8entreprises. 6 Produits. Affichage liste. Affichage carte. POELES LE BARON. FRANCE - Viry Chatillon. vous aimez voir le bois qui brĂ»le. Les poĂȘles offrent un grand choix de style et sauront s'accorder Ă  tous les intĂ©rieurs et ils occupent moins d'espaces. La nature est comme le joueur de viole dont la musique conduit et rĂšgle les danseurs nous, mĂ©decins et chirurgiens, nous sommes les danseurs et nous devons danser en mesure quand la nature joue de la viole.» Henri de Mondeville [1] Introduction La radiothĂ©rapie occupe une place grandissante dans le traitement des cancers des organes pelvi-pĂ©rinĂ©aux. MalgrĂ© les prĂ©cautions apportĂ©es Ă  sa rĂ©alisation, des complications locales peuvent survenir, liĂ©es aux effets des radiations ionisantes sur les tissus. Le rectum est tout particuliĂšrement exposĂ© en raison de sa position fixe dans le pelvis. Deux types de complications rectales ont Ă©tĂ© ainsi dĂ©crits. Elles diffĂšrent selon leur chronologie de survenue et leur Ă©volution. Pendant la radiothĂ©rapie, ou durant les jours suivant son arrĂȘt, plus de la moitiĂ© des patients ont des lĂ©sions superficielles, concernant surtout la muqueuse. Elles se manifestent essentiellement par des exonĂ©rations impĂ©rieuses, des Ă©preintes et des douleurs. Ces rectites prĂ©coces coup de soleil rectal» sont en gĂ©nĂ©ral transitoires et rĂ©gressent spontanĂ©ment en quelques semaines, sans sĂ©quelle fonctionnelle. Elles n’imposent l’arrĂȘt momentanĂ© du traitement que dans moins de 1% des cas. Du reste, elles sont mal connues des gastro-entĂ©rologues car leur prise en charge est assurĂ©e dans la majoritĂ© des cas par les radiothĂ©rapeutes. En revanche, des rectites tardives, plus profondes, intĂ©ressant toute l’épaisseur de la paroi digestive, concernent au premier chef les gastro-entĂ©rologues. Elles surviennent jusque chez 20% des patients, en gĂ©nĂ©ral entre 6 et 24 mois aprĂšs la radiothĂ©rapie, mais parfois au-delĂ  de dix ans. Leurs manifestations cliniques principales sont des exonĂ©rations rĂ©pĂ©tĂ©es et impĂ©rieuses, un tĂ©nesme, des faux besoins glaireux et, surtout, des saignements. Ces saignements peuvent s’avĂ©rer invalidants par leur inconfort clinique et leur retentissement hĂ©matologique, pouvant nĂ©cessiter une supplĂ©mentation martiale, voire des transfusions globulaires. De surcroĂźt, leur histoire naturelle est fluctuante et imprĂ©visible mais leur arrĂȘt spontanĂ© semble peu frĂ©quent, en particulier lorsqu’ils sont importants [2-4]. Cette mise au point a pour but de rappeler les principaux traitements disponibles Ă  ce jour dans ces rectites radiques chroniques hĂ©morragiques et de dĂ©terminer leur place rĂ©elle en pratique. En revanche, nous n’aborderons pas le traitement chirurgical car il est difficile en raison de l’importante fibrose du tissu radique et dangereux en raison du risque de reprise du processus radique. Il ne doit donc ĂȘtre proposĂ© qu’en dernier recours aprĂšs l’échec des diverses thĂ©rapeutiques qui vont ĂȘtre dĂ©taillĂ©es et/ou dans le cadre particulier des stĂ©noses et fistules ano-recto-gĂ©nito-urinaires invalidantes [2-4]. La physio-pathologie La physio-pathologie des lĂ©sions radiques chroniques est complexe. Elle fait notamment intervenir une artĂ©rite oblitĂ©rante progressive et la constitution d’une fibrose interstitielle atteignant toute l’épaisseur de la paroi rectale. Les lĂ©sions ischĂ©miques, ainsi induites, sont chroniques et irrĂ©versibles. De surcroĂźt, elles peuvent continuer Ă  Ă©voluer pendant des annĂ©es aprĂšs la radiothĂ©rapie, avec une possible tendance Ă  l’extension. Elles gĂ©nĂšrent une nĂ©ovascularisation superficielle sous la forme de tĂ©langiectasies muqueuses qui sont responsables de saignements. Des ulcĂ©rations peuvent Ă©galement se manifester par des saignements, voire s’étendre en profondeur, au-delĂ  de la musculeuse, et se fistuliser. La fibrose entraĂźne enfin une rigiditĂ© pariĂ©tale et peut conduire Ă  une stĂ©nose de la lumiĂšre digestive [2-4]. Les facteurs de risque Le risque de survenue de ces rectites chroniques augmente avant tout avec la dose d’irradiation administrĂ©e et la dose-seuil serait de 45 grays. Le risque est Ă©galement influencĂ© par le volume irradiĂ©, le mode de radiothĂ©rapie irradiation externe ou curiethĂ©rapie, le fractionnement dans le temps et l’étalement de la dose. De mĂȘme, une rectite radique prĂ©coce sĂ©vĂšre, ayant induit une nĂ©crose tissulaire, pourrait ĂȘtre la cause directe de survenue d’une rectite tardive chronique. Un geste chirurgical abdomino-pelvien, l’administration concomitante d’une chimiothĂ©rapie, une surcharge pondĂ©rale, le diabĂšte sucrĂ©, l’hypertension artĂ©rielle, l’athĂ©rosclĂ©rose, l’ñge vieillissement tissulaire et/ou une possible hypersensibilitĂ© aux radiations ionisantes d’origine gĂ©nĂ©tique seraient aussi des facteurs possiblement aggravants [2-4]. L’aspect endoscopique L’aspect endoscopique de la paroi rectale est variable. La muqueuse peut ĂȘtre dĂ©polie, blanchĂątre et parsemĂ©e de tĂ©langiectasies prenant l’aspect de nĂ©ovaisseaux plus ou moins rĂ©guliers, dilatĂ©s et fragiles. Elle peut Ă©galement ĂȘtre congestive, friable et hĂ©morragique au moindre contact. Dans la plupart des cas, cet aspect endoscopique est suffisamment Ă©vocateur du diagnostic de rectite radique chronique pour que les biopsies soient inutiles. D’autres lĂ©sions peuvent ĂȘtre associĂ©es comme des ulcĂ©rations, mais aussi une stĂ©nose, une microrectie et/ou des fistules ano-recto-gĂ©nito-urinaires [2-4]. Le diagnostic diffĂ©rentiel Les autres causes de rectites, notamment infectieuses ou inflammatoires, posent rarement des problĂšmes de diagnostic diffĂ©rentiel tant l’anamnĂšse est Ă©vocatrice du diagnostic de rectite radique chronique. En revanche, l’éventualitĂ© de la persistance ou de la rĂ©cidive de la maladie nĂ©oplasique initiale doit rester Ă  l’esprit en cas d’ulcĂ©ration ou de stĂ©nose. Cette situation est d’autant plus embarrassante que les tissus radiques sont trompeurs par leur duretĂ©, que les biopsies sont dĂ©licates en raison du risque de nĂ©crose extensive et que l’aspect de tels tissus est d’interprĂ©tation difficile en imagerie endosonographie, tomodensitomĂ©trie, rĂ©sonance magnĂ©tique. La tomographie par Ă©mission de positons peut alors s’avĂ©rer utile en permettant la distinction entre du tissu tumoral Ă©volutif et du tissu cicatriciel post-radique. Par ailleurs, la recto-sigmoĂŻdoscopie ou la coloscopie permet de rechercher une atteinte radique associĂ©e du cĂŽlon d’amont et/ou de l’ilĂ©on d’oĂč l’importance d’avoir connaissance du volume irradiĂ©, et de s’assurer de l’absence d’autre cause de saignements [2-5]. L’arsenal thĂ©rapeutique » Le traitement mĂ©dical LES TOPIQUES Les corticoĂŻdes sont souvent recommandĂ©s en France oĂč nous disposons de la bĂ©tamĂ©thasone en solution BetnĂ©sol et de l’hydrocortisone en mousse Colofoam qui a du reste l’Autorisation de Mise sur le MarchĂ© AMM dans cette indication. Pourtant, leur mode d’action n’est pas Ă©tabli et ils n’ont fait l’objet que de rares Ă©tudes ouvertes peu dĂ©taillĂ©es [2-4, 6]. Seule une Ă©tude prospective, contrĂŽlĂ©e, randomisĂ©e, a dĂ©montrĂ© que l’utilisation de la mousse Ă©tait prĂ©fĂ©rable en raison d’une meilleure tolĂ©rance locale[7]. Le sucralfate Ulcar est un sel d’aluminium adhĂ©rant Ă  la muqueuse qui pourrait agir en diminuant la production locale de prostaglandines. Il a fait l’objet d’au moins six Ă©tudes ouvertes, cumulant une cinquantaine de patients, le plus souvent Ă  la dose de 2 g dans 20 ml d’eau administrĂ©s matin et soir[2-4, 6]. En outre, une Ă©tude prospective, contrĂŽlĂ©e, randomisĂ©e, rĂ©alisĂ©e en double aveugle, a dĂ©montrĂ© que l’amĂ©lioration clinique, concernant notamment les saignements, Ă©tait significativement plus prononcĂ©e chez des patients traitĂ©s par des lavements de sucralfate associĂ©s Ă  un placebo per os versus des patients traitĂ©s par des lavements de prednisolone associĂ©s Ă  de la sulfasalazine per os [8]. Cela Ă©tant dit, en France, le sucralfate n’a pas l’AMM dans les rectites radiques. Les dĂ©rivĂ©s salicylĂ©s ont Ă©tĂ© testĂ©s en raison de leur efficacitĂ© connue dans les rectites inflammatoires. Toutefois, la sulfasalazine et l’acide 5-amino-salicylique ont fait l’objet d’études ouvertes non convaincantes [2-4, 6]. En outre, ces molĂ©cules n’ont pas non plus l’AMM dans les rectites radiques. Les acides gras Ă  chaĂźnes courtes ont Ă©tĂ© testĂ©s en raison de leur effet trophique sur la muqueuse digestive. Les lavements Ă©taient en gĂ©nĂ©ral composĂ©s de 60 mmol d’acĂ©tate, 30 mmol de propionate et 40 mmol de butyrate. Deux Ă©tudes ouvertes ont Ă©tĂ© publiĂ©es cumulant 13 patients [2-4, 6]. De plus, une Ă©tude