StreamLA NUIT N EST JAMAIS COMPLETE DE PAUL ELUARD DIT PAR MARIE ANNE by Nathalie on desktop and mobile. Play over 265 million tracks for free on SoundCloud. Play over 265 million tracks for free on SoundCloud.
Contenu principal Recherche Pied de page Citoyenne, du monde, de gauche, athée, en résistance contre tous les racismes Portfolio 31 janv. 2019 "Il y a toujours puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée" Paul Eluard à tous ceux qui sont dans la peine Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus. GTK GTK "La nuit n’est jamais complète. GTK Il y a toujours puisque je le dis, Puisque je l’affirme, GTK Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée. GTK Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler, GTK GTK GTK une main tendue, une main ouverte, GTK des yeux attentifs, une vie la vie à se partager." Les articles les plus lus Journal — Les affaires financières de La France insoumise Journal — Violences sexuelles les syndicats aussi Recommandés par nos abonnées À la Une de Mediapart Journal — Politique Sexe, chantage et vidéo l’odieux complot L’entourage du maire Les Républicains de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, a piégé son premier adjoint centriste Gilles Artigues, ancien député, en le filmant à son insu avec un homme lors d’une soirée intime, à l’hiver 2014, à Paris. La vidéo est depuis utilisée pour le faire chanter, selon une enquête de Mediapart, qui révèle les coulisses de cette opération. Journal — France L’expulsion de l’imam Iquioussen en débat devant le Conseil d’État Après la décision du tribunal administratif qui a suspendu l’expulsion de Hassan Iquioussen vers le Maroc, début août, le ministère de l’intérieur a fait appel. L’audience s’est tenue vendredi, et le Conseil d’État doit rendre sa décision en début de semaine prochaine. Journal — France Quand Gérald Darmanin et Hassan Iquioussen dînaient ensemble Le Conseil d’État se prononce vendredi sur l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen, souhaitée par le ministre de l’intérieur. Mediapart a appris qu’avant les municipales de 2014 à Tourcoing, Gérald Darmanin avait tenté de séduire lors d’une rencontre celui qui avait déjà tenu les propos antisémites qui lui sont aujourd’hui reprochés. Il cherchait à s’attirer les voix des musulmans dans le Nord. Journal — Agriculture Le combat des éleveurs du Ndiaël pour récupérer leurs terres » Dans le nord-ouest du Sénégal, une coalition de 37 villages proteste depuis dix ans contre l’attribution de 20 000 hectares à une entreprise agroalimentaire. Ce conflit foncier illustre un phénomène généralisé sur le continent africain l’accaparement de terres par des multinationales. La sélection du Club Billet de blog Immigration isoler le ministre de l’Intérieur Alors que Gérald Darmanin a annoncé sur RTL la présentation d’une loi pour lever les réserves » législatives empêchant l’expulsion du territoire d’étrangers délinquants, une centaine d'intellectuelles et de militantes appellent à une campagne de mobilisation nationale ». Ils et elles veulent vaincre la politique de calculs rances et de cruautés démultipliées en lui opposant une logique de droits humains et démocratiques égalitaires ». par Les invités de Mediapart Billet de blog Estrosi, toujours aussi fier de déloger des sans-abris [REDIFFUSION] Le localement tout-puissant maire de Nice est en grande forme après avoir fait à Darmanin des recommandations » en matière d’immigration que n’aurait pas reniées Le Pen père dans ses plus belles heures, voilà que, en pleine canicule, il se rengorge d’avoir délogé de leur campement de fortune des sans-abri vivant dans leurs tentes en plein soleil, sur une jetée. par Mouais, le journal dubitatif Billet de blog Pour avoir aidé une migrante, un enseignant ne peut plus exercer son métier Un certain nombre d'articles font état depuis quelques mois d'une importante pénurie d'enseignants en France. Une manière originale et saugrenue, pour un professeur contractuel de philosophie, d'aggraver cette pénurie, en tout cas de ne pas y remédier, consiste à avoir voulu venir en aide à une Afghane et à son fils qui tentaient de fuir leur pays. Billet de blog La double peine ne s’assume pas, elle se supprime [REDIFFUSION] Depuis plusieurs jours, le ministre de l’Intérieur assène des accusations hâtives, des affirmations approximatives et des contre-vérités, probablement dans le seul but de flatter une certaine partie de l’opinion. Pourtant, c’est bel et bien la double peine qui doit être abolie, et non ses faibles remparts.

