L'histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie" 8 Juin 2016 RĂ©digĂ© par France Nation et publiĂ© depuis Overblog RĂ©partition ethnique en Autriche-Hongrie (1911) et États proposĂ©s pour les États-Unis de Grande-Autriche. Avant sa destruction dĂ©finitive organisĂ©e. Carte ethnique du Moyen-Orient. Avant sa destruction future organisĂ©e (qui est en cours). Projets d'Ă©clatement L’histoire bĂ©gaie, c’est entendu. Mais elle ne se rĂ©pĂšte pas. En 1936, quand le Front populaire est arrivĂ© au pouvoir, l’union faisait la force. En 2022, avec la Nouvelle union populaire Ă©cologique et sociale Nupes, c’est la force qui tente de faire l’union. En 1936, la SFIO, le Parti radical et le Parti communiste qui soutenait le gouvernement sans y participer Ă©taient en accord sur les objectifs Ă  atteindre et nul n’avait dĂ» renoncer Ă  ses convictions pour s’allier aux autres. En 2022, pour intĂ©grer la Nupes, le PCF doit renoncer au nuclĂ©aire comme Ă  la dĂ©fense de Charlie Hebdo, les Ă©cologistes doivent renoncer, entre autres, Ă  sortir des hydrocarbures, et les socialistes doivent renoncer Ă  l’Europe en acceptant de dĂ©sobĂ©ir aux traitĂ©s qu’ils ont eux-mĂȘmes promus. L’enjeu d’un tel pressoir n’est pas de gagner les Ă©lections mais de tuer la dissidence, d’écraser toute opposition au sein mĂȘme de l’opposition et d’imposer systĂ©matiquement aux rescapĂ©s le fait majoritaire. Jusqu’oĂč ces malheureux iront-ils trop loin dans l’alliance qui a tout du joug ? Partout le tissu se dĂ©chire dĂ©jĂ  dans la 14e circonscription du RhĂŽne, Fabien Roussel dĂ©sapprouve la candidature de Taha Bouhafs et soutient ardemment la communiste MichĂšle Picard ; mĂȘme Olivier Faure, dans la 15e circonscription de Paris, soutient la socialiste Lamia El Aajare plutĂŽt que Danielle Simonet
 En 1936, il n’y a eu aucune dĂ©mission de la SFIO quand elle est arrivĂ©e au pouvoir. En 2022, la moitiĂ© de ce qui reste du PS a quittĂ© le parti Ă  l’annonce de sa reddition. En 1936, le Premier ministre LĂ©on Blum Ă©tait un grand intellectuel, un authentique socialiste libĂ©ral qui, dans le sillon de JaurĂšs, se mĂ©fiait comme de la peste de la tentation rĂ©volutionnaire et qui n’a jamais changĂ© de combats. En 2022, le bateleur Jean-Luc MĂ©lenchon est un dĂ©magogue proto-rĂ©volutionnaire passĂ© de l’opposition rĂ©publicaine Ă  Jean-Marie Le Pen Ă  l’abstention face Ă  sa fille, et du soutien fraternel de Charlie Hebdo Ă  la promotion d’un candidat qui souhaite, entre autres, la disparition du journal. En 1936, quand les rĂ©sultats de la victoire sont connus, LĂ©on Blum respecte les institutions et refuse, malgrĂ© les exhortations du socialiste rĂ©volutionnaire Marceau Pivert, de prendre le pouvoir sans attendre la passation. En 2022, au mĂ©pris des faits comme de la Ve RĂ©publique dont il annonce la disparition, l’éternel vaincu Jean-Luc MĂ©lenchon, dont le seul fait d’armes est d’avoir Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©putĂ© en 2017 avec 20 % des inscrits, demande qu’on l’élise Premier ministre » et conteste la lĂ©gitimitĂ© » d’un prĂ©sident qui a reçu 58 % des voix. En 1936, une majoritĂ© de gauche a gagnĂ© les Ă©lections pour la premiĂšre fois de la IIIe RĂ©publique. En 2022, une minoritĂ© simultanĂ©ment rouge-brune et islamo-gauchiste s’apprĂȘte Ă  les perdre de nouveau, avant d’en appeler au quatriĂšme tour » dans la rue. Bref, le Front populaire de 1936 Ă©tait une splendide victoire qui a dĂ©bouchĂ© sur des conquĂȘtes sociales. Nupes en 2022 n’est qu’un pathĂ©tique refus d’avoir perdu, qui dĂ©bouchera sur du dĂ©sordre. Lhistoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie ! Comme vous tous/toutes, j’ai lu le tract d’annonce diffusĂ© en boites aux lettres et datĂ© du 6/10/08. A premiĂšre vue, on dirait bravo : “vous avez fortement exprimĂ© votre souhait de participer davantage Ă  la vie dĂ©mocratique de notre ville”. Hommage Ă  RĂ©mi Fraisse sur le site de Sivens, le 2 novembre 2014 - SCHEIBER FRED/SIPA L’indignation suscitĂ©e par la mort de RĂ©mi Fraisse, le 26 octobre Ă  Sivens, victime d’une bavure policiĂšre lors d’un affrontement avec les forces de l’ordre, ne faiblit pas. Au contraire. L’onde de choc est telle que les manifestations se multiplient dans de nombreuses villes de France et qu’elles n’ont rien Ă  voir avec les violences de quelques centaines d’activistes venus en dĂ©coudre avec les flics ». Que les choses soient claires nous les condamnons. Comme nous dĂ©nonçons l’amalgame entre Ă©cologistes et casseurs entretenu depuis cette tragĂ©die par une bonne partie de la presse et du pouvoir. La radicalitĂ© des Ă©cologistes n’a rien Ă  voir avec ces suite aprĂšs la publicitĂ© Nous sommes Ă  la fois les hĂ©ritiers de Gandhi et de Thoreau, le pĂšre de la dĂ©sobĂ©issance civile. Quand nous arrachons un pied de maĂŻs OGM, nous le faisons Ă  dĂ©couvert, les mains nues, en acceptant les risques judiciaires et financiers de nos actions voulues pour alerter l’opinion publique sur les dangers d’une telle manipulation du vivant. C’est ainsi qu’en 2005, j’ai Ă©tĂ© condamnĂ© avec d’autres copains Ă  trois mois de prison avec sursis et Ă  100 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts, par la cour d’appel de Toulouse, pour une action de faucheurs volontaires dans un champ de Mainville, en juillet 2004. Rien Ă  voir avec la baston recherchĂ©e par quelques extrĂ©mistes. Une juste colĂšre Il n’en reste pas moins que la mort de RĂ©mi Fraisse, militant pacifiste, suscite une juste colĂšre d’une partie de la jeunesse et incarne le fossĂ© d’incomprĂ©hension entre les tenants d’un systĂšme Ă  l’agonie et ces zadistes » Ă  la recherche d’un autre monde, plus juste, plus Ă©cologique, plus partageux, plus humain. Comment interprĂ©ter autrement le silence assourdissant du prĂ©sident de la RĂ©publique, du Premier ministre et du gouvernement pendant ces 48 heures, qui ont paru si longues Ă  celles et ceux qui attendaient un mot de compassion pour la famille de RĂ©mi ? Ce sont pourtant les mĂȘmes qui, la veille, pleuraient des larmes de crocodile devant le cercueil de Christophe de Margerie, le prĂ©sident de Total, l’une des premiĂšres entreprises françaises