prospective, contrĂŽlĂ©e, randomisĂ©e, rĂ©alisĂ©e en double aveugle, a montrĂ© un effet bĂ©nĂ©fique significatif sur les saignements de l’administration de deux lavements quotidiens d’acides gras Ă  chaĂźnes courtes versus un placebo [9]. Mais, une autre Ă©tude prospective, contrĂŽlĂ©e, randomisĂ©e, Ă©galement rĂ©alisĂ©e en double aveugle, n’a pas mis en Ă©vidence de diffĂ©rence significative entre des lavements de butyrate et un placebo [10]. De surcroĂźt, les acides gras Ă  chaĂźnes courtes sont compliquĂ©s Ă  utiliser en pratique quotidienne nĂ©cessitĂ© d’une prĂ©paration magistrale et n’ont pas l’AMM dans les rectites radiques. LES MEDICAMENTS PAR VOIE ORALE Les donnĂ©es disponibles concernant l’efficacitĂ© des mĂ©dicaments par voie orale sur les saignements des rectites radiques chroniques sont embryonnaires. Parmi les produits disponibles en France, la cholestyramine, des associations Ɠstro-progestatives [2-4, 6] et la thalidomide [11] ont fait l’objet de cas cliniques isolĂ©s. Les vitamines E etC ont Ă©tĂ© testĂ©es en association, en raison de leur effet anti-oxydant, dans le cadre d’une Ă©tude ouverte rĂ©trospective avec un effet significatif sur les saignements [2-4, 6]. La vitamineA a Ă©tĂ© testĂ©e, en raison de son effet pro-cicatrisant, dans une Ă©tude prospective, contrĂŽlĂ©e, randomisĂ©e, rĂ©alisĂ©e en double aveugle, qui a dĂ©montrĂ© sa possible action, notamment sur les saignements, versus un placebo [12]. Enfin, une Ă©tude prospective, contrĂŽlĂ©e, randomisĂ©e, a montrĂ© que la diminution des saignements Ă©tait significativement plus importante chez des patients traitĂ©s par un lavement quotidien de bĂ©tamĂ©thasone en solution associĂ© Ă  de la mĂ©salazine per os et Ă  du mĂ©tronidazole per os versus des patients traitĂ©s par un lavement quotidien de bĂ©tamĂ©thasone en solution associĂ© Ă  de la mĂ©salazine per os seule[13]. » Le traitement endoscopique LA PHOTOCOAGULATION LASER Le laser ND YAG a Ă©tĂ© testĂ©, pour la premiĂšre fois, en 1982, dans une recto-sigmoĂŻdite radique. Son efficacitĂ© dans les rectites radiques hĂ©morragiques a ensuite Ă©tĂ© confirmĂ©e par plusieurs Ă©tudes ouvertes cumulant une centaine de patients. Des effets indĂ©sirables ont toutefois Ă©tĂ© rapportĂ©s douleurs abdominales, ilĂ©us temporaire, prostatite aiguĂ«, tĂ©nesme, stĂ©nose rectale, ulcĂ©rations rectales creusantes, fistule recto-vaginale. Le laser argon a Ă©galement Ă©tĂ© testĂ© dans le cadre d’études ouvertes cumulant une vingtaine de patients. Il Ă©tait considĂ©rĂ© comme plus sĂ»r que le laserND YAG en raison de son pouvoir de pĂ©nĂ©tration moins important[2-6, 14]. LA THERMOCOAGULATION ET L’ELECTROCOAGULATION La sonde chauffante et la sonde bipolaire BICAP ont Ă©tĂ© les premiers matĂ©riels utilisĂ©s [2-6]. L’électrocoagulation au plasma d’argon, plus rĂ©cente, a connu un essor sans prĂ©cĂ©dent depuis son apparition, il y a un peu plus de dix ans. Cette technique permet en effet une Ă©lectrocoagulation monopolaire sans contact avec la muqueuse traitĂ©e par le biais d’un gaz inerte, incolore, non inflammable et non toxique. L’argon, sert de conducteur et est extĂ©riorisĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© d’un cathĂ©ter flexible contenant une Ă©lectrode de tungstĂšne qui dĂ©livre un courant Ă©lectrique Ă  haute frĂ©quence. Il assure ainsi l’interface entre l’électrode et les tissus, et l’énergie Ă©lectrique qu’il leur transmet permet alors leur coagulation [15]. En pratique, l’électrocoagulation au plasma d’argon est rĂ©alisable sans anesthĂ©sie, mais cette derniĂšre s’avĂšre parfois prĂ©fĂ©rable, notamment en cas de distension recto-colique douloureuse et/ou en cas de lĂ©sions proches de la jonction ano-rectale dont le traitement peut s’avĂ©rer dĂ©sagrĂ©able. La puissance de tir est en gĂ©nĂ©ral supĂ©rieure Ă  40 W afin de permettre un bon dĂ©clenchement du tir mais il vaut mieux ne pas dĂ©passer 50 Ă  60 W afin de limiter le risque de complication. Le dĂ©bit de gaz est le plus souvent rĂ©glĂ© entre 0,6 et 2 l/mn mais il peut ĂȘtre augmentĂ© au-delĂ  si cela aide au dĂ©clenchement de l’arc vers des zones d’accĂšs difficiles. Toutefois, il y a alors un risque de mauvaise tolĂ©rance en raison de la quantitĂ© importante de gaz insufflĂ©e. L’application peut se faire point par point en cas de tĂ©langiectasies localisĂ©es et peu nombreuses, ou par balayage en cas de tĂ©langiectasies nombreuses et/ou de rectite congestive diffuse. La coagulation ainsi obtenue est homogĂšne en surface et, en principe, limitĂ©e en profondeur 2-3mm. Le rectum, mais aussi le sigmoĂŻde, peuvent bĂ©nĂ©ficier de la technique. Plusieurs sĂ©ances sont souvent nĂ©cessaires avec une corrĂ©lation entre le nombre de sĂ©ances nĂ©cessaires et l’étendue des lĂ©sions Ă  traiter. Cependant, un dĂ©lai minimal de quelques semaines entre deux sĂ©ances est prĂ©fĂ©rable afin de laisser un temps de cicatrisation suffisant [15, 16]. La premiĂšre publication concernant cette technique date de 1994. Depuis cette Ă©poque, de nombreuses Ă©tudes ouvertes cumulant au moins 300 patients ont rapportĂ© des taux d’efficacitĂ© de plus de 80% sur les saignements aprĂšs 1 Ă  3 sĂ©ances en moyenne extrĂȘmes de 1 Ă  8 Tableau I [2-4, 6, 17-23]. Cette efficacitĂ© a permis Ă  la technique de rapidement occuper le devant de la scĂšne et ce, sans aucune Ă©tude contrĂŽlĂ©e par rapport aux autres techniques endoscopiques [24]. TABLEAU I PRINCIPALES ÉTUDES AYANT ÉVALUÉ LA COAGULATION AU PLASMA D’ARGON DANS LES RECTITES RADIQUES CHRONIQUES HÉMORRAGIQUES Premier auteur AnnĂ©e Nombre de patients ArrĂȘt complet des saignements n % ArrĂȘt partiel des saignements n % Total % Fantin AC 1999 7 7100 0 100 Silva RA 1999 28 – – 96 Tam W 2000 15 – – 100 Kaassis M 2000 16 744 956 100 Rolachon A 2000 12 – – 83 Tjandra JJ 2001 12 650 433 83 Smith S 2001 7 5 71 2 29 100 TaĂŻeb S 2001 11 982 2 18 100 Villavicencio RT 2002 21 14 67 6 29 95 Venkatesh KS 2002 40 39 97,5 – 97,5 Ravizza D 2003 27 – – 82 Canard JM 2003 30 – – 87 Ben-SoussanE 2004 27 – – 92 Sebastian S 2004 25 21 84 4 16 100 Dees J 2006 48 – – 98 En principe, l’électrocoagulation au plasma d’argon expose Ă  un risque moins important de complications que la photocoagulation laser en raison de sa moindre pĂ©nĂ©tration tissulaire. Cependant, quelques complications ont Ă©tĂ© dĂ©crites, notamment de la fiĂšvre avec bactĂ©riĂ©mie, des troubles urinaires, des ulcĂ©rations muqueuses, des hĂ©morragies par chute d’escarre, des stĂ©noses rectales, des microrecties, des fistules recto-vaginales et quelques perforations coliques [2-4, 6, 17-23]. Cette derniĂšre complication a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă  une accumulation endoluminale de gaz coliques hydrogĂšne et mĂ©thane dont l’explosion aurait Ă©tĂ© favorisĂ©e par une prĂ©paration insuffisante par des lavements de Normacol. De fait, il est actuellement recommandĂ© de recourir Ă  une prĂ©paration colique prĂ©alable parfaite par voie orale PEG ou Fleet Phospho-soda [21]. De surcroĂźt, l’électrocoagulation au plasma d’argon peut s’avĂ©rer inefficace, notamment en cas de saignements abondants qui absorbent» et rendent inopĂ©rants le courant Ă©lectrique. De mĂȘme, certaines lĂ©sions radiques du bas rectum ainsi que les rectites congestives diffuses trĂšs Ă©tendues sont d’autres limites de la technique [17-20, 22, 23]. » La formaline La formaline est un mĂ©lange de formaldĂ©hyde et d’eau distillĂ©e. La concentration habituellement prĂ©conisĂ©e est de 4%. L’utilisation rĂ©cente de cette solution dans les rectites radiques hĂ©morragiques a Ă©tĂ© inspirĂ©e par l’expĂ©rience des urologues qui en administraient pour traiter les cystites radiques hĂ©morragiques. Elle agirait par un effet sclĂ©rosant sur les nĂ©ovaisseaux hĂ©morragiques. En pratique, la formaline est utilisĂ©e en irrigations ou en tamponnements. Un simple lavement Ă©vacuateur prĂ©alable est suffisant. La procĂ©dure est le plus souvent rĂ©alisĂ©e sous anesthĂ©sie loco-rĂ©gionale ou gĂ©nĂ©rale. En cas d’irrigations, le temps de contact avec la muqueuse est Ă  chaque fois de quelques secondes Ă  quelques minutes avec un temps total de 5 Ă  30 minutes. Certains utilisent des sondes de Foley Ă  ballonnet afin de protĂ©ger la muqueuse du sigmoĂŻde et/ou du canal anal. En cas de tamponnements, on utilise des compresses imbibĂ©es, montĂ©es sur une pince et appliquĂ©es Ă  travers un rectoscope ou des Ă©carteurs. Le contact entre le tampon et la muqueuse rectale est maintenu jusqu’à arrĂȘt du saignement avec des moyennes de 2 Ă  3 minutes par application. Quelle que soit la mĂ©thode, la plupart des auteurs prĂ©conisent ensuite un rinçage du rectum par du sĂ©rum physiologique. Une Ă  trois sĂ©ances s’avĂšrent suffisantes dans la plupart des