La nuit n'est jamais complète" Paul ELUARD / Frederic HUNTER - YouTube "La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin, une fenêtre

Le poème AVIS La nuit qui précéda sa mort Fut la plus courte de sa vie L'idée qu'il existait encore Lui brûlait le sang aux poignets Le poids de son corps l’écœurait Sa force le faisait gémir C'est tout au fond de cette horreur Qu'il a commencé à sourire Il n'avait pas UN camarade Mais des millions et des millions Pour le venger il le savait Et le jour se leva pour lui. Paul Éluard, Avis », Au rendez-vous allemand, 1944 Résistance 1946 - Julio Pomar 1926 - 2018 Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !C'est parti Avant la lecture Il faut étudier le paratexte, c'est-à-dire le titre, l'auteur, la date, etc. Ces informations doivent être recoupées avec vos connaissances émanant du cours courant littéraire, poète, recueil, etc.. Le titre engage également vers des attentes. Il donne des indices sur la nature du poème que le lecteur s'apprête à lire. En poésie, la forme est décisive regarder le texte de loin » permet d'avoir déjà une idée de la démarche du poète Vers, strophes ? Si vers vers réguliers, vers libres ? Si vers réguliers quel type de rimes ? Le nombre de strophes... Comment progresser en cour de francais ? Pour la lecture Nous vous conseillons de lire le poème plusieurs fois, avec un stylo à la main qui vous permettra de noter ou souligner une découverte, une idée. 1ère lecture Identifier le thème général du poème, Identifier le registre comique ? pathétique ? lyrique ? etc., Identifier les procédés d'écriture pour diffuser le sentiment du registre choisi l'exclamation ? La diérèse ? etc. 2ème lecture Dégager le champ lexical, Place des mots un mot au début du vers n'a pas la même valeur qu'un mot placé en fin de vers, Déceler les figures de style généralement très nombreuses dans un poème, Travail sur les rimes lien entre des mots qui riment, rimes riches ou faibles, etc., Analyse du rythme avec les règles de métriques. En filigrane, vous devez garder cette question en tête pour l'analyse des procédés d'écriture comment le poète diffuse-t-il son thème général et comment fait-il ressentir au lecteur ses émotions ? Rédaction du commentaire Partie du commentaireViséeInformations indispensablesÉcueils à éviter Introduction- Présenter et situer le poète dans l'histoire de la littérature - Présenter et situer le poème dans le recueil - Présenter le projet de lecture = annonce de la problématique - Présenter le plan généralement, deux axes- Renseignements brefs sur l'auteur - Localisation poème dans le recueil début ? Milieu ? Fin ? Quelle partie du recueil ? - Problématique En quoi… ? Dans quelle mesure… ? - Les axes de réflexions- Ne pas problématiser - Utiliser des formules trop lourdes pour la présentation de l'auteur Développement- Expliquer le poème le plus exhaustivement possible - Argumenter pour justifier ses interprétations le commentaire composé est un texte argumentatif - Etude de la forme champs lexicaux, figures de styles, rimes, métrique, etc. - Etude du fond ne jamais perdre de vue le fond - Les transitions entre chaque idée/partie- Construire le plan sur l'opposition fond/forme chacune des parties doit contenir des deux - Suivre le déroulement du poème, raconter l'histoire, paraphraser - Ne pas commenter les citations utilisées Conclusion- Dresser le bilan - Exprimer clairement ses conclusions - Elargir ses réflexions par une ouverture lien avec un autre poème, un autre poète ? etc.- Les conclusions de l'argumentation- Répéter simplement ce qui a précédé Intoduction Les poèmes composant le recueil Au rendez-vous allemand, d'où est extrait le texte présentement commenté, ont tous été rédigés et publiés durant la Seconde Guerre Mondiale. Ils sont alors signés des pseudonymes Jean du Haut ou Maurice Hervent. Eluard était lui-même recherché par les Allemands depuis la publication de Poésie et Vérité en 1942 et vivait clandestinement. Avis » a donc été écrit sous occupation allemande. Il rend hommage à la mémoire d'un élève du lycée nommé Lucien Legros, dont il connaissait la famille. Lucien mena d'abord quelques actions de contestation en compagnie de quatre autres lycées avant de devenir un véritable clandestin pour mener à bien ses actes de résistance. Il fut finalement arrêté avec ses camarades en février 1943 