 Qui ne paie pas ses impĂŽts en suite aprĂšs la publicitĂ© Comment interprĂ©ter autrement la posture autoritaire du Premier ministre, rhabillĂ© en ministre de l’IntĂ©rieur pour l’occasion, s’acharnant Ă  dĂ©fendre des forces de l’ordre pourtant indĂ©fendables et affirmant que ce funeste barrage se ferait contre l’évidence du rapport des inspecteurs gĂ©nĂ©raux des Ponts, eaux et forĂȘts ? Ce sont deux visions du monde » qui s’affrontent, comme l’avouait en son temps Jean Marc Ayrault, Ă  propos de Notre-Dame-des-Landes. Une question dĂ©mocratique est en jeu Face Ă  un tel dĂ©ni et Ă  tant de mĂ©pris, les Ă©cologistes, sous le choc, ont rĂ©agi Ă  l’unisson. CĂ©cile Duflot a parlĂ© de tache indĂ©lĂ©bile » sur le gouvernement, elle a eu raison. Eva Joly et JosĂ© BovĂ© ont demandĂ© la dĂ©mission du ministre de l’IntĂ©rieur. Ils ont eu raison. Moi-mĂȘme, j’ai dĂ©clarĂ© qu’on ne construisait pas un barrage sur un cadavre. Je le maintiens, au risque d’ĂȘtre accusĂ© de surjouer l’émotion et le pathos. Mais je considĂšre qu’aprĂšs une telle tragĂ©die le chantier ne peut ĂȘtre poursuivi. N’est-ce pas ce qu’a dit le conseil gĂ©nĂ©ral du Tarn, vendredi dernier, en prenant la dĂ©cision de suspendre les travaux sine die ? En fait, c’est une question dĂ©mocratique dĂ©cisive qui est en jeu dans cette affaire. En France, en 2014, a-t-on toujours le droit de s’opposer Ă  un grand projet inutile et dangereux pour l’environnement ? Les conseillers gĂ©nĂ©raux du dĂ©partement considĂšrent que le fait d’avoir Ă©tĂ© Ă©lus leur donne tous les droits face Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, Ă  la protection de l’environnement et au dĂ©veloppement d’une agriculture qui respecte et la terre et l’homme. Ils servent leur clientĂšle et l’appareil de la FNSEA, malgrĂ© les avis dĂ©favorables de deux structures publiques. Ils n’attendent pas la publication du rapport commandĂ© par la ministre de l’Ecologie pour ordonner les travaux de destruction de la forĂȘt avec le soutien du suite aprĂšs la publicitĂ© Sommes-nous dans une dĂ©mocratie moderne qui respecte ses citoyens ou dans une monarchie, avec ses grands fĂ©odaux qui s’arrogent le droit de dĂ©cider des politiques publiques en se dispensant du contrĂŽle des citoyens ? Ici, comme Ă  Notre-Dame-des-Landes et ailleurs, ils se sont assis sur les procĂ©dures d’utilitĂ© publique qu’il s’agit de rĂ©former d’urgence tant elles ont dĂ©montrĂ© leurs faiblesses. Tel est l’enjeu politique soulevĂ© par la dĂ©cision d’imposer ce barrage. La grĂšve des mineurs de 1948 Hasard des circonstances ? Cette mĂȘme semaine, quelques rares articles de presse ont mentionnĂ© la reconnaissance et la rĂ©paration par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, des consĂ©quences de la grande grĂšve des mineurs de 1948. Cette annĂ©e-lĂ , aussi, c’est un ministre socialiste de l’IntĂ©rieur, Jules Moch, qui avait la responsabilitĂ© du maintien de l’ordre. LĂ  aussi, il adopta une position intransigeante face Ă  des ouvriers qui se battaient pour leurs droits lĂ©gitimes. Pour contrer la grĂšve, Jules Moch mobilisa 60 000 CRS et soldats, qui se heurtĂšrent aux 15 000 grĂ©vistes retranchĂ©s dans les puits. Fin novembre, il leur imposa une cuisante reprise du travail. A la faveur de la lassitude des travailleurs et des divisions des syndicats, la rĂ©pression fut sĂ©vĂšre, avec plus de 3 000 licenciements, six morts et de nombreux blessĂ©s. Ce ministre bĂ©nĂ©ficiait pourtant d’une rĂ©putation honorable. SecrĂ©taire d’Etat dans le gouvernement de Front populaire de LĂ©on Blum, il avait notamment blanchi » le passage d’armes pour les rĂ©publicains espagnols, malgrĂ© la politique officielle de non intervention. Il fut un des 80 courageux parlementaires qui vota contre les pleins pouvoirs au marĂ©chal PĂ©tain, fut emprisonnĂ© et rĂ©sista Ă  l’ suite aprĂšs la publicitĂ© Mais on ne se souvient que d’une chose son comportement en 1948 face aux mineurs. Il devint et resta le symbole de la rĂ©pression policiĂšre par un gouvernement socialiste et entra dans la mĂ©moire collective du mouvement ouvrier et de la gauche française comme celui qui rĂ©prima fĂ©rocement les mineurs du Nord-Pas-de-Calais. Dans l’imaginaire du mouvement Ă©cologiste, Bernard Cazeneuve est en train de devenir un nouveau Jules Moch. Cazeneuve, l’écologie et le PS qui bĂ©gaie Il faut reconnaĂźtre que le passif est lourd. Comme maire de Cherbourg et dĂ©putĂ© de la circonscription de La Hague, il a Ă©tĂ© longtemps le porte-parole du lobby nuclĂ©aire Ă  l’AssemblĂ©e. Il n’a eu de cesse de soutenir le centre de retraitement de La Hague et la construction de l’EPR. Sa pratique de confrontation avec les Ă©cologistes ne fait pas de lui un interlocuteur crĂ©dible. Je me souviens encore de l’accueil musclĂ© un euphĂ©misme ! des syndicats, du personnel mis en congĂ© ce jour-lĂ  et des chasseurs venus en renfort, que nous avons reçu avec Daniel Cohn-Bendit au centre de retraitement de La Hague, en janvier 1999, en pleine campagne des europĂ©ennes. Un vĂ©ritable piĂšge organisĂ© avec l’aimable complicitĂ© du ministre de l’IntĂ©rieur de l’époque, Jean-Pierre ChevĂšnement, autre nuclĂ©ariste patentĂ©. Deux ans et demi tout juste aprĂšs l’élection de l’espoir en 2012, nous vivons une situation oĂč l’on a l’impression que ceux que nous avons Ă©lus tiennent le mĂȘme discours et ont les mĂȘmes pratiques que les sortants d’alors. Chaque jour qui passe est un clou de plus sur le cercueil de la gauche de suite aprĂšs la publicitĂ© Jules Moch Ă©tait le soutien indĂ©fectible de Guy Mollet, celui qui entraĂźna le PS de l’époque, la SFIO, dans la honte de la guerre d’AlgĂ©rie. Encore une histoire dĂ©sagrĂ©able Ă  se ressasser pour les dirigeants socialistes d’aujourd’hui. A l’époque aussi, la classe politique française tout entiĂšre s’était soumise aux desideratas des Ă©lus locaux, reprĂ©sentants des colons de l’AlgĂ©rie française. Il y a trĂšs exactement soixante ans, cette guerre qui allait entraĂźner la France au bord du prĂ©cipice, commençait Ă  la Toussaint, le 1er novembre 1954. L’histoire, dit-on, ne se rĂ©pĂšte pas, mais elle bĂ©gaie. Les dirigeants socialistes devraient s’en souvenir. LeFront unitaire des syndicats de l’Enseignement (Fuse) a dĂ©cidĂ© de lever son mot d’ordre de grĂšve. Mais cette dĂ©cision qui semble ne pas surprendre le
ï»żLa phrase L'HISTOIRE NE SE RÉPÈTE PAS ELLE BÉGAIE" est attribuĂ©e Ă  Karl Marx D’aprĂšs InternetSi je n’ai la moindre envie de donner mon opinion sur cette assertion, je me demande si M. Sarkozy ne va pas ĂȘtre Ă©lu, comme la premiĂšre fois, par dĂ©faut », c. Ă  d. par manque de compĂ©titeurs/trices tenant la route ».En 2007, un mois avant le scrutin et le face-Ă -face, M. Sarkozy a livrĂ© lors d’un entretien avec un philosophe Ă  la mode M. Michel Onfray,-v. Internet- les clĂ©s de son mode de fonctionnement en une phrase Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate Connais-toi toi-mĂȘme » Le terme notĂ© Absurde » n’est qu’un substitut du mot favori employĂ© par le personnage 
 devenu prĂ©sident de la RĂ©publique française ![[[A l’époque j’étais abonnĂ© Ă  la revue PHILOSOPHIE MAG. 