cas. Depuis les irrigations de formaline administrĂ©es pour la premiĂšre fois en 1986, des Ă©tudes ouvertes cumulant au moins 80 patients ont rapportĂ© des taux d’efficacitĂ© de plus de 85% sur les saignements Tableau II [2-4, 6, 25-28]. Les tamponnements de formaline ont Ă©tĂ© proposĂ©s pour la premiĂšre fois en 1993. Depuis cette Ă©poque, des Ă©tudes ouvertes cumulant au moins 300 patients ont rapportĂ© des taux d’efficacitĂ© de plus de 70% sur les saignements Tableau III [2-4, 6,29-34]. TABLEAU II PRINCIPALES ÉTUDES AYANT ÉVALUÉ LES IRRIGATIONS DE FORMALINE DANS LES RECTITES RADIQUES CHRONIQUES HÉMORRAGIQUES Premier auteur AnnĂ©e Nombre de patients ArrĂȘt complet des saignements n % ArrĂȘt partiel des saignements n % Total % Saclarides TJ 1996 16 13 81 3 19 100 Counter SF 1999 11 11 100 0 100 Ouwendijk R 2002 8 8100 0 100 Luna-PĂ©rez P 2002 20 18 90 0 90 Tsujinaka S 2005 4 4 100 0 100 Cullen SN 2006 20 17 85 0 85 TABLEAU III PRINCIPALES ÉTUDES AYANT ÉVALUÉ LES TAMPONNEMENTS DE FORMALINE DANS LES RECTITES RADIQUES CHRONIQUES HÉMORRAGIQUES Premier auteur AnnĂ©e Nombre de patients ArrĂȘt complet des saignements n % ArrĂȘt partiel des saignements n % Total % Biswal BM 1995 16 13 81 3 19 100 Mathai V 1995 29 22 76 517 93 Chapuis P 1996 14 10 71 1 7 79 Salvati EP 1996 10 10 100 0 0 100 Ismail MA 2002 20 17 85 0 0 85 Chautems RC 2003 13 12 92 0 0 92 Parikh S 2003 33 – – 88 de Parades V 2004 33 13 39 10 30 70 Tsujinaka S 2005 17 15 88 1 6 94 Vyas FL 2006 30 19 63 7 23 86 Haas EM 2006 100 93 63 0 93 Des complications ont Ă©tĂ© rapportĂ©es, du mĂȘme type que celles dĂ©crites aprĂšs l’électrocoagulation au plasma d’argon, Ă  savoir de la fiĂšvre, des ulcĂ©rations muqueuses ano-rectales douloureuses, des hĂ©morragies par chute d’escarre, des stĂ©noses rectales, des microrecties, des fistules recto-vaginales, mais aussi des colites caustiques aiguĂ«s et des troubles de la continence anale [2-4, 6, 26, 27, 30-32, 34]. L’efficacitĂ© du traitement par formaline a Ă©tĂ© comparĂ©e Ă  celle de l’électrocoagulation au plasma d’argon dans le cadre de deux Ă©tudes prospectives, contrĂŽlĂ©es et randomisĂ©es. Ces deux Ă©tudes, seulement disponibles sous forme de rĂ©sumĂ©s, ont rapportĂ© des rĂ©sultats Ă©quivalents [35, 36]. Toutefois, ces deux techniques sont probablement complĂ©mentaires. En effet, l’électrocoagulation au plasma d’argon est plus performante en cas d’atteinte radique du haut et du moyen rectum, a fortiori s’il y a une atteinte sigmoĂŻdienne associĂ©e, alors que le traitement par formaline s’avĂšre particuliĂšrement intĂ©ressant en cas d’atteinte du bas rectum, voire du canal anal sus-pectinĂ©al, qui sont difficiles d’accĂšs en endoscopie. De mĂȘme, une rectite congestive diffuse peut relever du traitement par formaline qui, de surcroĂźt, est possible en cas de saignements abondants [5]. » L’oxygĂ©nothĂ©rapie hyperbare L’oxygĂ©nothĂ©rapie hyperbare a Ă©tĂ© testĂ©e dans les rectites radiques en raison de ses succĂšs dans des lĂ©sions radio-induites de la vessie ou de la mandibule. Son mode d’action n’est pas univoque mais elle semble surtout corriger l’hypoxie tissulaire. En pratique, les sĂ©ances sont le plus souvent rĂ©alisĂ©es, en ambulatoire, de façon quotidienne, dans une chambre hyperbare. Elles durent de 45 Ă  120minutes. La compression varie de 2 Ă  2,5 atmosphĂšres. Le nombre total de sĂ©ances est variable car le dĂ©lai de rĂ©ponse au traitement est alĂ©atoire et car il n’y a pas de consensus sur un nombre maximal de compressions au-delĂ  duquel le traitement s’avĂ©rerait vain. La technique a Ă©tĂ© proposĂ©e pour la premiĂšre fois en 1991. Depuis cette Ă©poque, des cas cliniques et des Ă©tudes ouvertes cumulant au moins une centaine de patients ont rapportĂ© des taux d’efficacitĂ© de plus de 75% sur les saignements en 24 Ă  67 sĂ©ances de moyenne extrĂȘmes de 2 Ă  198 Tableau IV [2-6, 37-41]. Cependant, l’analyse de cette littĂ©rature est difficile en raison de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des publications et, si les bons rĂ©sultats se confirment, les modalitĂ©s d’utilisation de cette technique devront ĂȘtre mieux prĂ©cisĂ©es. Outre les difficultĂ©s de sa mise en Ɠuvre en pratique, des complications ont Ă©tĂ© rapportĂ©es, surtout Ă  type d’otites barotraumatiques, de douleurs thoraciques ou de troubles visuels le plus souvent transitoires [2-6, 38-41]. De fait, un examen prĂ©alable des tympans est nĂ©cessaire et certaines contre-indications claustrophobie, troubles de la conduction cardiaque, Ă©pilepsie mal contrĂŽlĂ©e, bronchopathie, pneumothorax, etc. doivent ĂȘtre respectĂ©es. L’oxygĂ©nothĂ©rapie hyperbare pourrait ĂȘtre surtout intĂ©ressante en cas d’ulcĂ©rations hĂ©morragiques et/ou en cas d’atteinte recto-sigmoĂŻdienne Ă©tendue ayant peu de chance d’ĂȘtre soulagĂ©e par les autres traitements. Elle pourrait Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©e en cas de cystite radique hĂ©morragique concomitante. Le choix des armes Etablir des recommandations est difficile tant les essais randomisĂ©s sont Ă  ce jour encore rares et tant l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des Ă©tudes les rend difficiles Ă  comparer entre elles [6]. L’abstention thĂ©rapeutique est justifiĂ©e en cas de rectite radique hĂ©morragique minime avec saignements rares et intermittents, sans retentissement hĂ©matologique. C’est d’autant plus raisonnable que l’arrĂȘt spontanĂ© des saignements est toujours possible. Dans les autres cas, le traitement mĂ©dical doit ĂȘtre envisagĂ© en premiĂšre intention en raison de sa simplicitĂ© de mise en Ɠuvre et de son innocuitĂ©. L’utilisation des topiques est alors logique les corticoĂŻdes au mieux en mousse et qui ont l’AMM dans cette indication ou le sucralfate qui n’a pas l’AMM. Le traitement endoscopique est en gĂ©nĂ©ral envisagĂ© en deuxiĂšme intention en cas d’échec du traitement mĂ©dical. Il est parfois indiquĂ© d’emblĂ©e en cas de rectite sĂ©vĂšre avec saignements abondants. Les techniques d’électrocoagulation ont supplantĂ© la photocoagulation laser car elles semblent avoir un meilleur rapport efficacitĂ©/risque. L’électrocoagulation au plasma d’argon a Ă©tĂ© la mieux Ă©tudiĂ©e et est dĂ©sormais la plus utilisĂ©e. Son utilisation est en effet pratique absence de contact de la sonde avec les tissus traitĂ©s, meilleure visibilitĂ© en l’absence de fumĂ©e gĂȘnante, possibilitĂ© de traiter des lĂ©sions peu accessibles en traitement axial, son coĂ»t modeste et son risque de perforation faible. Une Ă  trois sĂ©ances sont en gĂ©nĂ©ral suffisantes. Dans certains cas, un traitement par formaline peut ĂȘtre utile en complĂ©ment, notamment au niveau du bas rectum, voire au niveau du canal anal sus-pectinĂ©al, qui sont difficiles d’accĂšs en endoscopie. Il peut mĂȘme parfois ĂȘtre envisagĂ© d’emblĂ©e en cas de rectite congestive diffuse, a fortiori si les saignements sont abondants. Il peut enfin s’avĂ©rer intĂ©ressant aprĂšs un Ă©chec de l’électrocoagulation au plasma d’argon. En cas d’échec des thĂ©rapeutiques prĂ©cĂ©dentes, tout est permis» pour Ă©viter la chirurgie. On peut ainsi essayer certains mĂ©dicaments par voie orale, notamment la vitamine A. On peut Ă©galement envisager l’oxygĂ©nothĂ©rapie hyperbare, tout particuliĂšrement en cas d’ulcĂ©rations hĂ©morragiques et/ou d’atteinte recto-sigmoĂŻdienne Ă©tendue, a fortiori en cas de cystite radique hĂ©morragique associĂ©e. Conclusion Le traitement des rectites radiques chroniques hĂ©morragiques s’est nettement amĂ©liorĂ© ces dix derniĂšres annĂ©es. MalgrĂ© la raretĂ© des essais randomisĂ©s, force est d’admettre que les lavements de corticoĂŻdes ou de sucralfate ainsi que la photocoagulation au plasma d’argon et/ou un traitement par formaline permettent dĂ©sormais de soulager la plupart des patients. Il persiste toutefois des situations dĂ©licates qui rappellent que la prĂ©vention des lĂ©sions radiques est capitale. L’effet radio-protecteur de certaines drogues administrĂ©es pendant la radiothĂ©rapie notamment le misoprostol, le sucralfate ou l’amifostine est Ă  l’étude. En revanche, l’avĂšnement de nouvelles techniques d’irradiation comme la radiothĂ©rapie conformationnelle tridimensionnelle ou la radiothĂ©rapie en modulation d’intensitĂ© devraient dĂ©jĂ  diminuer la prĂ©valence des complications radiques chroniques [2, 4, 42]. RÉFÉRENCES 1. Bertet R. Petite histoire de la MĂ©decine. L’Harmattan, 2005 71. 2. Hayne D, Vaizey CJ, Boulos PB. Anorectal injury following pelvic radiotherapy. Br J Surg 2001 88 1037-48. 3. 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Enposition génu-pectorale le plus souvent (voir examen en proctologie), à travers un anuscope, l'extrémité de l'appareil est appliquée au sommet des paquets hémorroïdaires.