avant d'être fusillé. Ce poème est le liminaire = au début du recueil Au rendez-vous allemand. Dans Raisons d'écrire », Paul Eluard précise que le titre Avis » fait référence aux avis, menaces ou listes d'otages » que les Allemands placardaient sur les murs des zones occupées. C'est ainsi un poème de la Résistance qui utilise un événement tragique pour exhorter à l'espoir. Plaque commémorative en l'honneur de Lucien Legros Problématique De fait, comment Paul Eluard érige-t-il l'espoir de vie à partir de l'événement de la mort ? Annonce du plan Ce poème se présente en deux parties manifestes. Cela doit servir notre analyse sans la rendre trop compartimentée pour autant. Nous verrons de fait, dans un premier temps, comment Eluard raconte-t-il la mort d'une personne ; le deuxième temps de notre analyse montrera que ce récit singulier sert en fait son espoir reposant sur la multitude de l'humanité. Développement La mort d'une personne Le lecteur sait d'emblée ce dont il s'agit dans ce poème puisque le premier vers l'informe de la conclusion La nuit qui précéda sa mort On notera que le vers se conclut sur le mot le plus important, la mort » cela sonne comme une sentence, comme la sentence dont est victime ce condamné. Il y a, en outre, l'image de la nuit » qui est utilisée, et donc, symboliquement, l'idée de la fin ici, la fin d'une vie. L'image est noire, obscure. Le poète nous conte ainsi, en apparence, l'histoire d'une seule personne, condamnée à mort par l'occupant nazi. Dans cette optique, le singulier est omniprésent sa » au vers 1 et au vers 2 ; il » au vers 3, 8, 9 et 10, lui » au vers 4 et 12, son » au vers 5, sa » au vers 6 et, comme point d'orgue, en majuscule, l'adjectif numéral UN » au vers 9. Le deuxième vers insiste sur cette idée de fin, avec le mot courte » qui vient suggérer la rapidité de la sentence, comme le fait l'utilisation du passé simple fut ». En outre, cette première partie de poème est marqué par le champ lexical de la souffrance, notamment à partir du quatrième vers brûlait » et sang » au vers 4, gémir » au vers 5, horreur » au vers 6. La mort s'associe ainsi à la douleur du vivre, comme l'exposent explicitement les vers 4, 5 et 6 Lui brûlait le sang aux poignets Le poids de son corps l’écœurait Sa force le faisait gémir Par cette litanie qui martèle, le lecteur sent ainsi un prisonnier souffrant – prisonnier parce qu'il a des menottes, imagées tout en douleur par le vers 4 -, sortant de sa cellule et accablé par les maux physiques tels que la faim et la fatigue. C'est pourtant au sortir de cet étouffement que débute la seconde partie du poème porteuse d'espoir. Le vers 7 annonce ainsi le basculement en reprenant ce qui a précédé en utilisant le terme explicite d' horreur ». En écrivant ce mot, Eluard le dit bien ce que je viens de vous conter, c'est toute l'horreur de la guerre. En outre, il utilise un procédé emphatique puisque le début de la renaissance ne se situe pas indistinctement dans l'horreur elle est tout au fond » de cette horreur. Ce placement particulier invite d'ailleurs à penser à n'importe quelle germination biologique c'est au fond de la terre que les graines se développent. La dernière reprise de cette imaginaire sombre intervient au vers 11 avec le verbe venger », qui rappelle une nouvelle fois l'horreur précitée, puisque ce terme insiste sur l'atrocité, l'injustice d'une situation qui appelle sans autre questionnement à la vengeance, de manière nécessaire. Cette vengeance, de fait, doit être portée par la multitude, pour venger cette singularité. D'une manière antithétique, Paul Eluard fait naître de la singularité de la condamnation, le pluriel de la révolte ; de l'horreur mortifère de la situation, l'espoir de la renaissance. Arrestation de résistants, juillet 1944, Koll Qui fonde le début de la vie des autres L'ambivalence de ce poème – l'espoir qui nait de l'horreur – est démontrée d'emblée par les terminaisons des deux premiers vers où se confrontent mort » et vie ». Le vers 3, par ailleurs, malgré l'ambiance morbide de cette première partie que nous avons mise en évidence, annonce une suite à l'horreur. Paul Eluard suggère une tension vitale malgré la mort imminente du jeune condamné en faisant rimer mort » vers 1 avec encore » vers 3, terme qui est littéralement l'affirmation d'une permanence, d'une continuation – alors que la mort