Voir aussi sur Internet La psychologie de Nicolas Sarkozy vue par Michel Onfray Rappel » Ă  l’adresse » ... datĂ© mercredi 22 fĂ©vrier 2012 ! ! !]]] Si j’ai pu lire rapidement l’article, si Comme M. Onfray cette position m’a glacĂ©, je me suis tu et ai attendu en espĂ©rant que les mĂ©dias ne s’emparent pas de cette dĂ©claration stupide ! Je ne voulais pas m’asphyxier dans les sables mouvants proposĂ©s par la hippie du ZĂ©nith Me Royal !Il me semblait que n’importe quelle personne A part M. Sarkozy et les croyantes intĂ©gristes avait conscience que, quand on ne se connaissait pas, on rĂ©agissait au grĂšs de son Inconscient !Si Me Royal, lors du face-Ă -face, l’avait questionnĂ© Affirmez-vous que le meilleur moyen d’utiliser un appareil hyper sophistiquĂ© est d’improviser et de ne pas disposer du mode d’emploi », il aurait Ă©tĂ© obligĂ© d’expliquer que c’est DIEU qui guide les humains, qu’il suffit donc de suivre ses impulsions, son instinct et ses intuitions !*Les Françaises n’auraient alors absolument pas gobĂ© son histoire de bon Dieu » ou de PĂšre NoĂ«l » ! Et donc ne l’auraient pas Ă©lu !**A noter aussi qu’aucune responsable politique, syndicaliste, rĂ©volutionnaire, marxiste, athĂ©e, matĂ©rialiste, rationaliste, journaliste, n’a profitĂ© de cette imputation au moins paradoxale pour crĂ©er un buzz et le dĂ©stabiliser ! En 2012, alors que l’analyse de la dĂ©mesure de la mise en scĂšne Ă©lysĂ©enne de l’interpellation du tueur islamiste aurait pu mettre en Ă©vidence » que le staff et le brainstorming de M. Sarkozy, plus qu’inquiets, s’étaient jetĂ©s en dĂ©sespoir de cause sur une théùtralisation plus que coĂ»teuse et totalement inutile, voire nĂ©gative puisque le terroriste a Ă©tĂ© descendu », rien n’a Ă©tĂ© relevĂ© et dĂ©montrĂ© par les autres candidates !Un bilan s’impose ! 1 M. Sarkozy a tentĂ© un coup », a pris des risques Ă©normes, vient de rĂ©ussir sa réélection !2 M. Hollande n’a pas changĂ©, est passĂ© du rĂŽle du Flanby synthĂ©tiseur » pendant 10 ans au PS Ă  celui du Flanby dit normal ».3 M. MĂ©lenchon, le tribun toujours prĂȘt Ă  dĂ©gainer, en train de ramasser des tas de voix de mĂ©contentes qui s’étaient d’abord tournĂ©es vers Me Le Pen et ses vĂȘtements souvent bruns ou trop bruns rappelant trop de mauvais souvenirs Ă  certaines, a ratĂ© l’occasion de sa vie en ne saisissant pas le sens de l’intervention artificielle du RAID et en prouvant plus que concrĂštement son incomprĂ©hension de la rĂ©alitĂ© du jour !4 Me Eva Joly, elle qui a une expĂ©rience de juge, qui est d’habitude si rigoureuse, carrĂ©e, qui aurait pu attaquer frontalement la dĂ©marche incongrue » et dĂ©sespĂ©rĂ©e » de M. Sarkozy, n’a pas plus rĂ©agi ! Une juge n’est pas nĂ©cessairement psychologue 
 mais on le savait dĂ©jĂ  beaucoup trop !*** Les carottes ne sont-elles pas cuites » ? ! Entre autres, cette phrase Ă©tait utilisĂ©e en tant que code 
 pendant la seconde guerre mondiale par les Services de la RĂ©sistance 
Ne s’apprĂȘte-t-on pas Ă  assister Ă  un remake de 2007 ? !N. B. Pour terminer par un peu d’humour Le mois de l'annĂ©e oĂč le politicien dit le moins de conneries, c'est le mois de fĂ©vrier, parce qu'il n'y a que vingt-huit jours. » Coluche alias Michel ColucciPierre Payen Dunkerque
LHistoire ne se rĂ©pĂšte jamais elle bĂ©gaie ! PostĂ© dans 3 octobre 2015 15 h 58 min par GEGE DE SAINTAND Commentaire 0 0 Souvenons-nous Nous sommes en 1848. La journĂ©e de travail du textile lyonnais vient de passer de quatorze Ă  douze heures. Pour la chambre patronale des soieries, c’est la catastrophe. Sortir Arts & Expositions 8 minutes Ă  lire PubliĂ© le 13/12/20 Partager Robert Capa / Magnum Photos 16 aoĂ»t 1944. Alors que les AmĂ©ricains viennent de libĂ©rer Chartres, la foule en liesse hue onze femmes, tondues pour s’ĂȘtre livrĂ©es Ă  la “collaboration horizontale” avec l’occupant. Parmi elles, Simone Touseau, 23 ans. Le photographe de guerre Robert Capa Ă©tait lĂ . Sur le trumeau du portail sud de la cathĂ©drale de Chartres, le Christ enseignant » ne pouvait rien voir le chemin de croix de Simone Touseau se dĂ©roulait du cĂŽtĂ© nord. Mais il a probablement entendu les cris, les quolibets et les insultes. TĂ©moin, qu’aurait-il pu enseigner d’ailleurs de ce mercredi 16 aoĂ»t 1944, qui vit les premiers chars amĂ©ricains entrer dans la ville et la foule partagĂ©e entre la joie et l’esprit de vengeance ? Dans la cour des communs de la prĂ©fecture d’Eure-et-Loire ont Ă©tĂ© regroupĂ©es des personnes soupçonnĂ©es de collaboration. Trois hommes sont rapidement exĂ©cutĂ©s et onze femmes sur dix-neuf livrĂ©es aux ciseaux pour ĂȘtre tondues. Le nombre aurait pu ĂȘtre plus important si un capitaine des Forces françaises de I’intĂ©rieur FFI, authentique rĂ©sistant celui-lĂ , ne s’était interposĂ© pour mettre fin Ă  cette outrageante justice expĂ©ditive. Parmi les tondues » figure Simone Touseau, 23 ans. Et Ă  la diffĂ©rence des autres, elle a Ă©tĂ© marquĂ©e au fer rouge sur le front. Depuis la prĂ©fecture, une sinistre procession accompagne la jeune femme, sa mĂšre, Ă©galement tondue, et son pĂšre qui porte un baluchon. Autour d’eux, hommes, femmes et enfants savourent l’évĂ©nement, remontent la rue du Cheval-Blanc, et parcourent les quelques centaines de mĂštres jusqu’au domicile des accusĂ©es. Soixante-seize ans plus tard, les rues sont identiques. Ce 23 novembre 2020, la rue du Cheval-Blanc est dĂ©serte, confinement oblige. La librairie La Procure a baissĂ© le rideau de fer, un magasin AntiquitĂ© Librairie Galerie » au joli nom de Passeur de lumiĂšre » a porte close, un autre commerce affiche Bail Ă  cĂ©der ». Et quelques mĂštres plus loin, une sĂ©duisante petite crĂȘperie propose devant sa porte un hot-dog breton », cette galette-saucisse que quelques-uns parmi le million de visiteurs annuel qui se dirigent vers la cathĂ©drale en temps ordinaire ont sans doute dĂ©gustĂ©e avec curiositĂ© en cette place Jean-Moulin. Une immense peinture murale reprĂ©sente ce dernier coiffĂ© d’un