Ordreet dĂ©sordre, ce couple de mots, de contraires si l’on veut, ne cesse de produire de la limite dans l’Ɠil comme dans la cervelle. Et donc par consĂ©quence directe, dans le cƓur. Exactement comme « bien et mal », « dormir et rĂȘver ». Encore que ce dernier couple de mots demande une prĂ©cision, car vivre c’est rĂȘver.
Les premiĂšres fois traitĂ©es avec un grand rĂ©alisme premiers rendez-vous, baisers, nuits d’amour, moments de bonheur... Mais aussi un roman qui Ă©voque les mensonges et autres trahisons et oĂč la famille a un rĂŽle central. Samantha a 17 ans. Sa mĂšre est une figure politique locale. Leur maison est immense, immaculĂ©e, tout le contraire de celle des Garrett, les voisins que sa mĂšre dĂ©teste. Ces derniers ont huit enfants et vivent dans un bouillonnant dĂ©sordre organisĂ©. Un jour d’étĂ©, alors que Sam les observe de son balcon, un garçon l’y rejoint... C’est Jase, le troisiĂšme enfant des Garrett. Commence alors pour Sam et Jase une belle histoire d'amour. Ce sera pour eux l'Ă©tĂ© des premiĂšres fois, mais aussi des secrets, qui ne peuvent rester bien longtemps gardĂ©s... Car ils choisissent de garder cette idylle secrĂšte pour la protĂ©ger comme un trĂ©sor. Mais tout les oppose ! Samantha doit accompagner sa mĂšre dans des meetings et autres soirĂ©es qui l'ennuient, alors que Jase, lui, doit enchaĂźner les petits boulots. La jeune fille travaille elle aussi, alors qu'elle n'en a pas besoin et cela la diffĂ©rencie sĂ»rement des autres enfants comme elle, plutĂŽt privilĂ©giĂ©s. Petit Ă  petit, Samantha entre dans la vie des Garrett elle garde les plus jeunes pendant que leur mĂšre fait des courses. George le plus curieux mais aussi le plus anxieux lui pose toujours des questions. Jase apprend Ă  Samantha comment rassurer son petit frĂšre. La jeune fille se sent bien chez eux, dans cette maison pleine de vie. Avec les Garrett, Samantha est elle-mĂȘme, elle n'est pas seulement la fille de la sĂ©natrice Reed. Le contraste est si saisissant que la narratrice Ă©voque mĂȘme le passage d'un monde en noir et blanc Ă  l'autre en couleurs dans Le Magicien d'Oz. Un roman qui montre bien comment l'on passe de l'adolescence Ă  l'Ăąge adulte. Et pour ces amoureux-lĂ  de façon brutale. Ce livre ne se rĂ©sume pas Ă  cette magnifique histoire d'amour. Il aborde des thĂšmes difficiles comme la dĂ©pendance aux drogues, le mensonge et la trahison. Un roman que l'on a du mal Ă  lĂącher avant la fin grĂące Ă  de nombreux rebondissements. Parfait pour finir l'Ă©tĂ© en douceur... Stony Bay Beach – Sam & Jase, Ă©d. Nathan, 544 p., 17,95 euros. DĂšs 14 ans
Ily avait des gens qui vivaient ici. 46 fois l’étĂ© avec des gens qui vivaient ici. Les derniers jours, tu l’avais constatĂ©, tu l’avais murmurĂ© : c’est la mer qui vous regardait. Elle lĂ©chait vos pieds, tu as dit. Il y avait toujours du sable dans
