter ce cri de délivrance Plus d'hommes sous le ciel, nous sommes les derniers ! » Pascal Poèmes de Louise AckermannCitations de Louise AckermannPlus sur ce poème Voter pour ce poème 239 votesÀ M. Louis de Ronchaud I Regardez-les passer, ces couples éphémères ! Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment, Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières, Font le même serment Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent Avec étonnement entendent prononcer, Et qu'osent répéter des lèvres qui pâlissent Et qui vont se glacer. Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse Qu'un élan d'espérance arrache à votre coeur, Vain défi qu'au néant vous jetez, dans l'ivresse D'un instant de bonheur ? Amants, autour de vous une voix inflexible Crie à tout ce qui naît Aime et meurs ici-bas ! » La mort est implacable et le ciel insensible ; Vous n'échapperez pas. Eh bien ! puisqu'il le faut, sans trouble et sans murmure, Forts de ce même amour dont vous vous enivrez Et perdus dans le sein de l'immense Nature, Aimez donc, et mourez ! II Non, non, tout n'est pas dit, vers la beauté fragile Quand un charme invincible emporte le désir, Sous le feu d'un baiser quand notre pauvre argile A frémi de plaisir. Notre serment sacré part d'une âme immortelle ; C'est elle qui s'émeut quand frissonne le corps ; Nous entendons sa voix et le bruit de son aile Jusque dans nos transports. Nous le répétons donc, ce mot qui fait d'envie Pâlir au firmament les astres radieux, Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie, Leur lien pour les cieux. Dans le ravissement d'une éternelle étreinte Ils passent entraînés, ces couples amoureux, Et ne s'arrêtent pas pour jeter avec crainte Un regard autour d'eux. Ils demeurent sereins quand tout s'écroule et tombe ; Leur espoir est leur joie et leur appui divin ; Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe Leur pied heurte en chemin. Toi-même, quand tes bois abritent leur délire, Quand tu couvres de fleurs et d'ombre leurs sentiers, Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire S'ils mouraient tout entiers ? Sous le voile léger de la beauté mortelle Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclôt, Le temps de l'entrevoir, de s'écrier C'est Elle ! » Et la perdre aussitôt, Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée Change en spectre à nos yeux l'image de l'amour. Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée Pour un être d'un jour ! Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles, Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir, Que tant d'adieux navrants et tant de funérailles Ne puissent t'émouvoir, Qu'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre Tu dises Garde-les, leurs cris sont superflus. Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre ; Tu ne les rendras plus ! » Mais non ! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère ; Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein. Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre, Va s'aimer dans ton sein. III Éternité de l'homme, illusion ! chimère ! Mensonge de l'amour et de l'orgueil humain ! Il n'a point eu d'hier, ce fantôme éphémère, Il lui faut un demain ! Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés, Vous oubliez soudain la fange maternelle Et vos destins bornés. Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ? Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères En face du néant. Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles J'aime, et j'espère voir expirer tes flambeaux. » La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles Luiront sur vos tombeaux. Vous croyez que l'amour dont l'âpre feu vous presse A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ; La fleur que vous brisez soupire avec ivresse Nous aussi nous aimons ! » Heureux, vous aspirez la grande âme invisible Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ; La Nature sourit, mais elle est insensible Que lui font vos bonheurs ? Elle n'a qu'un désir, la marâtre immortelle, C'est d'enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor. Mère avide, elle a pris l'éternité pour elle, Et vous laisse la mort. Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ; Le reste est confondu dans un suprême oubli. Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître Son voeu s'est accompli. Quand un souffle d'amour traverse vos poitrines, Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus, Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines Vous jettent éperdus ; Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s'éteindre Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas, Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre L'Infini dans vos bras ; Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure Déchaînés dans vos flancs comme d'ardents essaims, Ces transports, c'est déjà l'Humanité future Qui s'agite en vos seins. Elle se dissoudra, cette argile légère Qu'ont émue un instant la joie et la douleur ; Les vents vont disperser cette noble poussière Qui fut jadis un coeur. Mais d'autres coeurs naîtront qui renoueront la trame De vos espoirs brisés, de vos amours éteints, Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme, Dans les âges lointains. Tous les êtres, formant une chaîne éternelle, Se passent, en courant, le flambeau de l'amour. Chacun rapidement prend la torche immortelle Et la rend à son tour. Aveuglés par l'éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours à votre main mourante Elle échappe déjà. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ; Il aura sillonné votre vie un moment ; En tombant vous pourrez emporter dans l'abîme Votre éblouissement. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible Un être sans pitié qui contemplât souffrir, Si son oeil éternel considère, impassible, Le naître et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même, Qu'un mouvement d'amour soit encor votre adieu ! Oui, faites voir combien l'homme est grand lorsqu'il aime, Et pardonnez à Dieu ! L’Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise AckermannPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 1845 votes<23456Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Phonétique(Cliquez pour la liste complète): cacahouète cacahouètes cacahuète cacahuètes cacaotée cacaotées cacaotés cacatoès cacatois cagote cagotes cagots cahota cahotai cahotais cahotait cahotas cahotât cahotâtes cahote cahotée cahotées cahotes cahotés cahots cahute cahutes caquâtes caqueta caquetai caquetais caquetait caquetas caquetât caquetâtes Ma chérie, ne me quitte faut oublier ce qui s’est veux rester dans tes brasCar tu es une dame le temps des malentendus,Chérie, je ne recommencerai plusCar l’amour me chasse à peineJe veux que tu fidélité est si profondeQue je t’aime plus que ce pas surtout les menteursQui racontent que j’aime ce jour où tu m’as quittéMon âme est comme un esprit brisé,Et mon cœur est rempli d’amertumeJe vis d’ennui, de douleur de qui sais que toutes mes impressionsJ’ai pour toi une grande prête l’oreille à mes crisSans doute et de mépris, je te je te demande de revenirPourquoi m’as-tu fait tant souffrirTu es la seule que j’ dois m’aimer tout de veux que tu combles mon cœurD’affection, d’amour et d’ qui es vraiment mon amourJe t’aimerai jusqu’à la fin de mes jours.

Ilrestera de toi ce que tu as perdu. Que tu as attendu plus loin que les réveils, Ce que tu as souffert, en d’autres revivra. Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera. Il restera de toi une larme tombée, Un sourire germé sur les yeux de ton coeur. Il restera de toi ce que tu as semé.

Trier par catégorie Rien qu'un petit mot pour te dire que l'on ne t'oubliera pas, que l'on se souvient toujours de tes cheveux blonds, de tes yeux bleus, de ton sourire radieux. Rien qu'un petit mot pour te demander de nous aider à surmonter les rudes épreuves d'ici-bas. Pour te supplier de nous envoyer, du plus profond de ta victoire, ce petit morceau de bonheur, qui s'est perdu dans le labyrinthe de la haine. Rien qu'un petit mot pour t'implorer d'effacer les fissures, les injures, les obstacles, les incompréhensions. Pour te rappeler que l'on compte sur toi, que l'on a besoin de ta force, enfin, rien qu'un petit mot pour t'affirmer que l'on t'aime d'un amour si puissant que le plus grand palais, que le plus pur rubis, n'est, en comparaison, qu'éphémère beauté. Pierre Cocheteux Dans la forêt d'étoiles Il n'y a pas de vent, Pas de tempête noire, Ni d'orage grondant. Mais des branches qui tremblent, Des feuilles, des fruits d'or, Et des musiques d'anges Qu'on entend quand on dort. Dans la forêt d'étoiles, Où rêvent les enfants, Il n'y a que du sable Chaque nuit qui descend. Nous te cherchons partout Nous voici aujourd'hui au bord du vide Puisque nous cherchons partout Ton visage que nous avons perdu. Tu étais notre avenir Et nous avons perdu notre avenir. Tu étais des nôtres Et nous avons perdu cette part de nous-mêmes. Tu nous questionnais Et nous avons perdu ta question. Nous voici seuls Nos lèvres serrées sur nos pourquoi. Nous sommes venus ici chercher Chercher quelque chose Ou quelqu'un. Chercher... Chercher cet amour plus fort que tout. Nous te cherchons partout. Le temps