devrait être la dernière chose à se passer. Le lecteur retrouve cette tension vitale, ambivalence qui porte déjà en elle l'espoir explicité dans la partie deux du poème, grâce à la rime antithétique réalisée entre gémir » vers 6 et sourire » vers 8. Finalement, si l'on s'interroge bien sur la litanie qui s'étale du vers 3 au vers 6, on peut y retrouver le motif de l'espoir, puisque la douleur ressentie par le condamné provient, paradoxalement, de l'énergie vitale qu'il possède encore en lui, énergie vitale qui le dépasse, qu'il ne peut supporter tout seul on rappellera l'omniprésence du singulier dans cette première partie. C'est en effet l'idée d'existence vers 3 qui lui brûle le sang » vers 4 – le sang étant, par ailleurs, la matière première de la vie - ; c'est le poids de son corps » qui l'écœure vers 5, c'est-à-dire le fait d'être encore un corps qui se meut, un corps avec une lourdeur, une présence au monde ; enfin, c'est sa force » qui le fait gémir », soit l'idée, une nouvelle fois, d'être empli d'énergie. De fait, s'il ne peut supporter cela tout seul, c'est qu'il faut qu'il soit soutenu par d'autres ; et c'est exactement le sens de la seconde partie. Car, malgré l' horreur » vers 7, le condamné à mort peut sourire ». Mieux, il a commencé » à le faire le poète introduit ainsi l'idée du commencement de quelque chose, plutôt que de la fin, qui devrait aller de pair avec sa mort. Dans les vers suivants est explicitée la raison de ce sourire ce sont ses camarades » qui le vengeront. Paul Eluard insiste sur la multitude, laquelle rompt avec la singularité de la situation, la solitude du jeune homme dans sa mort, de deux manières Le UN » du vers 9 écrit en majuscule le poète souligne l'unité de la résistance, le condamné à mort n'est pas seul dans la lutte, puisqu'il est accompagné de tout un groupe qui donne la force de résister et de vaincre Les millions » du vers 10, au pluriel et répétés deux fois, ce qui donne l'idée d'une énumération infini, d'une foule de camarades » En outre, Eluard expose son optimisme par l'utilisation du mais » qui succède à la formule négative du vers 9 ce mais » vient briser l'idée du désespoir d'abord dépeint. Il exhorte ainsi son lecteur a lui-même garder espoir, à ne pas se laisser abattre. Le terme camarade » renforce l'idée de cohésion et de multitude. On rappellera la définition de ce terme selon Le Larousse Personne à qui on est lié par une familiarité née d'activités communes études, travail, loisirs, etc., ou personne liée d'amitié avec une autre. Il y a donc à la fois l'idée d'une cause commune la Résistance et de l'affection qui lie. Le condamné à mort est d'autant plus fort qu'il est aimé. On ne peut pas non plus faire l'impasse sur l'acception politique du terme puisque c'est par camarade » que se désignent ainsi les membres du Parti Communiste, alors ennemis des nazis et eux-mêmes résistants. Formellement, l'idée de cohésion est renforcée par l'absence de ponctuation dans le poème ; à première vue, le lecteur voit un bloc, avec le sentiment d'unité dans les vers – et donc, dans les Hommes. Cette idée de cause commune sous-jacente au terme camarade » prend une nouvelle dimension avec le vers 11 et la préposition de but pour » ; de fait, la réunion des camarades devient d'autant plus nécessaire que, maintenant, il y a la juste vengeance à avoir. Sa mort rend la cause de ses camarades encore plus puissante, encore plus légitime. Cette nécessité de la résistance est suggérée par la formule il le savait » de ce même vers. Il y a quelque chose de l'ordre de la certitude évidente dans ce il le savait » la mort de cet innocent servira la cause pour laquelle lui-même est mort. De fait, le poème se termine avec le jour, tandis qu'il avait débuté avec la nuit. Ce vers forme, avec le premier, une antithèse, et doit être analysé avec la même symbolique c'est la vie qui recommence, c'est l'immortalité de l'humanité plus forte que la singularité de l'horreur, immortalité représentée par le cycle éternel du jour et de la nuit. Le et » qui introduit ce vers n'a pas d'autre but que de marquer cette continuité. Les derniers mots du poème, pour lui », sont ainsi à propos du jeune homme, confirmant l'hommage des mots, qui sera sans aucun doute possible suivant de l'hommage des hommes, par la vengeance c'est le jour qui se lève pour lui, ou, autrement dit