l’histoire de vous, de moi et c’est l’histoire de ceux qui ne savent ou ne savaient pas dire non. Un collĂšgue ou un ami vous demande un coup de main et malgrĂ© tout ce que vous avez Ă  faire, eh bien vous importe que ce soit pour faire plaisir, pour plaire ou pour ne pas dĂ©ranger, dire oui n’est pas toujours une solution gagnante pour votre interlocuteur, pas non plus pour vous, et encore moins pour la relation qui vous changement qui m’a fait radicalement gagner du temps est le moment oĂč j’ai commencĂ© Ă  dire non. C’était difficile au dĂ©but. Mais maintenant je dis non rĂ©guliĂšrement. J’ai rĂ©ussi Ă  me crĂ©er une carapace de protection et une personnalitĂ© de travail qui peut dire non. Plus on dit non, moins on nous dĂ©range ! 🙂 – Luc, responsable de dĂ©but, on souhaite rĂ©pondre Ă  toutes les demandes, la motivation est au top, on essaye de satisfaire tout le monde mais... ce n'est pas possible. Apprendre Ă  dire non m’a rendu beaucoup plus productif ! – Nicolas, engineering la valeur ajoutĂ©e du “non”Dire non est en soit une formidable rĂ©serve de temps, mais c'est aussi parfois la meilleure chose Ă  que vous soyez expert dans un domaine assez technique et que lors d’une rĂ©union, votre hiĂ©rarchie vous confie un travail avec un objectif clair et vous impose une mĂ©thode pour rĂ©aliser ce projet qui n’est pas conforme ou pas optimisĂ©e. En tant qu’expert, si vous vous contentez de dire oui, vous ne montrez pas toute votre valeur peut sembler Ă©vident, mais c’est plus difficile de dire non pour certain d’entre pouvez-vous rĂ©pondre lors de cette rĂ©union Permettez-moi de prendre 2 heures avant de vous rĂ©pondre, car il me semble que les normes ont Ă©voluĂ© dans ce domaine, il vaut mieux que je valide ce point, sans quoi nous risquons de partir dans la mauvaise direction et de perdre un temps prĂ©cieux, mettant en pĂ©ril notre objectif.»De la sorte, vous Ă©viterez beaucoup de problĂšmes ; mais ce qui est intĂ©ressant, c’est que le mot "non" n’a jamais Ă©tĂ© prononcĂ©. Votre interlocuteur ne le prendra pas comme un refus et vous faites la dĂ©monstration de votre valeur dans l’équipe en prenant une posture protectrice, dans ce cas prĂ©cis. Mesurez l'intĂ©rĂȘt de mettre des limitesEn vĂ©ritĂ©, on recherche nous aussi ce fameux non, cette limite Ă  ne pas franchir. On a tous besoin d’un cadre de pensĂ©e ou d'un cadre de travail. Mais Ă  l’inverse, par exemple lorsque nous demandons conseil Ă  un vendeur ou Ă  un entrepreneur pour des travaux, nous attendons des conseils et que l’on nous fixe des limites pour nous aider dans nos dĂ©cisions. Par exemple, si vous hĂ©sitez entre 2 machines dans un magasin, que vous demandez conseil pour vous aider dans votre choix et que le vendeur vous rĂ©torque que ces deux machines sont parfaites, et bien il ne vous aide pas vraiment car vous devrez choisir de maniĂšre plus subjective votre machine, ou tourner les talons et vous rendre dans un autre magasin pour enfin trouver non peut donc ĂȘtre trĂšs positif. Et comprenez que pour dire oui, il faut savoir dire non. Et j'irais mĂȘme un peu plus loin en ajoutant que savoir dire non, c’est apprendre Ă  se dire oui Ă  les difficultĂ©s Ă  dire nonDans le dĂ©sordre, nous pourrions citer comme Ă©tant Ă  l’origine d’une difficultĂ© Ă  refuser la crainte de l’autoritĂ© ;l'angoisse de devoir se justifier ou s'excuser ;la hantise de dĂ©cevoir, de ne pas ĂȘtre aimĂ© ou de blesser ;l'apprĂ©hension du conflit ou de reprĂ©sailles ;une peur du ridicule et du jugement par de ces difficultĂ©s sont lĂ©gitimes, mais la grande majoritĂ© d’entre elles ne le sont en disant non, vous me dites que je peux rendre un service encore plus grand ? Oui, tout Ă  fait, chaque situation est diffĂ©rente mais il faut avant tout s’écouter pour savoir dans quel cas dire non. Écoutez-vous, essayez simplement Ă  l’avenir de dire non quand