Qu'est-ce que les hĂ©morroĂŻdes ? Les hĂ©morroĂŻdes sont un rĂ©seau de vaisseaux artĂ©riels et veineux prĂ©sent Ă  l'Ă©tat normal, au niveau du canal anal. Il existe un rĂ©seau hĂ©morroĂŻdaire externe hĂ©morroĂŻdes externes, situĂ© sous la peau de l'orifice de l'anus ; un rĂ©seau hĂ©morroĂŻdaire interne hĂ©morroĂŻdes internes situĂ© plus profondĂ©ment et plus haut sous la du canal anal. Il joue un rĂŽle dans la de l'anus. Les hĂ©morroĂŻdes Ă©tant un rĂ©seau vasculaire trĂšs superficiel, des "complications" sont frĂ©quentes, Ă  l'origine de symptĂŽmes. La maladie hĂ©morroĂŻdaire est l'ensemble des troubles et symptĂŽmes qui peuvent toucher ces vaisseaux lorsqu'ils sont gonflĂ©s et irritĂ©s. Ces symptĂŽmes sont en gĂ©nĂ©ral bĂ©nins et passagers, mais peuvent entraĂźner une gĂȘne dans la vie quotidienne. Dans le langage courant, on parle d'hĂ©morroĂŻdes pour parler de la maladie hĂ©morroĂŻdaire. Le rectum en coupe Le rectum est l’extrĂ©mitĂ© finale du gros intestin. Il est en contact avec l’extĂ©rieur du corps via l’anus, un rĂ©trĂ©cissement du rectum Ă  son extrĂ©mitĂ©. L’anus est trĂšs vascularisĂ© par les hĂ©morroĂŻdes, un rĂ©seau de vaisseaux sanguins prĂ©sents Ă  l’état normal. La maladie hĂ©morroĂŻdaire interne provoque une sortie de ces vaisseaux de la peau, qui se retrouvent Ă  l’intĂ©rieur du canal anal. Les hĂ©morroĂŻdes externes sont provoquĂ©es par la formation d’un caillot de sang Ă  l’intĂ©rieur d’un vaisseau sanguin anal. Elles se traduisent par l’apparition brutale d’une protubĂ©rance bleue, siĂ©geant Ă  l’entrĂ©e de l’anus. Les facteurs favorisant les hĂ©morroĂŻdes Toute personne peut avoir des symptĂŽmes liĂ©s aux hĂ©morroĂŻdes Ă  un moment ou Ă  un autre de sa vie. Les facteurs de risque de la maladie hĂ©morroĂŻdaire restent discutĂ©s. Certains facteurs peuvent favoriser ou aggraver les symptĂŽmes hĂ©morroĂŻdaires. Certaines pĂ©riodes de la vie, propices aux hĂ©morroĂŻdes Chez les femmes, la fin de grossesse, l'accouchement et le post-partum pĂ©riode suivant l'accouchement sont propices Ă  la survenue d'une crise hĂ©morroĂŻdaire. L'Ăąge est Ă©galement un facteur aggravant. Le vieillissement est responsable d'une plus grande laxitĂ© des fibres musculaires et tissus de revĂȘtement de la rĂ©gion de l'anus, favorisant la procidence de hĂ©morroĂŻdes qui s'extĂ©riorisent par l'anus. Les troubles du transit intestinal La constipation accentue les symptĂŽmes, en raison des efforts dĂ©ployĂ©s pour Ă©vacuer une selle ; de la position assise prolongĂ©e sur le siĂšge des toilettes ; de l'utilisation de certains laxatifs qui aggravent la pathologie hĂ©morroĂŻdaire. Un Ă©pisode de diarrhĂ©e par phĂ©nomĂšne irritatif peut Ă©galement ĂȘtre en cause et dĂ©clencher une crise hĂ©morroĂŻdaire. L'hygiĂšne de vie Peuvent intervenir dans la survenue des symptĂŽmes la pratique de certains sports et de certaines activitĂ©s qui contraignent Ă  soulever des objets lourds ou au contraire la sĂ©dentaritĂ© ; le surpoids et l'obĂ©sitĂ©, mais des hĂ©morroĂŻdes peuvent ĂȘtre prĂ©sentes chez des personnes minces ; la consommation d'alcool et de plats Ă©picĂ©s, qui aurait un rĂŽle dĂ©clencheur de la crise hĂ©morroĂŻdaire. HĂ©morroĂŻdes et grossesse Presqu'un tiers des femmes enceintes souffrent d'hĂ©morroĂŻdes, surtout en fin de grossesse et 20 % d'entre elles aprĂšs l'accouchement. En cause la compression des vaisseaux par le bĂ©bĂ© en derniĂšre partie de grossesse, les modifications hormonales, la constipation, un travail d'accouchement difficile, un gros bĂ©bĂ©... Quels sont les symptĂŽmes des hĂ©morroĂŻdes ? Les symptĂŽmes de la maladie hĂ©morroĂŻdaire sont associĂ©s entre eux de maniĂšre variable d'une personne Ă  l'autre. Ils surviennent soit de façon aiguĂ« sous la forme d'une crise hĂ©morroĂŻdaire, soit de façon continue quand la maladie Ă©volue depuis longtemps. Les douleurs au niveau de l'anus Au quotidien, une gĂȘne au niveau de l'anus Tiraillements, brĂ»lures et dĂ©mangeaisons au niveau de l'anus perturbent le quotidien. La douleur de la crise hĂ©morroĂŻdaire La crise hĂ©morroĂŻdaire est douloureuse. Cette poussĂ©e congestive s'accompagne de sensations de chaleur, de gonflement et de pesanteur au niveau de l'anus. Ces douleurs sont aggravĂ©es par la ou l'exercice physique et soulagĂ©es par la position allongĂ©e. Elles durent de 2 Ă  4 jours. La crise hĂ©morroĂŻdaire associe aux douleurs des saignements par l'anus et un prolapsus des hĂ©morroĂŻdes. Elle peut se compliquer de hĂ©morroĂŻdaire. Les saignements de sang rouge par l'anus ou rectorragies Les hĂ©morroĂŻdes peuvent suinter ou saigner aprĂšs le passage aux toilettes. Du sang rouge rectorragie apparaĂźt dans ou aprĂšs les selles. Le saignement est d'importance variable quelques traces rouges sur le papier toilette ; saignement au goutte Ă  goutte ; Ă©claboussures de sang sur la cuvette des WC ; parfois saignement tachant les sous-vĂȘtements. Le saignement est intermittent et cĂšde automatiquement lors de la fermeture de l’anus aprĂšs la dĂ©fĂ©cation. Ce saignement est indolore, contrairement au saignement liĂ© Ă  la fissure anale. Les tumĂ©factions des hĂ©morroĂŻdes par l'anus prolapsus ou procidence des hĂ©morroĂŻdes Le prolapsus signifie que les hĂ©morroĂŻdes internes s'extĂ©riorisent par l'orifice de l'anus. On parle de procidence des hĂ©morroĂŻdes. La personne perçoit une tumĂ©faction perçue au niveau de l'anus qui peut survenir aprĂšs une selle ou lors d'un effort ; de façon permanente si les hĂ©morroĂŻdes Ă©voluent depuis longtemps. Cette tumĂ©faction peut se rĂ©intĂ©grer spontanĂ©ment ou ĂȘtre refoulĂ©e dans le canal anal par la personne. Ce prolapsus peut devenir permanent et il est alors responsable d'une gĂȘne, de suintements, de brĂ»lures et de dĂ©mangeaisons anales prurit anal. La thrombose des hĂ©morroĂŻdes externes La thrombose des hĂ©morroĂŻdes externes est due Ă  la prĂ©sence d’un caillot sanguin Ă  l’intĂ©rieur de l’hĂ©morroĂŻde. Elle se traduit par des douleurs intenses et l'apparition brutale d'une tumĂ©faction bleutĂ©e trĂšs douloureuse, siĂ©geant Ă  l'entrĂ©e de l'anus. Cette tumĂ©faction est souvent entourĂ©e d'une zone trĂšs inflammatoire ƓdĂ©matiĂ©e, rouge et douloureuse. Cette thrombose survient plutĂŽt aprĂšs un exercice physique important cyclisme par exemple ou un traumatisme accouchement. Le caillot de sang ne migre pas, il n'y a donc pas de risque d'embolie pulmonaire. La thrombose des hĂ©morroĂŻdes internes est plus rare. Rectorragie, prurit anal... des symptĂŽmes prĂ©sents dans d'autres maladies D’autres maladies de l’anus ou de l’intestin peuvent donner des symptĂŽmes identiques Ă  ceux des hĂ©morroĂŻdes prurit, sang dans les selles, etc.. Un avis mĂ©dical est indispensable. Comment Ă©volue la maladie hĂ©morroĂŻdaire ? La plupart des crises douloureuses hĂ©morroĂŻdaires s’attĂ©nuent et disparaissent d'elles-mĂȘmes, en quelques jours. Toutefois, elles ont tendance Ă  rĂ©apparaĂźtre. La hĂ©morroĂŻdaire nĂ©cessite un traitement chirurgical et la guĂ©rison survient en 5 Ă  15 jours. Si la maladie hĂ©morroĂŻdaire Ă©volue sur plusieurs annĂ©es, les symptĂŽmes deviennent trĂšs gĂȘnants Les douleurs et les dĂ©mangeaisons anales peuvent ĂȘtre quotidiennes. Des suintements muco-glaireux tachent les sous-vĂȘtements. Si les saignements sont rĂ©pĂ©tĂ©s, ils peuvent ĂȘtre responsables d’une anĂ©mie. En cas de prolapsus, celui-ci peut devenir permanent, ne pouvant pas ĂȘtre refoulĂ© dans le canal anal. Des troubles de la peuvent apparaĂźtre et ĂȘtre gĂȘnants. C’est pourquoi il est important de consulter son mĂ©decin traitant pour connaĂźtre les traitements possibles si les symptĂŽmes persistent ou rĂ©apparaissent souvent. Les hĂ©morroĂŻdes n'entraĂźnent pas de complications graves pour la santĂ©. VidĂ©o Les hĂ©morroĂŻdes
Cetype d’hĂ©morroĂŻdes est classĂ© en 4 diffĂ©rents stades selon leur taille (du plus petit au plus grand) : Stade 1 : Les hĂ©morroĂŻdes sont minuscules et ne dĂ©passent pas du rectum, bien qu
L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser est l’un des traitements les plus populaires contre les hĂ©morroĂŻdes. Cette mĂ©thode est gĂ©nĂ©ralement indiquĂ©e pour les hĂ©morroĂŻdes de grade 2, 3 et 4. Par rapport Ă  la chirurgie ouverte traditionnelle, la chirurgie au laser a un faible niveau invasif, moins de douleur, de saignement, un temps de rĂ©cupĂ©ration rapide et avec peu de complications postopĂ©ratoires. Qu’est-ce que l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser? Combien ça coĂ»te? Contents1 Qu’est-ce que l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser?2 Types de lasers utilisĂ©s pour couper les 1. Utilisation du laser CO2 pour couper les 2. HĂ©morroĂŻdectomie au laser ND3 Indications – Contre-indications4 ProcĂ©dure d’élimination des hĂ©morroĂŻdes au 1. Examen 2. DĂ©coupe laser des 3. Soins aprĂšs avoir coupĂ© les hĂ©morroĂŻdes5 Combien coĂ»te l’élimination des hĂ©morroĂŻdes au laser?6 La chirurgie laser des hĂ©morroĂŻdes est-elle dangereuse ?7 Avantages et inconvĂ©nients de l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser8 PrĂ©vention des rĂ©cidives d’hĂ©morroĂŻdes aprĂšs hĂ©morroĂŻdectomie au laser9 OĂč couper les hĂ©morroĂŻdes par mĂ©thode laser ? Qu’est-ce que l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser? L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser est une technique d’amplification de la lumiĂšre en stimulant le rayonnement, puis en utilisant la lumiĂšre directement ou indirectement sur les hĂ©morroĂŻdes pour Ă©liminer ou dĂ©truire le tissu hĂ©morroĂŻdaire. Le type de laser choisi pour l’élimination des hĂ©morroĂŻdes dĂ©pend du type d’hĂ©morroĂŻde, de la taille de l’hĂ©morroĂŻde et de la capacitĂ© financiĂšre du patient. Cette mĂ©thode utilise la lumiĂšre pour Ă©liminer les hĂ©morroĂŻdes, elle est donc moins invasive que les techniques chirurgicales conventionnelles. De plus, cette mĂ©thode provoque moins de douleur pendant la procĂ©dure et la pĂ©riode postopĂ©ratoire, et en mĂȘme temps, rĂ©duit la quantitĂ© de saignement et rĂ©duit le risque de complications postopĂ©ratoires. Types de lasers utilisĂ©s pour couper les hĂ©morroĂŻdes Actuellement, il existe de nombreux types de lasers utilisĂ©s en mĂ©decine. Pour l’hĂ©morroĂŻdectomie, votre mĂ©decin peut utiliser l’un des lasers suivants 1. Utilisation du laser CO2 pour couper les hĂ©morroĂŻdes Le laser CO2 est un faisceau laser gĂ©nĂ©rĂ© par un fort courant Ă©lectrique Ă  travers un systĂšme de lentilles contenant du CO2. À ce moment, un fort courant Ă©lectrique stimulera la lentille contenant du CO2 pour produire une lumiĂšre incolore avec un faisceau Ă©troit pour effectuer l’élimination des hĂ©morroĂŻdes. AprĂšs avoir coupĂ© l’hĂ©morroĂŻde, le mĂ©decin utilisera un laser en mode Ă©vaporation pour Ă©liminer complĂštement le tissu hĂ©morroĂŻdaire attachĂ© Ă  la muqueuse du canal anal-rectal. 