chapeau et le cou entourĂ© d’une Ă©charpe. PrĂ©fet d’Eure-et-Loir, il refusa, en juin 1940, d’accuser Ă  tort des tirailleurs sĂ©nĂ©galais d’un massacre de civils victimes de bombardements allemands. Il tentera de se suicider en se tranchant la gorge. Ce n’était que le dĂ©but d’une destinĂ©e hors du commun. Quelque vingt mille femmes ont subi le mĂȘme sort en France Les onze Chartraines tondues pour avoir fait la vie avec les Boches » devaient connaĂźtre son nom. AccusĂ©es de collaboration active ou de collaboration horizontale », cette forme de relation avec l’ennemi » dont la nature sexuelle est la marque d’une coupable infĂąmie, elles font partie des quelque vingt mille femmes qui ont subi le mĂȘme sort en France entre 1943 et 1946. La tonte » Ă  laquelle se livrent des coiffeurs professionnels ou des FFI de la vingt-cinquiĂšme heure » est alors, comme l’a expliquĂ© l’historien Fabrice Virgili, la premiĂšre violence exercĂ©e contre l’ennemi, ou plutĂŽt contre celle qui l’incarne », par une partie de la population redevenue actrice » aprĂšs avoir subi l’Occupation pendant quatre ans. Et comme ce fut dĂ©jĂ  le cas lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, la nature sexuelle de la relation revĂȘt une dimension symbolique et encourage tous les fantasmes. L’écrivain Louis Guilloux 1899-1980, Ă  Saint-Brieuc, sera tĂ©moin de telles scĂšnes de la LibĂ©ration, qu’il relate dans ses Carnets des femmes dont l’une, la tĂȘte rasĂ©e, ressemble Ă  une poire pelĂ©e », une autre avec une tĂȘte de bagnard ». Et partout la foule qui crie Hou ! Hou ! ». Simone Touseau tient son bĂ©bĂ© dans les bras. À sa droite, sa mĂšre. Robert Capa / Magnum Photos De nombreux documents ont rendu compte de ces tontes » sauvages. Certains sont des photographies prises par des particuliers ou des soldats amĂ©ricains. Mais une photo semble les rĂ©sumer toutes, celle saisie par le grand photographe de guerre Robert Capa 1913-1954, Ă  Chartres, ce 16 aoĂ»t 1944. Dix jours auparavant, il a dĂ©barquĂ© avec la premiĂšre vague d’assaut du 116e rĂ©giment d’infanterie amĂ©ricain sur Easy Red, Ă  Omaha Beach, Omaha la sanglante », et pris des clichĂ©s devenus lĂ©gendaires dont onze, seulement, ont pu ĂȘtre sauvĂ©s d’un sĂ©chage intempestif en laboratoire. AprĂšs la longue bataille du bocage », il arrive Ă  Chartres et, alertĂ© par les cris de la foule qui se masse devant les grilles de la prĂ©fecture, il parvient Ă  y pĂ©nĂ©trer et Ă  prendre en photo le groupe de prisonniers. Au moment oĂč des FFI et une cohue de curieux escortent en riant la famille Touseau, Capa, insatisfait par les photos de dos, fonce pour se retrouver devant le cortĂšge et commence Ă  dĂ©clencher son Contax. En reculant encore, il prend le dĂ©sormais cĂ©lĂšbre clichĂ© qui restera comme La Tondue de Chartres ». Simone Touseau, entourĂ©e d’un homme en uniforme et d’un autre en chemise blanche qui se prĂ©tend chef de la rĂ©sistance policiĂšre », porte son bĂ©bĂ© de trois mois dans les bras. En robe recouverte d’une blouse, elle est au centre de la photo, comme une pietĂ  pĂ©cheresse. Elle ne regarde que son enfant, semblant ignorer les regards tendus vers elle et les sourires des autres femmes qui jouissent du spectacle. Le 4 septembre, le magazine Life publiera le reportage The French get back their freedom » Les Français retrouvent leur libertĂ© » avec sept photos, cinq de Ralph Morse, l’autre reporter arrivĂ© avec Capa, et deux de celui-ci, dont la fameuse tondue ». Une enquĂȘte fascinante sur une photo iconique Mais l’histoire ne s’arrĂȘte pas lĂ . Dans un livre paru aux Ă©ditions VendĂ©miaire en 2011, Philippe FrĂ©tignĂ© et GĂ©rard Leray ont menĂ© une fascinante enquĂȘte sur cette photo symbolique d’une forme d’épuration peu honorable. Au dĂ©part, explique aujourd’hui Philippe FrĂ©tignĂ©, j’ai discutĂ© avec GĂ©rard Leray, professeur d’histoire-gĂ©ographie et prĂ©cieux connaisseur de la rĂ©gion et de cette pĂ©riode. Nous Ă©changions simplement sur un Ă©lĂ©ment du dĂ©cor la grande porte entourĂ©e d’un portail de pierres Ă  arc de style Renaissance oĂč figure un blason reprĂ©sentant un griffon et devant lequel passe la foule en cette journĂ©e d’aoĂ»t 1944. La porte en question est celle de l’hĂŽtel de Champrond, Ă  l’époque Ă©tude notariale, qui fut jadis propriĂ©tĂ© d’un haut magistrat de Louis XIV, dont l’avarice aurait inspirĂ© MoliĂšre pour son Avare, selon la lĂ©gende. De fil en aiguille, nous avons finalement retracĂ© l’histoire de la photo, celle des protagonistes, la sociologie politique de la ville et le contexte historique de l’époque. » La foule Ă  hauteur de l’hĂŽtel de Champrond. Devant Simone Touseau, son pĂšre, qui porte un baluchon. Robert Capa / Magnum Photos Les recherches menĂ©es dans les archives françaises et allemandes et les appels Ă  tĂ©moins au moyen d’un site Internet les ont ainsi conduits Ă  mieux cerner la personnalitĂ© et l’itinĂ©raire de la tondue ». De faillites en liquidations, rongĂ©s par la frustration et la haine du Front populaire, ses parents Ă©taient devenus au fil des annĂ©es des commerçants dĂ©classĂ©s, aux idĂ©es ouvertement d’extrĂȘme droite. Quand la guerre arrive, ils choisissent d’emblĂ©e leur camp. Simone, elle, a un caractĂšre bien trempĂ©. BacheliĂšre, on la dit arrogante. D’ailleurs, elle ne cache pas ses idĂ©es politiques favorables au nazisme. Le voisinage fait aussi des gorges chaudes de son comportement, la traite de fille facile. Sa rĂ©putation trouve de nouveaux motifs de dĂ©testation quand elle devient interprĂšte dans les services administratifs allemands, puis la maĂźtresse d’un soldat du Reich, Erich Göz. BibliothĂ©caire dans le civil, il tient la librairie militaire de Chartres. EnvoyĂ© sur le front de l’Est, il est ensuite blessĂ©, et Simone se rend en Allemagne en 1943 pour le rejoindre. Une fois rĂ©tabli, il est renvoyĂ© en Russie oĂč il mourra en juillet 1944, alors que Simone, dĂ©jĂ  enceinte, Ă©tait rentrĂ©e Ă  Chartres. Simone