vous ne voulez vraiment pas quelque non avec confianceQuelle que soit la mĂ©thode, la premiĂšre difficultĂ© sera de dire non sans trop se justifier. Étonnamment, trop de justification peut vexer ou bloquer l’ nous situer, posons un dĂ©cor Un manager vous demande de faire un travail trĂšs rapidement et pour un budget trĂšs serrĂ©, il vous supplie, dit que vous ĂȘtes son dernier recours, son sauveur et que sans vous la boĂźte va couler, avec les yeux brillants comme dans les dessins animĂ©s...Attendez stop ! Si vous ĂȘtes comme moi, vous seriez bien tentĂ© pour dire oui ! Mais il faut y rĂ©sister ! Voici 3 techniques pour dire DĂ©calez la rĂ©ponseDĂ©caler la rĂ©ponse dans le temps est en apparence la mĂ©thode la plus simple.“Je vous rĂ©ponds par mail ce soir. Je consulte mon agenda, je fais le point sur ma to-do, et je vous confirme si je peux m’engager.”2. Posez une question ou reformulezQuestionner et reformuler consistent Ă  demander plus de est une excellente mĂ©thode et trĂšs efficace pour amĂ©liorer la communication en gĂ©nĂ©ral !“Pourquoi est-ce urgent ?” “Pourquoi ne pas m'avoir contactĂ© plus tĂŽt ?” “Qui devait se charger de ce projet ?” “Pourquoi le budget est-il si faible ?”“Êtes-vous conscient que dans un dĂ©lai si court et avec si peu de budget, je risque de livrer quelque chose d’imparfait, moche ou non fonctionnel ?”3. La mĂ©thode DESCIci, l’idĂ©e est de schĂ©matiser la demande en la posant quasiment comme une 1 description – “Si je comprend bien, vous me demandez de rĂ©aliser en un temps trĂšs court et pour un budget trĂšs serrĂ© ce projet ?” Phase 2 explication – en quoi c’est problĂ©matique “Je travaille dĂ©jĂ  sur un dossier. Je risque de livrer un travail de moindre qualitĂ© et vous serez déçu, je ne tiens pas Ă  dĂ©cevoir et lĂ  je crains fort de ne pas pouvoir rendre un travail de qualitĂ©.” Phase 3 solutions ou conditions – “Si vous acceptiez que ce travail ne soit pas fonctionnel, c’est possible de faire quelque chose de joli, mais ça ne marchera pas ou il faudra augmenter votre budget afin que je complĂšte mon Ă©quipe pour rĂ©aliser convenablement le projet.”Phase 4 consĂ©quences – “Comme expliquĂ© ci-dessus, si vous ne pouvez pas augmenter votre budget et que vous souhaitez un projet fonctionnel, je serai contraint, Ă  regret, de ne pas pouvoir vous aider.”En brefDire non, c’est poser un cadre et commencer Ă  se est une formidable rĂ©serve de temps que l’on pourra utiliser Ă  bon appropriĂ© de dire non lorsque cela nous coĂ»te trop, mĂȘme sans parler d’ non peut-ĂȘtre trĂšs positif pour vous, pour les autres et pour la relation que vous dire non, c’est donner encore plus de valeur Ă  votre existe plusieurs techniques pour apprendre Ă  dire non, comme dĂ©caler la rĂ©ponse, poser ou reformuler le problĂšme, ainsi que la mĂ©thode non, c'est pas facile, mais il faut se forcer pour gagner du temps prĂ©cieux ! Bon courage pour mettre en pratique. Passons au deuxiĂšme sujet autour de la productivitĂ© et du travail en Ă©quipe les rĂ©unions. La rĂ©unionnite est en en effet une maladie grave qui se rĂ©pand dans Ă  peu prĂšs toutes les entreprises... PrĂȘt Ă  vous battre contre ? À tout de suite !
Fansdu Donjon de Naheulbeuk, il vous faudra patienter jusqu'au 27 août 2020 pour finalement pouvoir découvrir dans son intégralité Le Donjon de Naheulbeuk: L'Amulette du Désordre.