2. HĂ©morroĂŻdectomie au laser ND Le laser ND est capable de pĂ©nĂ©trer dans la rĂ©gion anale et d’éliminer indirectement les hĂ©morroĂŻdes. Ce laser n’entre pas en contact direct avec l’hĂ©morroĂŻde, il y a donc moins de saignement et moins d’invasivitĂ©. Bien que trĂšs sĂ»rs, en raison de l’exposition indirecte, les lasers ND peuvent ne pas Ă©liminer complĂštement les hĂ©morroĂŻdes et prĂ©senter un risque Ă©levĂ© de rĂ©cidive. Actuellement, les lasers ND sont principalement appliquĂ©s aux petites hĂ©morroĂŻdes et aux patients Ă  haut risque de saignement. Pour les grosses hĂ©morroĂŻdes, les mĂ©decins prĂ©fĂšrent souvent utiliser un laser CO2 pour Ă©liminer complĂštement l’hĂ©morroĂŻde et retirer le tissu hĂ©morroĂŻdaire restant sur le canal anal. Indications – Contre-indications L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser est indiquĂ©e dans les cas suivants La chirurgie des hĂ©morroĂŻdes au laser est indiquĂ©e pour les stades 2, 3 et 4 de la maladie Les hĂ©morroĂŻdes de grade 3 et 4 provoquent des symptĂŽmes graves et affectent gravement la qualitĂ© de vie HĂ©morroĂŻdes de grade 2 insensibles aux mĂ©dicaments, aux changements de mode de vie et aux interventions procĂ©durales invasives La chirurgie des hĂ©morroĂŻdes au laser est relativement sĂ»re, il n’y a donc pas de contre-indication absolue. Cependant, pour prĂ©venir les risques et les complications, il est conseillĂ© d’informer votre mĂ©decin de votre Ă©tat de santĂ© et de vos antĂ©cĂ©dents d’allergie avant d’utiliser cette mĂ©thode. ProcĂ©dure d’élimination des hĂ©morroĂŻdes au laser L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser est une technique chirurgicale peu invasive, moins douloureuse et rapide. Le processus de mise en Ɠuvre de cette mĂ©thode comprend 3 Ă©tapes principales 1. Examen prĂ©implantatoire Avant l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser, le mĂ©decin prescrira un examen rectal – examen anal, endoscopie gastro-intestinale infĂ©rieure et analyses de sang pour Ă©valuer la taille de l’hĂ©morroĂŻde, exclure le risque de polypes du cĂŽlon / cancer du rectum et dĂ©terminer la capacitĂ© de coagulation sanguine du patient. AprĂšs avoir eu les rĂ©sultats du diagnostic, le mĂ©decin donnera des conseils prĂ©cis sur le principe de fonctionnement de la mĂ©thode laser, les bĂ©nĂ©fices, les risques qui l’accompagnent et le coĂ»t de mise en Ɠuvre. L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser est rĂ©alisĂ©e avec la prescription du mĂ©decin et le consentement du patient. Cette mĂ©thode est peu invasive, provoque moins de douleurs et de saignements, il n’est donc pas nĂ©cessaire de s’abstenir avant de pratiquer. Cependant, par prĂ©caution, le mĂ©decin peut proposer au patient d’arrĂȘter la consommation d’alcool, de tabac et de mĂ©dicaments aux propriĂ©tĂ©s antiplaquettaires anticoagulants, Aspirine, OmĂ©ga 3, 
. 2. DĂ©coupe laser des hĂ©morroĂŻdes L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser est une procĂ©dure ambulatoire avec des Ă©tapes relativement simples. L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser est rĂ©alisĂ©e dans l’ordre suivant La chirurgie des hĂ©morroĂŻdes au laser a une procĂ©dure relativement simple et un temps de mise en Ɠuvre rapide Le mĂ©decin administre un anesthĂ©sique local dans la veine rectale Placer le patient en dĂ©cubitus dorsal et utiliser le laser appropriĂ© pour retirer/dĂ©truire les tissus hĂ©morroĂŻdaires AprĂšs l’hĂ©morroĂŻdectomie, le patient sera transfĂ©rĂ© dans le service AprĂšs quelques heures, le mĂ©decin examinera la coupure et renverra le patient chez lui le jour mĂȘme s’il n’y a pas d’anomalies 3. Soins aprĂšs avoir coupĂ© les hĂ©morroĂŻdes L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser est peu invasive, provoque moins de douleur, de saignement et a un temps de rĂ©cupĂ©ration rapide. Par consĂ©quent, le rĂ©gime de soins pour cette technique n’est gĂ©nĂ©ralement pas aussi strict que la coupe des hĂ©morroĂŻdes avec les mĂ©thodes traditionnelles de chirurgie ouverte. AprĂšs la brĂ»lure des hĂ©morroĂŻdes au laser, vous devez prendre le temps de vous reposer, manger avec modĂ©ration et faire de l’exercice doucement Soins aprĂšs une hĂ©morroĂŻdectomie au laser Vous devez Ă©viter de manger et de boire pendant 4 Ă  8 heures aprĂšs la chirurgie. PassĂ© ce dĂ©lai, vous pouvez manger et boire normalement, mais vous devez Ă©viter les aliments Ă©picĂ©s chauds, qui peuvent facilement provoquer de la diarrhĂ©e et de la constipation. Prenez du temps pour vous reposer et faire de l’exercice lĂ©ger pendant les premiers jours aprĂšs la chirurgie. Utilisez un gant de toilette propre pour essuyer l’anus rĂ©guliĂšrement afin de prĂ©venir l’infection. Ne pas tremper l’anus car cette habitude peut ralentir la cicatrisation de l’incision et augmenter le risque d’ulcĂšres. Prenez des analgĂ©siques et des antibiotiques pendant 3 Ă  5 jours selon les directives de votre mĂ©decin. Ne consommez pas d’alcool, de stimulants et de fumĂ©e aprĂšs une chirurgie des hĂ©morroĂŻdes. Limitez les activitĂ©s qui augmentent la pression sur les veines rectales, telles que s’accroupir, soulever des charges lourdes, un travail intense et le sexe anal. Construire un rĂ©gime scientifique pour amĂ©liorer la santĂ©, renforcer le systĂšme immunitaire et aider Ă  rĂ©duire la pression sur l’incision dans le rectum – anus. Visitez selon le rendez-vous du mĂ©decin ou allez Ă  l’hĂŽpital pour vĂ©rifier s’il y a des signes anormaux. Combien coĂ»te l’élimination des hĂ©morroĂŻdes au laser? Le coĂ»t de l’élimination des hĂ©morroĂŻdes au laser varie gĂ©nĂ©ralement de 4 Ă  10 000 000 VND/heure. Ce coĂ»t n’est pas trop Ă©levĂ©, mais il n’est pas non plus faible par rapport Ă  de nombreuses autres mĂ©thodes. Les patients doivent faire des recherches approfondies pour obtenir les informations les plus prĂ©cises. En effet, le coĂ»t de la chirurgie est souvent hĂ©tĂ©rogĂšne selon les cas en raison des facteurs suivants Taille des hĂ©morroĂŻdes Les cas avec de grosses hĂ©morroĂŻdes, plusieurs hĂ©morroĂŻdes secondaires ou des hĂ©morroĂŻdes en anneau ont souvent des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s que ceux avec seulement 1 hĂ©morroĂŻde et une petite taille d’hĂ©morroĂŻdes. DĂ©pend du type de laser Le coĂ»t de l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser dĂ©pend du type de laser choisi. Les Ă©tablissements mĂ©dicaux effectuent Les coĂ»ts de traitement dans les hĂŽpitaux publics sont gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieurs Ă  ceux des cliniques et des hĂŽpitaux privĂ©s. De plus, les coĂ»ts peuvent Ă©galement augmenter considĂ©rablement s’ils sont effectuĂ©s dans des hĂŽpitaux dotĂ©s d’installations spacieuses, d’équipements mĂ©dicaux modernes et de mĂ©decins qualifiĂ©s. Assurance santĂ© Si elle est effectuĂ©e dans le bon hĂŽpital public, l’assurance maladie peut couvrir une partie du coĂ»t de l’hĂ©morroĂŻdectomie. Pour connaĂźtre le coĂ»t exact de l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser, les patients doivent parler directement avec le personnel mĂ©dical ou des spĂ©cialistes. Cependant, en plus du coĂ»t de la coupe des hĂ©morroĂŻdes, il est nĂ©cessaire de budgĂ©tiser les frais mĂ©dicaux et le rĂ©examen. La chirurgie laser des hĂ©morroĂŻdes est-elle dangereuse ? L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser a une sĂ©curitĂ© Ă©levĂ©e, un faible pouvoir invasif, moins de douleur et un temps de rĂ©cupĂ©ration plus rapide que l’hĂ©morroĂŻdectomie traditionnelle. De plus, cette mĂ©thode a une procĂ©dure assez simple, un temps de chirurgie rapide et presque aucun sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital. L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser peut provoquer une inflammation, des saignements prolongĂ©s, une fissure anale et la rĂ©currence des hĂ©morroĂŻdes Cependant, dans de rares cas, l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser peut entraĂźner certains effets tels que des saignements prolongĂ©s, une infection, des fissures anales, des douleurs anales et la rĂ©currence des hĂ©morroĂŻdes. Par consĂ©quent, lorsque vous remarquez des manifestations inhabituelles dans la pĂ©riode postopĂ©ratoire, il est nĂ©cessaire de rechercher activement des soins mĂ©dicaux pour un examen et un traitement en temps opportun. Les statistiques montrent que la majoritĂ© des cas de complications postopĂ©ratoires proviennent d’erreurs dans le processus de soins. Par consĂ©quent, pour prĂ©venir les complications, les patients doivent adopter des habitudes de soins saines et scientifiques. Contactez un spĂ©cialiste – Obtenez la meilleure consultation de traitement des hĂ©morroĂŻdes Avantages et inconvĂ©nients de l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser Chaque mĂ©thode de traitement prĂ©sente certains avantages et risques. Par consĂ©quent, les patients doivent peser les avantages et les inconvĂ©nients pour choisir la bonne mĂ©thode en fonction de leur Ă©tat de santĂ©, du stade de la maladie et de leur capacitĂ© financiĂšre. Avantages de l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser Faible invasivitĂ©, moins de douleur et de saignement pendant la procĂ©dure Temps de rĂ©cupĂ©ration rapide, moins de complications aprĂšs la chirurgie La plupart peuvent rentrer chez eux dans la journĂ©e et trĂšs peu doivent rester Ă  l’hĂŽpital Apporte un effet significatif sur les hĂ©morroĂŻdes de grade 2 et 3 InconvĂ©nients de l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser Peut ne pas ĂȘtre efficace pour certains cas d’hĂ©morroĂŻdes internes de grade 4 Il existe toujours la possibilitĂ© de certaines complications postopĂ©ratoires telles que des saignements prolongĂ©s, des douleurs anales et des infections. Dans certains cas, les hĂ©morroĂŻdes peuvent rĂ©apparaĂźtre aprĂšs quelques mois Voir plus 7 meilleurs traitements japonais contre les hĂ©morroĂŻdes appliquer, mettre, boire PrĂ©vention des rĂ©cidives d’hĂ©morroĂŻdes aprĂšs hĂ©morroĂŻdectomie au laser L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser peut ne pas Ă©liminer complĂštement le tissu hĂ©morroĂŻdaire comme la chirurgie traditionnelle. Par consĂ©quent, aprĂšs avoir exĂ©cutĂ© cette mĂ©thode, les patients doivent activement prĂ©venir les rĂ©cidives avec certaines des mesures suivantes Buvez suffisamment 2 litres d’eau/jour, ajoutez plus de lĂ©gumes verts, tubercules, fruits, lĂ©gumineuses, cĂ©rĂ©ales,