qui passe Et les années qui s'effacent. Le temps qui passe Et nous laisse seuls devant la glace. Les rides au bord des yeux Et dans nos cœurs nos souvenirs. Le temps passe silencieux D'un avenir que l'on ne peut définir. Il passera le temps Il volera notre jeunesse Il volera notre vigueur d'antan A l'affût de la moindre faiblesse. Il passe et passera toujours Mais il ne volera point sa fraîcheur Ne rongera point de son cœur son amour, Ne volera point ni sa grâce ni sa douceur. Il passe et passera encore Mais ça nous est bien égal, Elle restera comme à l'aurore De sa beauté sans égal. Je me souviens de ces moments passés Quand nous parlions sans même nous soucier. Je me souviens de ces instants Qui me restent encore si présents. Des jours heureux et des heures partagées Où nous aimions la vie autant qu'on peut aimer. Je me souviens de mon passé Car ta présence, elle, est restée Dans mon cœur, dans ma vie, Dans ma douleur et dans mes cris. Je me souviens de toi De ta présence et de ta voix. Dans mon cœur, dans ma vie, Dans mes pensées, ton souvenir grandit. Je me souviens de t'avoir tant aimé Qu'à chaque instant, je ne peux t'oublier... Il y aura d'autres étés D'autres grillons feront leurs gammes dans d'autres blés On croisera sur la route d'autres dames Un autre merle inventera une chanson presque la même Un autre monsieur se trouvera là sous cet arbre où je t'aime Une petite fille qui n'est pas née encore fera une poupée en coquelicot à cet endroit précis où ton corps endormi se mêle au long bruit de l'eau On dira mais ce seront d'autres Il faudrait bien un bon coup de pluie ça ferait du bien aux récoltes Les mots feront le même bruit Mais plus personne plus personne ne se servira de mon cœur à moi ni de ta voix à toi qui résonne dans mon oreille et dans mon corps à moi. Claude Roy Pour toi, Prénom , mon épouxépouse et fidèle compagnoncompagne de nos joies et de nos épreuves en cette vie, je te redis tout mon amour. Pour nous, tes enfants, tu demeures à jamais avec nous et tu continues de nous accompagner sur nos routes. Pour toi, qui es notre grand-pèregrand-mère, nous gardons ton souvenir au plus profond de nos cœurs. Pour toi, Prénom, tes parents et amis te redisent en ce jour l'affection et l'amitié qu'ils te portent. Tous s'inspireront de l'esprit dans lequel tu as vécu, afin que leur vie sur la terre devienne plus fraternelle et plus juste. C'est dans le silence, Dans le vide, dans l'absence, Que je pense à toi, Que je te revois. J'erre sans dessein, Je cours, je fuis sans fin Notre rencontre, notre histoire, Notre amitié, ton départ. Ami, je t'aime... Vois mon cœur n'est plus le même... Penser à toi me fait souffrir, De la mémoire, je suis martyre. Mais je veux souffrir, crier, pleurer, Rêver de toi, t'imaginer. Tu es ma substance, ma nourriture. J'ai goûté une amitié si pure. Plus rien ne nous sépare... Même sans se revoir, Il y a une suite à notre histoire. On ne détruit pas une amitié si rare Par la pensée, les souvenirs, Je continuerai à la vivre. Ami, rien ne te remplacera Que tu sois beau, laid, esclave ou roi. Isabelle Jan La mort n’est rien Je suis simplement passé dans la pièce à côté. Je suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné. Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas de ton différent. Ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous faisait vivre ensemble. Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi. Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme il l’a toujours été. Sans emphase d’aucune sorte et sans trace d’ombre. La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié. Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée, Simplement parce que je suis hors de ta vue ? Je t’attends. Je ne suis pas loin. Juste de l’autre côté du chemin. Tu vois, tout est bien. Chanoine Henri Scott Holland 1847-1918 La mort n'est jamais complète, il y a toujours puisque je le dis puisque je l'affirme au bout du chagrin une fenêtre ouverte une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler, faim à satisfaire, un cœur généreux une main tendue une main ouverte des yeux attentifs une vie, la vie à se partager. Paul Eluard Seigneur Jésus-Christ, ta Mère était présente au pied de ta croix, et c'était son unique enfant qu'elle perdait... Souviens-toi de sa souffrance et regarde la nôtre viens avec ta Mère nous donner du courage. Souviens-toi de son espérance et accueille la nôtre viens avec ta Mère à la rencontre de Prénom de l'enfant. Toute la joie que Prénom de l'enfant nous a donnée, découvre-la ! Tous les projets que nous avions formés, rends-les plus beaux ! Et toutes les peines