Touseau Ă©chappe de peu au peloton d’exĂ©cution Dans les derniers mois de 1944, les faits de collaboration reprochĂ©s aux femmes suivent une Ă©chelle de gravitĂ© avoir adhĂ©rĂ© Ă  une organisation collaborationniste et professĂ© des opinions nĂ©gatives contre la RĂ©sistance et les AlliĂ©s ; avoir touchĂ© de l’argent de l’occupant ; avoir entretenu des relations personnelles avec des membres des troupes d’occupation collaboration horizontale ; avoir Ă©tĂ© coupable de dĂ©lation. Simone Touseau, qui a aussi adhĂ©rĂ© au PPF, le parti collaborationniste de Jacques Doriot 1898-1945, coche donc toutes les cases sauf la derniĂšre, la plus grave. AccusĂ©e dans un premier temps d’avoir dĂ©noncĂ© cinq voisins qui ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s, elle Ă©vitera le peloton d’exĂ©cution, faute de preuves tangibles et grĂące Ă  l’habiletĂ© de son avocat qui a fait traĂźner la procĂ©dure. Elle ne fera que quelques mois de prison, sortira libre fin 1946 et sera toutefois condamnĂ©e Ă  dix ans d’indignitĂ© nationale ». DĂ©pressive et alcoolique, elle mourra en fĂ©vrier 1966 Ă  l’ñge de 45 ans. Dans son appartement face Ă  la cathĂ©drale, Philippe FrĂ©tignĂ© a tournĂ© la page de cette histoire. Musicien dans l’ñme, l’ancien professeur de philo est aujourd’hui facteur de clavecin et il mĂšne des recherches sur l’histoire de l’art au XVIIe siĂšcle. On est loin de la pĂ©riode trouble de l’épuration. Mais il ne peut s’empĂȘcher de faire le lien avec aujourd’hui. Les cruels dĂ©classements Ă©conomiques et la prĂ©caritĂ© croissante d’une partie de la population peuvent aujourd’hui l’entraĂźner vers des partis fascisants qui exploitent la colĂšre, la haine et la stigmatisation. Karl Marx n’avait pas tort quand il disait que si l’histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie. » À lireLa Tondue, 1944-1947, de Philippe FrĂ©tignĂ© et GĂ©rard Leray, Ă©d. VendĂ©miaire, 3e Ă©dition, revue et augmentĂ©e, 2018, 312 p., 22 €. Réédition Ă©d. Tallandier, coll. Texto, 320 p., 10 €.La France virile ». Des femmes tondues Ă  la LibĂ©ration, de Fabrice Virgili, Ă©d. Petite bibliothĂšque Payot, 430 p., 10,70 €. Photo seconde guerre mondiale Robert Capa Jean Moulin Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂŽt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complĂšte, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂȘtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vĂšnements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂźtres mots. 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228ans c' est trĂšs court sur une civilisation, l' Histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie. Le transhumanisme est un dĂ©lire de riches. La nĂ©gation mĂȘme de l' ĂȘtre humain. Une classe se disant d' Ă©lite, viciĂ©e, dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e, pourrie, veut que tous les autres soient leur esclaves. Mais ils ne rĂ©ussiront pas et se seront eux qui iront

"L'histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaie !" Peu de gens n'ont jamais entendu cette boutade du tonton Karl. Quelle serait donc la raison pour laquelle l'histoire se rĂ©pĂšte ? Est-ce parce que nous ne sommes pas capables d'en tirer les leçons, ou bien parce que l'histoire suit un modĂšle figĂ© que nous sommes condamnĂ©s Ă  rĂ©pĂ©ter ? La rĂ©ponse est cruciale, car si l'on en juge les divers indicateurs, nous sommes sur le point de rĂ©pĂ©ter le mĂȘme schĂ©ma classique d'effondrement. Ce qui expliquerait pourquoi tous les grands de ce monde, y compris les gouvernements, se prĂ©parent au pire... La thĂ©orie de l'histoire qui se rĂ©pĂšte est vieille comme le monde. La premiĂšre trace Ă©crite remonte aux textes sacrĂ©s de l'Inde ancienne appelĂ©s VĂ©das, vieux de 3500 ans. Depuis ce temps, beaucoup de ceux qui se sont penchĂ©s sur la question, depuis le grec Polybius jusqu'aux pĂšres de l'histoire moderne, ont dĂ©veloppĂ© leur thĂ©orie des cycles historiques. L'exemple le plus frappant de modĂšles rĂ©pĂ©titifs nous est donnĂ© Ă  travers les cycles des dynasties chinoises. La Chine, tout au long d'une histoire ininterrompue de 3000 ans, montre une rĂ©pĂ©tition d'ascensions et d'effondrements de dynasties. Les historiens divisent ces cycles en quatre parties Les fondations de la dynastie, L'Ă©panouissement Le dĂ©clin Le chaos Ce modĂšle Ă  quatre stades est commun Ă  la plupart des thĂ©ories cycliques depuis Ovide, le poĂšte romain, jusqu'aux thĂ©ories gĂ©nĂ©rationnelles des chercheurs modernes. Bien que les libellĂ©s concernant les divers stades puissent varier d'un auteur Ă  l'autre, leurs caractĂ©ristiques demeurent pratiquement identiques. En combinant les diverses appellations, on pourrait aboutir aux quatre suivantes L'Ăąge des guerriers L'Ăąge des intellectuels L'Ăąge des marchands L'Ăąge du chaos Pour illustrer le propos, reprenons l'exemple de nos dynasties chinoises. AprĂšs que la derniĂšre dynastie s'effondre, et que le pays se disloque, apparaĂźt un nouveau chef de guerre qui conquiert ses rivaux, se dĂ©clare empereur, et fonde la dynastie suivante. C'est l'Ăąge des hĂ©ros nimbĂ©s de valeurs nobles telles que l'honneur, la force, et le courage. Leurs activitĂ©s incluent l'exploration, la conquĂȘte, la colonisation, et la construction d'infrastructures. Le crime est Ă  son niveau le plus bas, le statut de la femme au plus haut. La richesse est distribuĂ©e sur une base mĂ©ritocratique, et la population se remet doucement des pertes antĂ©rieures. Chaque nouvelle dynastie nĂ©cessite d'Ă©tablir sa lĂ©gitimitĂ© sur de nouvelles rĂšgles favorables, et les conditions de vie du peuple augmentent ainsi rĂ©guliĂšrement durant le rĂšgne des quelques empereurs suivants. Cette pĂ©riode est souvent appelĂ©e "l'Ăąge d'or" de la dynastie. C'est l'Ăąge des arts et des sciences, des idĂ©es innovantes, des inventions, des techniques... Les activitĂ©s remarquables incluent des projets d'art publics, la fondation de bibliothĂšques, la