 pour limiter la constipation – un des facteurs qui augmente le risque d’hĂ©morroĂŻdes. Ayez une alimentation saine et faites de l’exercice rĂ©guliĂšrement pour maintenir un poids santĂ©, contrĂŽler votre poids et rĂ©duire la pression sur les veines anorectales. Besoin d’aller aux toilettes dĂšs qu’il y a besoin, ne pas retenir les selles et pratiquer l’habitude de dĂ©fĂ©quer dans un laps de temps dĂ©terminĂ©. Changez les habitudes qui augmentent la pression sur la rĂ©gion anale, comme l’accroupissement, les rapports anaux, le levage de charges lourdes ou le surmenage. Vous devez vĂ©rifier votre santĂ© 1 Ă  2 fois par an pour dĂ©tecter et traiter rapidement en cas d’hĂ©morroĂŻdes rĂ©currentes. OĂč couper les hĂ©morroĂŻdes par mĂ©thode laser ? L’hĂ©morroĂŻdectomie au laser dans des cliniques avec un Ă©quipement et des installations inadĂ©quats et des mĂ©decins mal formĂ©s peut entraĂźner de graves complications postopĂ©ratoires. Par consĂ©quent, les patients doivent ĂȘtre prudents lors du choix d’un emplacement pour l’examen et le traitement. OĂč devrait ĂȘtre le traitement au laser des hĂ©morroĂŻdes ? Voici quelques grands hĂŽpitaux Ă  HanoĂŻ et Ho Chi Minh-Ville qui pratiquent l’hĂ©morroĂŻdectomie au laser HĂŽpital de l’UniversitĂ© de mĂ©decine et de pharmacie de HanoĂŻ Adresse 1, rue Ton That Tung, quartier Kim Lien, district de Dong Da, HanoĂŻ. TĂ©l 024 3574 7788 – 0982 873 112. Horaires de travail 7h00 – 16h30 du lundi au vendredi et samedi matin. HĂŽpital Bach Mai Adresse 78, rue Giai Phong, district de Dong Da, HanoĂŻ. TĂ©l 024 3869 3731. Horaires de travail 7h00 – 17h00 tous les jours de la semaine. HĂŽpital Vietnam-Allemagne Adresse 40, rue Trang Thi, rue Hang Bong, district de Hoan Kiem, HanoĂŻ. TĂ©l 024 382 53 531. Horaires de travail 7h00 – 17h00 du lundi au vendredi. HĂŽpital Cho Ray Adresse 201B, rue Nguyen Chi Thanh, quartier 12, district 5, Ho Chi Minh-Ville. TĂ©l 028 3855 4137. Horaires de travail 7h00 – 16h00 du lundi au vendredi et samedi matin. Ho Chi Minh City University of Medicine and Pharmacy Hospital Adresse 215, rue Hong Bang, quartier 11, district 5, HĂŽ-Chi-Minh-Ville. TĂ©l 028 3855 4269. Horaires de travail 6h30 – 16h30 du lundi au vendredi et 6h30 – 12h00 le samedi. Ci-dessus se trouvent les informations de base sur la mĂ©thode d’élimination des hĂ©morroĂŻdes au laser. EspĂ©rons que grĂące Ă  cet article, les patients pourront mieux comprendre les indications, les procĂ©dures et les coĂ»ts d’exĂ©cution de cette mĂ©thode. Cependant, afin de choisir le traitement le plus optimal, il est conseillĂ© de procĂ©der Ă  un examen et de discuter directement avec un spĂ©cialiste. Explore plus AprĂšs chirurgie des hĂ©morroĂŻdes comment soigner, manger, s’abstenir 7 façons de traiter les hĂ©morroĂŻdes avec des plantes mĂ©dicinales trĂšs efficaces
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Vous avez des cicatrices suite Ă  des brĂ»lures ? Vous ĂȘtes Ă  la recherche de solutions efficaces afin de soigner ces lĂ©sions ? En France, il y a 200 000 personnes brĂ»lĂ©es chaque annĂ©e selon la SĂ©curitĂ© Sociale. La complication principale des brĂ»lures est la cicatrice 77% des personnes Ă  la suite de brĂ»lure prĂ©sentent une cicatrice selon Ault et Al. 2017. En 2004, plus de 11 millions de personnes dans le monde ayant Ă©tĂ© brĂ»lĂ©es ont du subir des soins mĂ©dicaux LUCAS a Ă©tudiĂ© les cicatrices occasionnĂ©es par les brĂ»lures puis mis en pratique ses connaissances auprĂšs de ses patients. Il vous livre son lui, nous rĂ©fĂ©rençons de nombreux ostĂ©opathes en France, formĂ©s et compĂ©tents sur le traitement naturel des cicatrices aprĂšs brĂ»lures. En vue de rĂ©server une consultation auprĂšs d'un ostĂ©opathe agréé, pensez Ă  formuler les raisons de votre demande. Une brĂ»lure c’est quoi ? L’OMS dĂ©finit la brĂ»lure comme Ă©tant une lĂ©sion de la peau ou d’un autre tissu organique principalement causĂ©e par la chaleur ou les rayonnements, la radioactivitĂ©, l’électricitĂ©, la friction ou le contact avec des produits chimiques ». Les diffĂ©rents degrĂ©s d’une brĂ»lure Il existe 3 types de degrĂ©s de brulures. BrĂ»lure au 1er degrĂ© une atteinte superficielle de l’épiderme associant rougeur, chaleur et douleur. La durĂ©e de guĂ©rison prend environ une semaine et il n’y a pas de cicatrice au niveau de la zone lĂ©sĂ©e. BrĂ»lure au 2Ăšme degrĂ© superficiel destruction totale de l’épiderme avec comme symptĂŽmes la rougeur, de la sensibilitĂ© et des phlyctĂšnes. Dans ce cas la cicatrisation peut prendre jusqu’à deux ou trois semaines. BrĂ»lure au 2Ăšme degrĂ© profond Destruction de l’épiderme basal ainsi qu’une partie du derme. La peau est blanche voire rosĂ©e signifiant une destruction des vaisseaux sanguins. On peut avoir une baisse de sensibilitĂ© ainsi que des phlyctĂšnes rompues. La cicatrisation sera longue et une trace de cicatrice sera toujours prĂ©sente. Brulure au 3e degrĂ© la plus grave elles touche la totalitĂ© de la peau et des tissus sous cutanĂ©s. A l’endroit de la brĂ»lure, la peau est noire voire marron, il y a une anesthĂ©sie totale de la zone avec une nĂ©crose adhĂ©rente pouvant ĂȘtre une source d’infection. Aucune cicatrisation ne sera possible Ă  ce degrĂ© de brĂ»lure. Une greffe de peau sera alors effectuĂ©e pour permettre une reconstitution de celle-ci. Les bons gestes Ă  adopter aprĂšs une brĂ»lure La conduite Ă  adopter aprĂšs une brĂ»lure dĂ©pend de son degrĂ© de gravitĂ© J’ai une rougeur peu Ă©tendue, cloque dont la surface est plus petite que la paume de ma main » Ma brĂ»lure est simple Je dois refroidir la surface brĂ»lĂ©e immĂ©diatement Ă  l’eau froide 15 ou 20°C pendant au moins 15 minutes,protĂ©ger la brĂ»lure par un pansement,demander conseil Ă  mon mĂ©decin ou pharmacien avant d’appliquer une crĂšme sur la zone brĂ»lĂ©e. J’ai une rougeur peu Ă©tendue, cloque dont la surface est plus grande que la paume de ma main. Au niveau de ma face, bouche, nez, mains ou prĂšs d’un orifice. Dont l’aspect est noirĂątre » Ma brĂ»lure est grave Je dois refroidir la surface brĂ»lĂ©e immĂ©diatement Ă  l’eau froide 15 ou 20°C pendant au moins 15 minutes. Retirer mes vĂȘtements pendant l’arrosage,appeler le SAMU et suivre les consignes donnĂ©es par le mĂ©decin. Ma brĂ»lure va-t-elle rester longtemps ? La durée de guĂ©rison » d’une brĂ»lure est de 10 jours, elle varie en fonction de l’épaisseur de la peau. L’inflammation se poursuit avec une poussĂ©e 20 jours aprĂšs atteignant son maximum au 40e ou 50e jour. AprĂšs 60 jours l’inflammation diminue, mais l’évolution peut atteindre 2 ans en cas de cicatrice hypertrophique voire ne jamais diminuer en cas de cicatrice chĂ©loĂŻde. Cicatrices comprendre leur apparition aprĂšs la brĂ»lure Qu’est-ce que la cicatrisation ? La cicatrisation est le mode de dĂ©fense de l'organisme. L’objectif est de rĂ©parer le tissu afin de rĂ©tablir sa solution de continuitĂ©. Ce processus dĂ©pend de l'Ă©tendue de la lĂ©sion. La cicatrisation peut dĂ©passer la capacitĂ© de régénération » de l'organe. Cela aboutit Ă  la crĂ©ation d’une cicatrice pathologique. J’ai entendu parler de la cicatrice hypertrophique, qu’est-ce que c’est ? » Lorsque le processus de guĂ©rison n’est pas fini en profondeur contrairement Ă  la surface, c’est ce qu’on appelle une cicatrice hypertrophique. Elle permet Ă  la peau de retrouver sa capacitĂ© de protection grĂące Ă  une formation de tissus fibreux cicatriciels. Cependant, ce surplus de tissus fibreux peut crĂ©er une gĂȘne esthĂ©tique mais Ă©galement une gĂȘne fonctionnelle. Dans les cicatrices hypertrophiques, il existe une phase inflammatoire pouvant perdurer de 4 Ă  6 mois pour ensuite rĂ©gresser lentement sur une pĂ©riode de 18 Ă  24 mois. Comment limiter l'apparition des cicatrices aprĂšs la brĂ»lure ? Les facteurs favorisant une cicatrice pathologique certains patients sont Ă  risque, par exemple s’il y a une prĂ©sence d’anomalie de synthĂšse ou un dĂ©ficit de la nĂ©o-vascularisation,des zones cutanĂ©es peuvent ĂȘtre Ă  risque. C’est le cas des lobes de l’oreille, du menton par profondeur de la fibrose cicatricielle peut favoriser une cicatrice pathologique. Les conseils de l’ostĂ©opathe Ă  l'apparition de cicatrices causĂ©es par une brĂ»lure ne pas se gratter ou percer une cloque car elle protĂšge la brĂ»lure,effectuer de petits massages circulaires autour de la plaie Ă  l’aide de crĂšme cicatricielle pendant plusieurs mois,effectuer des Ă©tirements de maniĂšre rĂ©guliĂšre afin de favoriser une bonne circulation,privilĂ©gier une alimentation riche en vitamine A.,Ă©viter le soleil,Ă©viter le tabac,adopter une alimentation Ă©quilibrĂ©e. Les traitements naturels efficaces aprĂšs la brĂ»lure Les traitements mĂ©dicaux usuels les plus connus sont le laser infrarouge, les corticoĂŻdes, la mĂ©sothĂ©rapie, radiothĂ©rapie ou cryothĂ©rapie. Il existe d’autres traitements naturels qui sont bĂ©nĂ©fiques La kinĂ©sithĂ©rapie la kinĂ©sithĂ©rapie est une profession de santĂ© prĂ©sente lors de la rééducation des personnes brĂ»lĂ©es. Le praticien peut mettre en place des vĂȘtements compressifs, des massages ou des mobilisations pour les adhĂ©rences. Il montre des postures permettant de mettre en tension la peau saine et cicatrisĂ©e afin de redonner de la souplesse Ă  la cicatrice. BrĂ»lure les bienfaits de l'ostĂ©opathie sur les cicatrices L’ostĂ©opathie efficace sur diffĂ©rents types de cicatrices L’ostĂ©opathie, dans la prise en charge des cicatrices post brĂ»lure, a fait ses preuves ! Beaucoudray 2016 en rĂ©alisant un traitement ostĂ©opathique sur des adhĂ©rences cicatricielles Ă  la suite d’une greffe de peau due Ă  une brulure du troisiĂšme degrĂ©, amĂ©liore l’image du corps et la sensibilitĂ© de la cicatrice. D’autres techniques ostĂ©opathiques comme le traitement myofascial amĂ©liore la qualitĂ© de la cicatrice et les douleurs fonctionnelles chez les femmes ayant une cĂ©sarienne Comesana, 2016. Pour prendre rendez-vous sur notre plateforme, afin de traiter efficacement vos cicatrices RĂ©server votre consultation Augmenter la permĂ©abilitĂ© capillaire Le but de l’ostĂ©opathie consiste Ă  favoriser la cicatrisation harmonieuse et d’éviter les cicatrices vicieuses. Il doit donc diminuer les rĂ©tractions en amĂ©liorant la circulation active. Les techniques utilisĂ©es par le praticien viseront Ă  augmenter la permĂ©abilitĂ© capillaire et favoriser une bonne circulation du flux lymphatique. Favoriser un effet circulatoire Le but premier de l’ostĂ©opathie est d’avoir un effet circulatoire mais aussi d’assouplir le tissu conjonctif, de rĂ©gĂ©nĂ©rer les fibres Ă©lastiques et de ralentir la tendance Ă  la fibrose. L’ostĂ©opathe peut effectuer un palper rouler en appliquant un soin cicatrisant afin de stimuler les fibroblastes. Le rĂŽle prĂ©ventif de l’ostĂ©opathe pour les cicatrices Il intĂšgre la cicatrice dans un schĂ©ma global, ainsi il pourra prĂ©venir l’apparition de douleurs futures causĂ©es par des adaptations ou compensations du corps.