et conformément à la symbolique, c'est l'humanité qui revivra pour lui et qui le vengera. Conclusion Paul Eluard en 1945 Paul Eluard s'active dans la Résistance par les mots. Il rend hommage à l'un de ses camarades » de combat tout en exhortant les autres vivants à garder espoir pour la victoire. Le poète joue, à forces d'antithèses, avec l'idée d'une mort féconde pour la vie, pour l'élan vital et la force vengeresse. Loin d'abattre les résistants, un tel événement, pour douloureux qu'il soit, doit favoriser la cohésion des troupes, emmenées par un combat juste. De la douleur naîtra le bonheur ; de l'injustice naîtra la justice. Ouverture Dans la même veine, on pourra s'interroger sur le sens de l'hommage, dans une optique de combattant, rendu par Paul Eluard dans le poème Gabriel Péri ». 15janv. 2016 - Paul Eluard La nuit n'est jamais complète. 15 janv. 2016 - Paul Eluard La nuit n'est jamais complète. 15 janv. 2016 - Paul Eluard La nuit n'est jamais complète. Pinterest. Today. Explore. When the auto-complete results are available, use the up and down arrows to review and Enter to select. Touch device users can explore by touch or with swipe gestures. Log in. Sign Bien que ce soit à présent l' été, et que les nuits soient les plus courtes de l' année, les impromptus nous propose paradoxalement pour ce théme de commencer son texte par l' incipit d' un célébre poéme de Paul Eluard la nuit n' est jamais compléte. Rappel ici du texte en question La nuit n' est jamais compléte Il y a toujours puisque je le dis, Puisque je l' affirme, Au bout du chagrin, Une fenêtre ouverte, Une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, Faim à satisfaire, Un coeur généreux Une main tendue Une main ouverte Des yeux attentifs, Une vie la vie à se partager. Voici mon texte La nuit n' est jamais compléte Sur le boulevard des amourettes Le poéte vague à l' âme Ne meurt pratiquement jamais Il tient la laisse du chien Au périple de sa vie Il ne s' en lasse guére Il en a fait un point d' honneur A sauver les apparences A jouer les gardes fous Sans tricherie aucune Sans amertume tabou C' est un disciple de l' avant guerre. La nuit n' est jamais compléte Pour entendre souricette Musique au coeur. Passager de la pluie Elimine en surface visible Toutes traces De peinture possible. Le jeu de la vérité Aux cent questions De cent façons C' est un séducteur né. La nuit n' est jamais compléte Souffre d' en faire la conquête Coupable, elle reste repléte Entre force et mort Libertine inodore Intime alors Un meilleur sort Et appelle... La caresse du prophéte C' est un voyageur Heureux de renaître. LANUIT N'EST JAMAIS COMPLETE. La nuit n'est jamais complète. Il y a toujours puisque je le dis, Puisque je l'affirme, Au bout du chagrin, Une fenêtre ouverte, Une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, Faim à satisfaire, Un cœur généreux, Une main tendue, Une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie : la vie à se partager Paul Éluard Voir la
Return to the blog of elue-a-rive " La nuit n'est jamais y a toujours, puisque je le dis,Puisque je l'affirme,Au bout du chagrin une fenêtre ouverte,Une fenêtre y a toujours un rêve qui veille,Désir à combler, faim à satisfaire,Un coeur généreux,Une main tendue...une main ouverte,Des yeux attentifs,Une vie, la vie à se partager. " Posted on Monday, 23 July 2007 at 815 PM Comments Hearts Remix Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address if someone makes a in clotilde, Posted on Monday, 13 August 2007 at 118 PM le désespoir est assis sur un banc, il ne faut pas l'approcher ni lui parler...disait Prevert. Je me suis assise sur le banc et j'ai écouté ce monsieur avec son manteau gris, son regard gris, ces mains grises. Je n'arrive pas à quitter ce banc et j'attend que quelqu'un ou quelque chose ouvre la fenêtre pour que le soleil rentre à nouveau dans mon coeur. Je voudrai être moins sensible tu sais. Merci pour tes poèmes. clo marie-hélène, Posted on Tuesday, 24 July 2007 at 1036 AM Comme le premier rayon de soleil est prélude à une journée de lumière Comme la première étincelle est prélude à un grand feu de joie L'espérance qui naît si fine si fragile est prélude à une liberté retrouvée Marie-Hélène RSS