crĂ©ation d'universitĂ©s. Pendant ce temps, la population continue de croĂźtre. Pendant que l'empire jouit d'une pĂ©riode de paix et de stabilitĂ©, les commerçants prospĂšrent et le niveau de vie continue d'augmenter. Cependant, les graines du dĂ©clin sont dĂ©jĂ  semĂ©es dans une bureaucratie qui ne cesse de s'Ă©tendre. BientĂŽt, le gouvernement en vient Ă  contrĂŽler et taxer tous les secteurs de la vie quotidienne. C'est l'Ăąge oĂč l'aviditĂ© domine le systĂšme politique. Le crime augmente, le statut social de la femme dĂ©cline, la richesse s'accumule dans les mains des oligarques. De son cĂŽtĂ©, la population continue Ă  augmenter. La dynastie est alors en dĂ©clin, au bord de l'effondrement. La cour et les courtisans sont corrompus et dĂ©cadents. L'empereur est effĂ©minĂ©, licencieux, et souvent idiot. Ayant dilapidĂ© l'or de ses rĂ©serves, l'empire lĂšve de nouvelles taxes jusqu'Ă  ce que le peuple en soit rĂ©duit Ă  la pauvretĂ©. Les infrastructures du pays tombent en ruine. Les prĂ©lĂšvements fiscaux et la dĂ©crĂ©pitude des systĂšmes d'irrigation dĂ©truit les fermes et les cultures. Le peuple se soulĂšve. C'est l'Ăąge durant lequel le gouvernement est si corrompu qu'il est juste incapable de diriger efficacement. L'ordre et la loi sont bafouĂ©s. Le crime est rampant, le statut de la femme atteint son point le plus bas, et Ă  cause des maladies et dĂ©sastres naturels, la population dĂ©cline rapidement. La richesse passe dans les mains des criminels. Le pays se divisent en factions luttant les unes contre les autres pour la domination, Ă  travers une sĂ©rie de conflits civils. La bataille continue, jusqu'Ă  ce qu'un beau jour, un nouveau hĂ©ros prenne le contrĂŽle et fonde une nouvelle dynastie. Tels est l'histoire de la Chine ancienne basĂ©e sur les quatre cycles. Une telle thĂ©orie peut-elle s'appliquer Ă  toutes les civilisations et servir Ă  prĂ©dire le futur ? Le fait est que si l'on Ă©tudie l'histoire depuis l'Egypte ancienne, Rome, les AztĂšques ou les Incas, on s'aperçoit que ces quatre Ăąges existent bel et bien, avec de lĂ©gĂšres variations. A quel cycle en sommes-nous aujourd'hui en Europe, et oĂč allons-nous ? Si l'on compare les caractĂ©ristiques de chaque Ăąge avec l'Ă©tat actuel de nos dĂ©mocraties, on peut d'office Ă©liminer les pĂ©riodes relatives aux guerriers et aux intellectuels. Sans mĂȘme prendre la peine de rĂ©flĂ©chir, il suffit de voir la trombine de ceux qui nous dirigent, et le niveau de leurs interventions. Le temps des leaders hĂ©roĂŻques et des penseurs brillants est certainement rĂ©volu. Aujourd'hui, ce ne sont plus que des nains pathĂ©tiques assistĂ©s de gonzesses aussi connes que mal baisĂ©es. De toute Ă©vidence, nous sommes Ă  l'Ăąge des marchands, et quiconque a essayĂ© d'acheter quelque chose "FabriquĂ© en France" pourrait mĂȘme dire que nous en sommes plutĂŽt Ă  la fin. La destruction de l'industrie française et la dĂ©vastation de nos ressources naturelles ne signifient rien d'autre que le temps des vaches grasses est Ă  prĂ©sent loin derriĂšre nous. J'en suis presque Ă  pleurer lorsque je parcours un catalogue Manufrance des annĂ©es 50... L'histoire est-elle donc condamnĂ©e Ă  se rĂ©pĂ©ter, ou pouvons-nous apprendre de nos erreurs et Ă©viter ainsi de plonger tĂȘte premiĂšre dans le chaos ? Dans le cas de la Chine, l'histoire montre qu'aucune dynastie n'a Ă©tĂ© capable d'une telle chose. L'une d'elle a-t-elle Ă©chouĂ© dans la comprĂ©hension de ses erreurs ? Certainement pas. Les philosophes et penseurs chinois Ă©taient parfaitement conscients des erreurs commises par les dynasties prĂ©cĂ©dentes, et n'ont eu de cesse d'avertir les empereurs rĂ©gnants sur les dangers d'ignorer le passĂ©, en pure perte. Malheureusement, les Ă©vidences tendraient Ă  suggĂ©rer que les civilisations sont condamnĂ©es Ă  rĂ©pĂ©ter les mĂȘme erreurs. Qu'elles aient Ă©tĂ© inspirĂ©es par un modĂšle prĂ©dictif basĂ© sur les cycles historiques, ou qu'elles jouent stupidement leurs rĂŽles de crapules, il ne peut y avoir de doute que les Ă©lites actuelles se prĂ©parent pour le chaos. Comment expliquer autrement le durcissement des interventions de la police nationale, l'amĂ©nagement de bunkers au profit des Ă©lites, l'accroissement permanent des moyens de surveillance intĂ©rieure, ou le grignotage sans fin de nos droits et libertĂ©s. De toute Ă©vidence, leur plan, comme l'Ă©tait celui de tous les despotes qui les ont prĂ©cĂ©dĂ©s, est de se terrer derriĂšre un mur de mesures sĂ©curitaires, tandis que le reste des nĂŽtres se battent pour les miettes restantes de la civilisation. A quoi faut-il s'attendre ? Des quatre Ăąges, le plus facile Ă  prĂ©dire est celui du chaos. Il semble que chaque rĂ©gime Ă  travers l'histoire utilise le mĂȘme modĂšle usĂ© jusqu'Ă  la corde pour se dĂ©truire lui-mĂȘme. Donc, voici les prĂ©dictions pour notre futur. En dehors de toutes contingences politiques ou idĂ©ologiques, et suivant une approche purement sociologique. Une corruption galopante draine les finances de l'Ă©tat. Pour compenser les pertes, l'Ă©tat accroĂźt les taxes, amenant les entreprises Ă  la banqueroute et les employĂ©s Ă  la pauvretĂ©. La taxation en vient rapidement Ă  la confiscation forcĂ©e de la propriĂ©tĂ©, des mĂ©taux prĂ©cieux, et de la nourriture. Les marches pour la faim tournent en Ă©meutes. L'Ă©tat lance ses sbires pour donner Ă  la canaille une leçon. La loi martiale est dĂ©clarĂ©e, et la gamme complĂšte des tactiques de terreur, depuis les perquisitions et saisies abusives jusqu'Ă  l'emprisonnement et la torture, est alors utilisĂ©e contre les "dissidents". Pendant ce temps, le manque de financement du gouvernement amĂšne les infrastructures Ă  dĂ©crĂ©pir. Dans le passĂ©, cela signifiait que les terres agricoles Ă©taient soit inondĂ©es, soit dessĂ©chĂ©es. Les cultures pĂ©riclitaient, et la famine suivait. Dans notre monde moderne, nous pouvons ajouter Ă  cela des pannes de rĂ©seau, le manque de pĂ©trole pour chauffer la maison