LaRussie de Vladimir Poutine n'en finit pas de montrer les muscles avec des armes redoutables. La derniĂšre en date? Un super-laser capable de brĂ»ler les drones ennemis en plein vol. L'industrie de l'armement a souvent creusĂ© le sillon de l'innovation. C'est dans l'univers militaire que sont nĂ©s notamment Internet, le GPS ou encore le micro-ondes. Si l'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en Ă©vidence pour de nombreux pays l'importance de renforcer massivement leur stock d'armes, plutĂŽt que de surinvestir dans la technologie ultra-sophistiquĂ©e, la recherche et dĂ©veloppement R&D occupent toujours une bonne part du budget dĂ©fense des pays du monde d'horizon non exhaustif des derniĂšres innovations militaires prĂ©sentĂ©es au salon Eurosatory 2022, au parc des expositions de Paris Villepinte, ouvert jusqu'au dimanche 17 juillet. Un laser pour abattre les drones Helma-P », le laser anti-drone dĂ©veloppĂ© par la PME orlĂ©anaise Cilas peut dĂ©truire un engin civil dans un rayon d'un n'est pas encore les armes lasers de la Guerre des Ă©toiles mais on s'en rapproche. Helma-P », le laser anti-drone dĂ©veloppĂ© par la PME orlĂ©anaise Cilas, se couple Ă  un radar pour repĂ©rer ces petits objets volants. Une fois le drone dĂ©tectĂ©, le capteur optique de Helma-P » est capable de le verrouiller, le suivre sur une cinquantaine de kilomĂštres, et de l'identifier. L'opĂ©rateur peut alors dĂ©cider d'envoyer le rayon laser oĂč il le souhaite sur le moteur de l'engin, son aile ou encore sa camĂ©ra... afin de le laser, qui envoie en fait un point de chaleur, est efficace jusqu'Ă  un kilomĂštre de distance. Pour l'heure, il permet principalement de cibler des petits drones civils mais Cilas dĂ©veloppe un laser plus gros capable de dĂ©truire des missiles. Le laser est plus rapide Ă  mettre en place et ultra-prĂ©cis », comparĂ© Ă  un systĂšme de dĂ©fense sol-air classique, estime une porte-parole de la PME orlĂ©anaise, en passe de tomber dans les bras de MBDA et Safran . LĂ©ger et fonctionnant par temps de pluie, Helma-P » pourrait ainsi ĂȘtre installĂ© sur un navire de guerre. Voire sur un robot Ă  l'avenir. Un blindĂ© hybride pour avancer en silenceLe Scarabee, un blindĂ© lĂ©ger de reconnaissance dĂ©veloppĂ© par l'industriel français Aquus, est l'un des tous premiers vĂ©hicules militaires D'ici 2030 Ă  2040, tous les vĂ©hicules blindĂ©s seront hybrides... enfin, s'ils ne veulent pas ĂȘtre dĂ©classĂ©s », estime Martin Tollet, responsable des relations presse d'Arquus, l'ex-Renault Trucks DĂ©fense, filiale Ă  100 % du groupe suĂ©dois Volvo. Et pour cause, la multiplication des opĂ©rations demandĂ©es Ă  ce type de vĂ©hicules et les Ă©quipements Ă©lectroniques qu'ils doivent dĂ©sormais embarquer pour les rĂ©aliser les rendent trĂšs gourmands en Ă©nergie. Un char consomme en moyenne 40 litres d'essence Ă  l'heure et possĂšde une autonomie d'une journĂ©e », prĂ©cise le spĂ©cialiste. C'est pourquoi Arquus a Ă©quipĂ© son Scarabee d'un moteur hybride diesel/Ă©lectricitĂ©. Ce vĂ©hicule blindĂ© lĂ©ger de reconnaissance, commercialisable depuis cette annĂ©e, est un des tout premiers du genre. Il promet une nuit complĂšte en veille silencieuse et la derniĂšre dizaine de kilomĂštres pour quitter rapidement une zone de combat en silence complet ». Sur une mission de combat de trois jours, l'hybridation doit permettre d'Ă©conomiser 60 % d' quand les blindĂ©s tout Ă©lectriques ? Pour Arquus, c'est une impasse. Le potentiel Ă©nergĂ©tique d'un litre de fioul sera toujours supĂ©rieur Ă  un kilo de batterie », assure Martin Tollet. Un miroir pour s'entraĂźner Ă  tirer Ă  balles rĂ©ellesInstallĂ© dans une salle, partagĂ©e en deux par un mur balistique, le miroir Ice-Te dĂ©veloppĂ© par la start-up permet les forces d'intervention Ă  des situations de crise avec enlĂšvement, prise d'otages, par et mesurer l'effet d'un tir Ă  balle rĂ©elle sur une personne vivante. C'est ce que propose la start-up avec son miroir d'entraĂźnement Ice-Te. InstallĂ© dans une salle partagĂ©e en deux par un mur balistique, le miroir permet d'entraĂźner policiers, gendarmes et tous membres de forces spĂ©ciales Ă  des situations de crise avec enlĂšvement ou prise d'otages, par exemple », dĂ©taille Christophe Sirot, co-fondateur de l' cĂŽtĂ© de la piĂšce, des acteurs jouent une scĂšne. De l'autre, le policier, Ă©quipĂ© d'un bracelet mesurant sa frĂ©quence cardiaque, y assiste grĂące au miroir lui aussi balistique et flanquĂ© de plusieurs objectifs, dont deux camĂ©ras 3D. Cet exercice permet de prendre en compte le facteur humain, et le stress que cela peut provoquer. Car ce n'est pas la mĂȘme chose de tirer sur une cible en papier, ou au pistolet laser sur un Ă©cran que sur une cible vivante et Ă  balle rĂ©elle », dĂ©taille Christophe Sirot. Lorsque le policier tire, le miroir absorbe le projectile et les camĂ©ras enregistrent la trajectoire de tir. De quoi reconstituer a posteriori tous les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  l'analyse du tir angle, prĂ©cision, temps... . Une pour dĂ©tecter les drones dans les airsDeeplomatics, un module acoustique Ă©quipĂ© d'une intelligence artificielle permet de repĂ©rer un drone grĂące Ă  son de brĂ»ler au laser les drones en plein vol voir plus haut, encore faut-il les entendre arriver. Surtout s'ils doivent s'approcher d'une zone sensible comme une centrale nuclĂ©aire ou une prison », constate SĂ©bastien Hengy, de l'Institut de recherche franco-allemand de Saint-Louis ISL. Avec le Conservatoire national des arts et mĂ©tiers LeCnam et le laboratoire d'Eric Bavu, spĂ©cialiste de l'acoustique, ils ont mis au point Deeplomatics, un module acoustique Ă©quipĂ© d'une intelligence artificielle est un ensemble d'antennes microphoniques compactes, omnidirectionnelles et indĂ©pendantes » d'une portĂ©e de 300 mĂštres chacune, explique l'Agence innovation dĂ©fense qui a supervisĂ© le projet. Ce module permet de dĂ©tecter, suivre la trajectoire et identifier des drones dans un environnement complexe, comme des zones avec du relief ou des zones pĂ©riurbaines et urbaines ». Surtout, l' a appris Ă  reconnaĂźtre et isoler le discret bourdonnement des drones Ă©lectrique parmi la foule d'autres bruits qui pĂ©nalisent les radars projet portĂ© par LeCnam, encore au stade de la recherche, affiche un taux de dĂ©tection de drones supĂ©rieur Ă  95 % et une reconnaissance du modĂšle de 85 %. DĂ©sormais, Deeplomatics cherche un partenaire industriel pour dĂ©velopper la portĂ©e de l'acoustique. Des verres anti-pluie pour les jumelles Ă  vision noctuneLe papillon Greta Oto, dont les ailes transparentes ne retiennent pas la pluie, a inspirĂ© les chercheurs du projet d'optiques anti-pluie le rĂȘve de tous les propriĂ©taires de lunettes pouvoir les porter quand il pleut. C'est aussi l'objet du projet F-Mars, soutenu par l'Agence de l'innovation de l'armĂ©e et ThalĂšs Research & Technology. L'enjeu Ă©tait de proposer une solution pĂ©renne, inspirĂ©e du biomimĂ©tisme, pour Ă©viter l'accumulation d'eau sur l'optique frontale des jumelles de vision nocturne », par exemple, note l'Agence sur son site. Mais aussi sur toutes les camĂ©ras radars des navires de l'armĂ©e ou encore les visiĂšres des soldats...Pour y parvenir, nous nous sommes inspirĂ©s de la feuille de lotus qui prĂ©sente des caractĂ©ristiques de superhydrophobie », dĂ©taille RaphaĂ«l Guillemet, ingĂ©nieur chez ThalĂšs chargĂ© du projet. A cause d'une rugositĂ© au niveau nanomĂ©trique, les gouttes d'eau ne restent pas Ă  la surface de cette feuille. Les optiques dĂ©veloppĂ©es dans le cadre du projet F-Mars reproduisent cet effet fakir » empĂȘchant l'eau de s'accumuler. Pour que le verre dĂ©veloppĂ© n'ait aucun reflet, les ingĂ©nieurs ont copiĂ© le papillon Greta Oro, prĂ©sent en AmĂ©rique centrale, dont les ailes sont double technologie permet d'obtenir des optiques anti-pluie, antibuĂ©e et autonettoyante, les gouttes d'eau emportant les saletĂ©s Ă  la surface du verre », assure RaphaĂ«l Guillemet. DĂ©but 2022, le projet avait atteint un stade de prototypage et l'Agence de l'innovation sont dĂ©sormais en discussion avec des groupes français de microĂ©lectroniques pour une ligne pilote de production industrielle d'ici trois ans. A terme, cette technologie pourrait s'appliquer Ă  des usages civils, pour les lunettes ou les Ă©crans de tĂ©lĂ©phones portables notamment. Une valise pour dĂ©tecter partout les faux documentsLa valise d'Oneex, dotĂ©e d'une autonomie de 12 heures, permet de scanner jusqu'Ă  la puce intĂ©grĂ©e aux documents d'identitĂ©sOneexxVoilĂ  un Ă©quipement qui aurait peut-ĂȘtre permis d'Ă©viter les dĂ©bordements du Stade de France, fin mai. Encore aurait-il fallu que les billets du match soient liĂ©s Ă  un document d'identitĂ© », prĂ©cise Pierre Bertin, un des co-fondateur d'Oneex. Cette start-up clermontoise a en effet dĂ©veloppĂ© et mis en vente une valise permettant d'analyser les documents d'identitĂ© de maniĂšre simple et valise, dotĂ©e d'une autonomie de 12 heures, permet de scanner jusqu'Ă  la puce intĂ©grĂ©e aux documents d'identitĂ©s. Elle est mĂȘme en mesure de reconnaĂźtre des piĂšces d'identitĂ© Ă©trangĂšres anciennes ou peu courantes grĂące Ă  sa vaste base de donnĂ©es Ă  laquelle elle est connectĂ©e. Oneex, qui dĂ©veloppe Ă©galement une version fixe de bureau, a dĂ©jĂ  installĂ© son systĂšme aux Galeries Lafayette, par exemple, pour vĂ©rifier l'identitĂ© des fournisseurs. Mais aussi au Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives CEA, ainsi qu'au ministĂšre des ArmĂ©es.