que nous avons portées, qu'elles soient oubliées ! Car notre amour ne peut vouloir qu'une chose la vie que Prénom de l'enfant aura eue si courte, qu'elle continue en toi, en Dieu, près de ta Mère... Qu'à sa prière et par ta grâce nous trouvions la force de vivre, pour un jour nous retrouver tous en toi, avec Prénom de l'enfant en Dieu, près de ta Mère... Amen ! Souviens-toi, Seigneur de celle que Tu nous avais donnée et de tous ceux qu'elle a rejoints. Comme elle aimait le faire pour la rencontre, c'est elle qui nous rassemble ce matin pour célébrer son arrivée dans la Vie de Dieu. De nous tous ici rassemblés, souviens-toi, Seigneur ! De toute cette affection donnée et reçue, que Ton Amour a consacrée pour toujours, Seigneur, souviens-toi ! L'amour ne disparaît jamais L'amour ne disparaît jamais, la mort n'est rien. Je suis seulement passé dans la pièce à côté. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous étions l'un pour l'autre nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné. Parle-moi comme tu l'as toujours fait. N'emploie pas un ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, pense à moi. Prie pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre. La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié. Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vie... Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin. Tu vois, tout est bien. Chanoine Henri Scott Holland 1847-1918 Souviens-toi, Seigneur de celle que Tu nous avais donnée et de tous ceux qu'elle a rejoints. Comme elle aimait le faire pour la rencontre, c'est elle qui nous rassemble ce matin pour célébrer son arrivée dans la Vie de Dieu. De nous tous ici rassemblés, souviens-toi, Seigneur ! De toute cette affection donnée et reçue, que Ton Amour a consacrée pour toujours, Seigneur, souviens-toi ! Pour les jours difficiles Cette nuit, j'ai eu un songe je cheminais sur la plage accompagné du Seigneur. Des traces sur le sable rappelaient le parcours de ma vie les pas du Seigneur et les miens. Ainsi nous avancions tous deux jusqu'à la fin du voyage. Parfois une empreinte unique était marquée, c'était la trace des jours les plus difficiles, des jours de plus grande angoisse, de plus grande peur de plus grande douleur... J'ai appelé " Seigneur, tu as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie, j 'ai accepté de vivre avec toi. Pourquoi m'avoir laissé seul aux pires moments ? " Il m'a répondu " Mon fils, je te l'ai dit Je serai avec toi tout au long de la route. J'ai promis de ne pas te quitter. T'ai-je abandonné ? Quand tu ne vois qu'une trace sur le sable, c'est que ce jour-là c'est moi qui t'ai porté." Poème Brésilien. Une nuit, je fis un rêve Je marchais sur la plage avec mon Seigneur. Sur le ciel noir furent projetés des épisodes de ma vie, comme sur un immense écran. Et sur le sable je voyais à chaque fois deux traces de pas les miens, et ceux de mon Seigneur. Après la dernière scène de ma vie, je me retournai. Je fus surprise de voir par endroits Les traces d’une seule personne. Je me rendis compte que je traversais alors les moments les plus difficiles et les plus tristes de ma vie. Inquiète, je demandai au Seigneur Le jour où j’ai décidé de te suivre, tu m’as dit que tu marcherais toujours avec moi. Mais je découvre maintenant qu’aux pires moments de ma vie il n’y a les empreintes que d’une seule personne. Pourquoi m’as-tu abandonnée lorsque j’avais le plus besoin de toi ? » Il me répondit Mon enfant chérie, je t’aime et je ne t’abandonnerai jamais, jamais, jamais, surtout pas lorsque tu passes par l’épreuve. Là où une seule personne a marqué le sable de ses pas, c’était moi qui te portais. » Margaret Fishback Powers Canada, 10 octobre 1964 Avec pour titre original Je fis un rêve » Prière que peut dire un enfant Je ne les vois plus Quand je pense aux gens que j'ai aimés et qui sont morts, je suis triste, je suis triste de ne plus les voir... J'aimais beaucoup leur sourire et la couleur de leurs yeux. Je suis triste de ne plus jouer avec eux... On riait des heures et des heures. Je suis triste de ne plus aller dans leur maison... Elle était toujours pleine de soleil et de gaieté. Je suis triste car la mort me prive de leur présence. Et si par Toi, ils étaient toujours vivants, ces gens qui ont aimé la vie... Et si tu savais éterniser dans mon coeur la lumière de leur regard, le bonheur de leur amitié et la joie de leur accueil... Alors, avec eux, je te dirai merci, Dieu, Merci de nous faire vivre d'un amour qui ne meurt jamais. Agnès Auschitzk
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poeme je te quitte pour ne plus souffrir