ou faire rouler nos vĂ©hicules, et aucun accĂšs Ă  l'eau potable. Les gens affamĂ©s deviennent dĂ©sespĂ©rĂ©s et les crimes augmentent en flĂšche. Les carences en nourriture et le manque de crĂ©dit pour les hĂŽpitaux et les mĂ©dicaments contribuent Ă  la propagation des Ă©pidĂ©mies. Le dernier acte du gouvernement consiste alors Ă  guerroyer pour tuer un nombre consĂ©quent de "bouches inutiles", et mettre en esclavages les survivants. Tout cela est schĂ©matique, bien entendu, et vaut aussi Ă  l'Ă©chelle du monde. Puisque de telles situations de chaos se sont dĂ©jĂ  produites de nombreuses fois par le passĂ©, qu'ont fait les gens pour arriver Ă  survivre ? Une des stratĂ©gies utilisĂ©es par de nombreuses civilisations a Ă©tĂ© le systĂšme monastique. AprĂšs la chute de Rome, les monastĂšres ont servi de plateformes commerciales et produisaient alors la majoritĂ© de la richesse locale Ă  travers l'agriculture, la viticulture, et les petites industries. Ils Ă©taient les seuls endroits oĂč l'on pouvait recevoir une quelconque Ă©ducation, et s'ils n'avaient pas sauvĂ© les livres de la destruction, il ne nous resterait rien de l'histoire ancienne. En Chine, en Inde, et au Japon, comme dans tout le Moyen Orient, les monastĂšres ont rĂ©ussi Ă  passer Ă  travers la tourmente sans trop de dĂ©gĂąts, pendant que les sociĂ©tĂ©s s'Ă©croulaient autour d'eux. Or si l'on met de cĂŽtĂ© l'aspect religieux, on obtient alors des communautĂ©s autonomes autosuffisantes, qui partagent le savoir et les talents, et se supportent mutuellement durant les temps difficiles. Un exemple rĂ©cent Ă©tait les sociĂ©tĂ©s d'aide mutuelle anglaises du dĂ©but 19Ăšme les "friendly societies". Avant cela, il y a eu en France tout le systĂšme corporatiste français, que la rĂ©volution s'est empressĂ© de dĂ©truire pour prendre le contrĂŽle sur la population. Apprendre les bases de la prĂ©paration et travailler ensemble en se supportant mutuellement est la clĂ© de toute stratĂ©gie de survie. MalgrĂ© les prĂ©visions sombres Ă  court terme, on peut logiquement s'attendre Ă  ce que l'avenir pas trop lointain soit plus brillant qu'aujourd'hui, dans la mesure oĂč l'Ă©tape qui doit suivre est l'Ăąge des Guerriers. Autrement dit, un retour Ă  l'Ă©thique, la prospĂ©ritĂ© et l'Ă©galitĂ©. Alors, qu'en sera-t-il de l'Ă©lite ? Vont-ils Ă©merger de leurs bunkers pour asservir et dominer le monde pour rĂ©aliser leur rĂȘve ultime ? Dans la Chine ancienne, chaque membre de l'aristocratie appartenant Ă  la dynastie qui venait de s'Ă©crouler a Ă©tĂ© traquĂ© et exĂ©cutĂ© durant les Ăąges de Chaos. Un seul empereur a survĂ©cu assez longtemps pour voir la fondation de la dynastie suivante, et il l'a fait en se cachant pendant quarante ans dans un monastĂšre...

Puisferont leur propre famille, pĂšre et mĂšre sur les mĂȘmes ossatures. De marmots qu'imiteront leurs airs et leur prendront leurs chaussures. [JP Manova] Ne pas tomber dans la spirale : j'Ă©-j'Ă©-j'essaye. Mais l'histoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©-bĂ©-bĂ©gaye. Ne pas tomber dans la spirale : j'Ă©-j'Ă©-j'essaye. Mais l'histoire ne se

â–Ș L’or grimpe. Les mĂ©dias rapportent que les investisseurs parient sur une nouvelle vague d’assouplissement quantitatif — Ă©galement appelĂ© impression monĂ©taire. Mais les investisseurs aurifĂšres ne sont-ils pas en train de commettre une grosse erreur ? L’Histoire se rĂ©pĂšte-t-elle ? C’est ce que suggĂšre le New York Times 1980 pourrait-il se rĂ©pĂ©ter en 2012 ? » L’élection prĂ©sidentielle de 1980 a Ă©tĂ© menĂ©e par un prĂ©sident en exercice dĂ©mocrate affaibli par une Ă©conomie paresseuse, alors qu’on s’inquiĂ©tait du fait que les Etats-Unis avaient perdu leur compĂ©titivitĂ© dans le monde. Les prix de l’or avaient grimpĂ© Ă  des niveaux sans prĂ©cĂ©dent Ă  mesure que l’élection approchait, et le candidat rĂ©publicain avait laissĂ© entendre qu’il pourrait proposer un retour Ă  l’étalon-or ». Ce rĂ©publicain, Ronald Reagan, gagna l’élection et mit rapidement sur pied une commission destinĂ©e Ă  Ă©tudier le rĂŽle de l’or dans les systĂšmes monĂ©taires. Pour les fanatiques de l’or, cela semblait la meilleure chance depuis des dĂ©cennies de faire Ă©voluer le pays vers l’or et loin [des monnaies fiduciaires], une devise qui n’est ancrĂ©e qu’à ce que dicte le gouvernement ». Le mois dernier, Newt Gingrich, qui cherche Ă  Ă©largir sa base avant les primaires de Caroline du Sud, a promis qu’il nommerait une nouvelle commission sur l’or. Une partie de notre approche devrait ĂȘtre de rĂ©tablir une chose que Ronald Reagan a faite en 1980 — une commission sur l’or pour examiner tout le concept d’un retour Ă  la devise solide’, a-t-il dĂ©clarĂ© dans un discours ». Non, cher lecteur, l’Histoire ne se rĂ©pĂšte pas. Le New York Times se trompe
 sur toute la ligne. Enfin, presque toute la ligne. Il comprend que l’or est une menace pour ses plus gros annonceurs
 et pour la plupart de ses lecteurs qui ne possĂšdent pas d’or. C’est Ă©galement une menace pour la plupart des Ă©conomistes — qui ont construit toute leur carriĂšre sur la non-comprĂ©hension du fonctionnement de l’économie rĂ©elle
 et dont les revenus et le statut professionnel dĂ©pendent dĂ©sormais d’une Ă©conomie de planification centrale dĂ©barrassĂ©e de l’or. Ainsi, pour prouver que l’or est une relique barbare » et que les fanatiques de l’or ont des oreilles d’ñne, le journal est allĂ© poser la question Ă  des Ă©conomistes. â–Ș Qu’en pensent les Ă©conomistes ? Le mois dernier, l’universitĂ© de Chicago a demandĂ© Ă  un panel de 40 Ă©conomistes amĂ©ricains, y compris d’anciens conseillers de prĂ©sidents aussi bien dĂ©mocrates que rĂ©publicains, s’ils trouvaient que la stabilitĂ© des prix et l’emploi seraient meilleures pour l’AmĂ©ricain moyen » si la valeur du dollar Ă©tait liĂ©e Ă  l’or. Aucun d’entre eux n’était d’accord, certains montrant mĂȘme une franche incrĂ©dulitĂ© devant l’utilitĂ© d’un tel dĂ©bat. Pourquoi le lier Ă  l’or ? » a trĂšs astucieusement demandĂ© Richard Thaler, professeur Ă  l’universitĂ© de Chicago. Pourquoi pas aux bouteilles de Bordeaux 1982 ? » Hmpf », a rĂ©pondu Austan Goolsbee, son collĂšgue de Chicago et ancien conseiller du prĂ©sident Obama, en est-on vraiment arrivĂ© lĂ  ? » Le Times continue en dĂ©clarant que mĂȘmes les Ă©conomistes ayant un penchant pour l’or se sont opposĂ© Ă  l’idĂ©e » d’un dollar appuyĂ© sur l’or. M. Ben Bernanke, ancien professeur d’économie Ă  Princeton, dĂ©clare qu’il ne pense pas que l’or soit une monnaie. â–Ș L’or, une pure affaire