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HĂ©morroĂŻdes la consultation mĂ©dicale HĂ©morroĂŻdes les rĂšgles hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques sont indispensables Les mĂ©dicaments contre les hĂ©morroĂŻdes Le traitement mĂ©dical des hĂ©morroĂŻdes a pour objectif de faire disparaĂźtre ou de rĂ©duire les symptĂŽmes en termes d'intensitĂ©, de durĂ©e, de frĂ©quence. Il est utilisĂ© sur de courtes pĂ©riodes de une Ă  deux semaines. Les laxatifs Les laxatifs peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour lutter contre la constipation de lest, osmotiques, lubrifiants qui aggrave la maladie hĂ©morroĂŻdaire. Les mĂ©dicaments Ă  usage local pour soulager une crise d'hĂ©morroĂŻdes Souvent utilisĂ©s en automĂ©dication, ces mĂ©dicaments, sous forme de crĂšmes ou de suppositoires Ă  usage local, ont un rĂŽle apaisant des hĂ©morroĂŻdes en raison de leurs propriĂ©tĂ©s dĂ©congestionnante, anesthĂ©siante, lubrifiante facilitant la et anti-inflammatoire. Ils rĂ©alisent un pansement protĂ©geant la contre l’agression des selles. Ces produits peuvent ĂȘtre obtenus sans ordonnance, sauf ceux contenant des corticoĂŻdes dont l'usage ne doit pas ĂȘtre prolongĂ©. HĂ©morroĂŻdes les mĂ©dicaments veinotoniques sont-ils utiles ? Ces mĂ©dicaments, pris par voie orale, peuvent ĂȘtre utilisĂ©s en cure courte pour le traitement de la crise hĂ©morroĂŻdaire. Il n'y a pas d'intĂ©rĂȘt Ă  associer des veinotoniques entre eux, ni Ă  les utiliser de maniĂšre prolongĂ©e. Ils peuvent ĂȘtre associĂ©s aux laxatifs. Ces mĂ©dicaments ne peuvent pas ĂȘtre utilisĂ©s Ă  titre prĂ©ventif. Les antalgiques et les anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens soulagent la douleur hĂ©morroĂŻdaire Le paracĂ©tamol et les anti-inflammatoires sont efficaces pour soulager les douleurs en particulier de la hĂ©morroĂŻdaire. Le traitement endoscopique des hĂ©morroĂŻdes au cabinet du mĂ©decin Le traitement instrumental des hĂ©morroĂŻdes En cas d'Ă©chec du traitement mĂ©dical et si les troubles de la maladie hĂ©morroĂŻdaire persistent, un traitement instrumental peut ĂȘtre proposĂ©. Il peut ĂȘtre effectuĂ© en consultation, sans anesthĂ©sie ni lavement prĂ©paratoire. Lors de l'examen de la rĂ©gion anale et de l', le mĂ©decin dĂ©cide de la technique thĂ©rapeutique la plus adaptĂ©e. Quel que soit le traitement choisi, celui-ci apporte un soulagement important mais n'Ă©limine pas la possibilitĂ© de rĂ©cidive. Ce traitement a pour but d'obtenir une zone cicatricielle au sommet des hĂ©morroĂŻdes internes de façon Ă  renforcer leur soutien. Il ne supprime pas les hĂ©morroĂŻdes. Il fait appel Ă  des mĂ©thodes trĂšs diverses, utilisĂ©es en une ou plusieurs sĂ©ances, si besoin ligature Ă©lastique des hĂ©morroĂŻdes un anneau Ă©lastique est placĂ© au sommet des paquets hĂ©morroĂŻdaires ; sclĂ©rose un produit sclĂ©rosant est injectĂ© sous la ; photo ou Ă©lĂ©ctrocoagulation ; cryothĂ©rapie. Les effets secondaires peuvent ĂȘtre de la fiĂšvre, des saignements, des douleurs. Mais le plus souvent, le traitement est bien supportĂ©. Ainsi, si vous avez une activitĂ© professionnelle, un jour d'arrĂȘt suffit en gĂ©nĂ©ral. L'efficacitĂ© de ces traitements s'Ă©puise avec le temps et les symptĂŽmes peuvent rĂ©apparaĂźtre. Le traitement de la thrombose hĂ©morroĂŻdaire externe Traitement mĂ©dical Il associe des anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens, des antalgiques et des rĂ©gulateurs de transit. La douleur disparaĂźt et la rĂ©gresse en quelques semaines. Excision ou incision de la thrombose hĂ©morroĂŻdaire C’est un geste simple et rĂ©alisable en consultation, si besoin sous anesthĂ©sie locale, qui soulage immĂ©diatement la consiste en une ouverture simple de la tumĂ©faction au bistouri et un nettoyage de la cavitĂ© pour s’assurer de l’évacuation complĂšte du enlĂšve la peau tumĂ©fiĂ©e permettant une Ă©vacuation complĂšte du caillot et du sac fibreux l'entourant. Elle est souvent prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  l'incision car elle diminue le risque de sĂ©quelles et de rĂ©cidive. Des soins locaux comprenant des antiseptiques peuvent parfois ĂȘtre prescrits. Le traitement chirurgical des hĂ©morroĂŻdes Le traitement chirurgical est proposĂ© aprĂšs Ă©chec des traitements instrumentaux ou d'emblĂ©e si les hĂ©morroĂŻdes sont volumineuses. L'intervention chirurgicale pour hĂ©morroĂŻdes est effectuĂ©e en structure de chirurgie ambulatoire ou lors d'une hospitalisation. Elle nĂ©cessite une anesthĂ©sie. Les techniques chirurgicales Diverses techniques opĂ©ratoires existent et le choix est proposĂ© par le chirurgien Ă  son patient hĂ©morroĂŻdectomie. Les paquets hĂ©morroĂŻdaires sont enlevĂ©s dans leur globalitĂ© ; hĂ©morroĂŻdopexie. Les hĂ©morroĂŻdes internes sont remontĂ©es dans le canal anal et non pas enlevĂ©es. Elles sont maintenues en supprimant une collerette de et en rĂ©alisant une suture par agrafage. Ainsi, l'apport sanguin des hĂ©morroĂŻdes est diminuĂ© et les hĂ©morroĂŻdes sont mieux soutenues ; ligatures des hĂ©morroĂŻdes. Les petites artĂšres, qui alimentent en sang les hĂ©morroĂŻdes, sont ligaturĂ©es en plusieurs points, sous guidage . Ainsi, l'afflux de sang dans les hĂ©morroĂŻdes est diminuĂ©. C'est une chirurgie peu invasive ; chirurgie mini-invasive par . Cette technique plus rĂ©cente permet de "brĂ»ler" les paquets hĂ©morroĂŻdaires grĂące Ă  une sonde de radiofrĂ©quence sans abĂźmer la muqueuse. Les suites post opĂ©ratoires sont simples peu de douleurs, de saignements... Chirurgie des hĂ©morroĂŻdes quelles suites opĂ©ratoires ? Les suites de l'intervention sont plus difficiles en cas d'hĂ©morroĂŻdectomie, en raison des douleurs et d'une cicatrisation plus longue que pour les autres interventions. Des soins locaux doivent ĂȘtre soigneusement rĂ©alisĂ©s aprĂšs cure chirurgicale des hĂ©morroĂŻdes. Des complications douleurs, saignements, dĂ©mangeaisons anales, troubles temporaires de la anale, constipation et saignements modĂ©rĂ©s peuvent survenir dans les quelques jours suivant la chirurgie. En cas de survenue de symptĂŽmes comme de la fiĂšvre, des douleurs et des saignements plus de deux jours aprĂšs une intervention, il est conseillĂ© de consulter son mĂ©decin. La cicatrisation aprĂšs hĂ©morroĂŻdectomie survient en 4 Ă  6 semaines. Les troubles Ă©ventuels de la continence anale aprĂšs hĂ©morroĂŻdopexie disparaissent en 3 Ă  4 semaines et les agrafes rĂ©gressent spontanĂ©ment aprĂšs 4 semaines. L'efficacitĂ© de la ligature apparaĂźt aprĂšs 1 Ă  2 mois. La chirurgie des hĂ©morroĂŻdes peut ĂȘtre responsable de sĂ©quelles comme des dĂ©mangeaisons anales, des besoins pressants d'aller Ă  la selle, une difficultĂ© Ă  identifier la survenue des gaz. Reprise des activitĂ©s aprĂšs chirurgie des hĂ©morroĂŻdes AprĂšs l’intervention chirurgicale pour hĂ©morroĂŻdes, la reprise progressive des activitĂ©s physiques est possible selon le ressenti de chaque patient, mais la pratique de la natation ou de sports violents nĂ©cessite que la cicatrisation des plaies soit complĂšte 4 Ă  6 semaines environ. Les voyages en avion sont dĂ©conseillĂ©s pendant 15 jours. Un arrĂȘt de travail est nĂ©cessaire aprĂšs l’intervention. Sa durĂ©e, adaptĂ©e Ă  chaque patient, dĂ©pend de son Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral ; la technique chirurgicale utilisĂ©e et des suites opĂ©ratoires ; la nature du travail exercĂ©. Un travail physique avec port de charges lourdes impose un repos plus prolongĂ© qu'un travail sĂ©dentaire. En cas d'hĂ©morroĂŻdopexie, l'arrĂȘt de travail varie entre 7 jours en cas de travail sĂ©dentaire et 10 jours en cas de travail physique lourd. AprĂšs une hĂ©morroĂŻdectomie, l'arrĂȘt est plus long allant de 14 jours en cas d'activitĂ© sĂ©dentaire Ă  28 jours si le travail est physiquement lourd. Dans ce dernier cas, la reprise d'activitĂ© peut nĂ©cessiter un amĂ©nagement temporaire du poste de travail. Parlez-en Ă  votre mĂ©decin du travail.
. 559 578 550 424 300 793 403 577

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