Etun sourire - Paul Éluard. 20ème siècle, Paul Éluard, Poèmes. La nuit n'est jamais complète Il y a toujours puisque je le dis Puisque je l'affirme Au bout du chagrin une fenêtre ouverte Une fenêtre éclairée Il y a toujours un rêve qui veille Désir à combler faim à satisfaire Un cœur généreux Une main tendue une main ouverte Des yeux attentifs Une vie la vie à se partager

64 poèmes <7891112Phonétique Cliquez pour la liste complète âme âmes ème émet émeu émeus émeut émia émiai émiais émiait émiâmes émias émiât émie émié émiée émiées émies émiés émîmes émis émit émît émoi émois émou émoud émous ... Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement J'attends, personne ne viendra Ni de jour, ni de nuit Ni jamais plus de ce qui fut moi-même Mes yeux se sont séparés de tes yeux Ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumière Ma bouche s'est séparée de ta bouche Ma bouche s'est séparée du plaisir Et du sens de l'amour, et du sens de la vie Mes mains se sont séparées de tes mains Mes mains laissent tout échapper Mes pieds se sont séparés de tes pieds Ils n'avanceront plus, il n'y a plus de route Ils ne connaîtront plus mon poids, ni le repos Il m'est donné de voir ma vie finir Avec la tienne Ma vie en ton pouvoir Que j'ai crue infinie Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau Pareil au tien, cerné d'un monde indifférent J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres. Ma morte vivante Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul EluardPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 570 votesJ'ai cru pouvoir briser la profondeur de l'immensité Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges Comme un mort raisonnable qui a su mourir Un mort non couronné sinon de son néant Je me suis étendu sur les vagues absurdes Du poison absorbé par amour de la cendre La solitude m'a semblé plus vive que le sang Je voulais désunir la vie Je voulais partager la mort avec la mort Rendre mon cour au vide et le vide à la vie Tout effacer qu'il n'y ait rien ni vitre ni buée Ni rien devant ni rien derrière rien entier J'avais éliminé le glaçon des mains jointes J'avais éliminé l'hivernale ossature Du vou qui s'annule Tu es venue le feu s'est alors ranimé L'ombre a cédé le froid d'en bas s'est étoilé Et la terre s'est recouverte De ta chair claire et je me suis senti léger Tu es venue la solitude était vaincue J'avais un guide sur la terre je savais Me diriger je me savais démesuré J'avançais je gagnais de l'espace et du temps J'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumière La vie avait un corps l'espoir tendait sa voile Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit Promettait à l'aurore des regards confiants Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard Ta bouche était mouillée des premières rosées Le repos ébloui remplaçait la fatigue Et j'adorais l'amour comme à mes premiers jours. Les champs sont labourés les usines rayonnent Et le blé fait son nid dans une houle énorme La moisson la vendange ont des témoins sans nombre Rien n'est simple ni singulier La mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit La forêt donne aux arbres la sécurité Et les murs des maisons ont une peau commune Et les routes toujours se croisent. Les hommes sont faits pour s'entendre Pour se comprendre pour s'aimer Ont des enfants qui deviendront pères des hommes Ont des enfants sans feu ni lieu Qui réinventeront les hommes Et la nature et leur patrie Celle de tous les hommes Celle de tous les temps. La mort, l'amour la vie Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul EluardCitations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul EluardPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 626 votes<7891112Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

31août 2020 - Dans ce poème la nuit n'est jamais complète - Paul Eluard chante l'espérance. Il correspondra parfaitement aux couples ayant vécu un chemin de résilience.
La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler, faim à satisfaire, un cœur généreux, une main tendue, une main ouverte, des yeux attentifs, une vie la vie à se partager.. Paul Eluard Ce site Web utilise ses propres cookies et ceux de tiers pour améliorer nos services et vous montrer des publicités liées à vos préférences en analysant vos habitudes de navigation. Pour donner votre consentement à son utilisation, appuyez sur le bouton Accepter. . 95 64 696 321 660 499 316 137

la nuit n est jamais complete paul eluard