 de tradition Ah oui, a rĂ©pondu Ron Paul, membre du CongrĂšs US — alors dans ce cas, pourquoi les banques centrales dĂ©tiennent-elles de l’or
 et non des bouteilles de Bordeaux 1982 ou des diamants ? M. Bernanke a rĂ©pondu que c’était simplement une affaire de tradition ». Il a raison
 c’est une question de tradition, comme le mariage
 comme le droit Ă  la propriĂ©té  comme le gouvernement
 comme le meurtre
 comme les conducteurs qui se font des bras d’honneur. Les traditions deviennent des traditions parce que les gens les font encore et encore. Et cela pour des raisons qui ne disparaĂźtront sans doute pas. Les temps changent. Les conditions changent. La nature humaine, non. Mais revenons Ă  la notion ridicule du New York Times selon laquelle nous allons revivre la pĂ©riode qui a suivi 1980. Ce qui semble avoir dĂ©clenchĂ© l’idĂ©e Ă©tait la proposition de Newt Gingrich de revenir Ă  l’étalon-or. Toute personne douĂ©e de bon sens — sous-entend le Times — sait que cette idĂ©e est ridicule. Et le prix du mĂ©tal jaune baissera Ă  coup sĂ»r, comme il l’a fait aprĂšs l’élection Reagan, lorsque les gens rĂ©aliseront Ă  quel point elle est ridicule. Sauf que l’or n’a pas chutĂ© aprĂšs 1980 parce que l’administration Reagan ne l’a pas remis dans le systĂšme monĂ©taire. Il a chutĂ© parce que Paul Volcker l’a rendu superflu. Au lieu d’imprimer de l’argent, Volcker a resserrĂ© les conditions de crĂ©dit
 retirant une partie de l’argent qui y Ă©tait dĂ©jĂ . En plus, il l’a fait dans des conditions qui n’étaient pas seulement diffĂ©rentes des conditions actuelles
 elles en Ă©taient quasiment l’opposĂ©. â–Ș Une situation bien diffĂ©rente A l’époque, les Etats-Unis Ă©taient encore crĂ©diteurs pour le reste du monde, non dĂ©biteurs. A l’époque, les Etats-Unis avaient encore une balance commerciale positive, au lieu de perdre de l’argent tous les mois. A l’époque, les actions amĂ©ricaines Ă©taient bon marché  avec des PER de cinq ou huit ; aujourd’hui, elles sont deux fois plus chĂšres. A l’époque, les obligations amĂ©ricaines Ă©taient bon marchĂ© aussi
 avec des rendements se montant jusqu’à 18% pour la dette du TrĂ©sor US, soit prĂšs de six fois le taux des obligations longues actuelles. A l’époque, la dette des mĂ©nages amĂ©ricains se montait Ă  seulement 60% ou 70% de leur revenu disponible, non 120% comme aujourd’hui. A l’époque, la Fed Ă©tait dĂ©cidĂ©e Ă  Ă©touffer l’inflation ; aujourd’hui, elle est dĂ©terminĂ©e Ă  la causer. A l’époque, la dette du gouvernement fĂ©dĂ©ral Ă©tait de moins de 40% du PIB. Aujourd’hui, elle dĂ©passe les 100%. A l’époque, mĂȘme selon des termes ajustĂ©s Ă  l’inflation d’aujourd’hui, le gouvernement US enregistrait un dĂ©ficit de 197 milliards de dollars. Aujourd’hui, le dĂ©ficit est de 1 100 milliards de dollars. A l’époque, les actions baissaient depuis 14 ans ; les obligations chutaient quant Ă  elles depuis au moins 31 ans. Aujourd’hui, les actions et les obligations grimpent, dans leur ensemble, depuis 30 ans. Ce dernier point n’est pas un simple dĂ©tail. C’est le coeur de la question. Avec des obligations Ă  un plus bas de 30 ans, Paul Volcker a pu resserrer l’inflation
 entamant ainsi une pĂ©riode de hausse obligataire longue de trois dĂ©cennies avec une chute des taux d’intĂ©rĂȘt
 et un krach de 18 ans sur le marchĂ© de l’or. Est-ce que ça va se reproduire ? Impossible ! Quelle Ă©trange sorte d’Histoire ce serait si elle pouvait se rĂ©pĂ©ter
 en partant de conditions initiales totalement diffĂ©rentes. NapolĂ©on pourrait-il marcher sur Moscou
 s’il Ă©tait parti de Chicago plutĂŽt que de Paris ? Liz Taylor aurait-elle pu Ă©pouser Richard Burton Ă  deux reprises si elle Ă©tait morte dans un accident de voiture aprĂšs son premier mariage ? L’or peut-il rĂ©pĂ©ter son comportement de 1980-1998 mĂȘme si la situation actuelle est diffĂ©rente par quasiment tous ses aspects ? Non, cher lecteur, l’Histoire ne se rĂ©pĂšte pas. Elle bĂ©gaie juste les mĂȘmes vĂ©ritĂ©s, encore et encore. L’
 l’
 l’
 l’or est une d
 d
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 devise, dit-elle. Le N
 N
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 York Times est bourrĂ© de co
 co
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 d’erreurs ! Bill Bonner Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inĂ©luctable faillite de l’économie amĂ©ricaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancĂ©e de nos sociĂ©tĂ©s modernes, leurs hauts et leurs bas – et rĂ©vĂšle en chemin la rĂšgle unique qu’une sociĂ©tĂ© doit suivre si elle espĂšre progresser... tout en montrant ce qui arrive Ă  ceux qui ignorent cette rĂšgle. En 1978, Bill a fondĂ© Agora – dĂ©sormais le plus grand rĂ©seau de recherche indĂ©pendante au monde. Il a lancĂ© des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possĂšde des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque annĂ©e... et a lancĂ© plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiĂ©es notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont prĂšs de 40 000 en France. Bill s’est donnĂ© pour mission d’identifier les meilleures opportunitĂ©s d’investissement – et de montrer oĂč les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coĂ»teuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement - un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.

. 7 190 680 305 163 292 444 481

l histoire ne se répÚte pas elle bégaie