Les jeunes s’interrogent... Pourquoi dois-​je avoir de l’ordre? “C’est la derniĂšre fois que je te le rĂ©pĂšte va ranger ta chambre!” VOUS a-​t-​on souvent adressĂ© ces paroles? C’est probable, car peu d’entre nous ont une tendance naturelle Ă  ĂȘtre ordonnĂ©s. Cependant, une telle exigence peut vous sembler excessive. Peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rez-​vous que votre chambre soit un peu en dĂ©sordre. De plus, puisque vous devez sans doute dĂ©jĂ  respecter tant de rĂšgles dans le reste de la maison, pourquoi doit-​il aussi y en avoir concernant l’état de votre chambre? Sans doute pensez-​vous mĂȘme que le manque d’ordre est un dĂ©faut bien minime en comparaison de la toxicomanie ou de l’ivrognerie dans lesquelles d’autres jeunes sont tombĂ©s. D’ailleurs, la chambre de certains de vos camarades n’est-​elle pas bien plus en dĂ©sordre que la vĂŽtre? Alors, pourquoi certains parents insistent-​ils tant sur l’ordre? Ont-​ils de bonnes raisons d’agir ainsi? Ordre ou dĂ©sordre? Vous aimeriez peut-ĂȘtre que vos parents suivent ce conseil donnĂ© par un psychiatre “La meilleure chose Ă  faire est de se contenter de fermer la porte de la chambre en dĂ©sordre.” D’autres spĂ©cialistes reconnaissent nĂ©anmoins que les parents ont de bonnes raisons d’exiger la nettetĂ©. Le psychiatre Paul Adams a dĂ©clarĂ© dans le Ladies’ Home Journal “Il est normal de dire Ă  un enfant que sa chambre doit ĂȘtre bien rangĂ©e. Montrez-​lui ce qu’il ne doit pas faire. Expliquez-​lui que s’il n’est pas capable de maintenir un minimum d’ordre dans sa chambre, vous le priverez de certaines choses qu’il aime.” RĂ©flĂ©chissez Vos parents n’ont-​ils pas le droit d’établir des rĂšgles, mĂȘme en ce qui concerne votre chambre? Il leur a coĂ»tĂ© beaucoup de temps et d’argent pour que vous puissiez avoir votre chambre, qu’ils ont dĂ» meubler. Il est donc normal qu’ils fixent des rĂšgles quant Ă  son entretien. Vous constaterez qu’il y a de nombreux avantages Ă  respecter de telles rĂšgles. Dans son poĂšme Les constructeurs angl., Henry Longfellow dĂ©clare “L’idĂ©al est que chaque chose soit Ă  sa place.” Vos parents sont sans doute d’accord avec cette opinion, puisqu’il y a de nombreux avantages Ă  ce que “chaque chose soit Ă  sa place”. Lesquels? Des avantages de l’ordre Un avantage Ă©vident est que l’on trouve plus facilement ce que l’on cherche. Une personne dĂ©sordonnĂ©e perdra beaucoup de temps Ă  chercher ses clĂ©s, son peigne ou son mouchoir, sans parler de la chaussure qui a dĂ» ĂȘtre envoyĂ©e sous le lit. De plus, les vĂȘtements se salissent et se froissent moins lorsqu’ils sont suspendus correctement; ils font ainsi plus d’usage. On ne risque pas non plus de trĂ©bucher sur des vĂȘtements ou des chaussures qui ne sont pas Ă  leur place. Ceci est particuliĂšrement important quand vous partagez votre chambre avec votre frĂšre ou votre sƓur. Par-dessus tout, lorsque chaque membre de la famille fait ce qu’il faut pour garder sa chambre propre et rangĂ©e, cela allĂšge la tĂąche des autres et contribue Ă  rendre la famille plus heureuse. À ce sujet, voici ce qu’écrit Caroline, 14 ans “Maman a beaucoup Ă  faire Ă  la maison. ... Il y a six autres enfants, et pas un ne range ses affaires; c’est maman qui doit tout faire, et elle a mal au dos.” Si ces sept enfants faisaient en sorte que “chaque chose soit Ă  sa place”, cela ne soulagerait-​il pas leur mĂšre? Voici un autre avantage si vous rangez votre chambre, vous serez probablement ordonnĂ© dans d’autres domaines. Ce sera manifeste dans le soin que vous prendrez de la voiture de vos parents et d’autres biens. Vous garderez sans doute cette bonne habitude lorsque vous serez adulte. Et le jour oĂč vous devrez assumer un travail profane, votre rĂ©putation de personne ordonnĂ©e pourra mĂȘme favoriser vos chances de promotion. L’effort n’en vaut-​il pas la peine? Que la voie du bon sens consiste Ă  respecter les rĂšgles fixĂ©es par vos parents, voilĂ  ce qu’illustre l’exemple suivant. La plupart des jeunes sont impatients d’avoir le permis de conduire. Mais quand devraient-​ils commencer Ă  y songer? Pas forcĂ©ment lorsqu’ils atteignent l’ñge requis par la loi. J. Schowalter et W. Anyan dĂ©clarent dans leur livre Guide familial de l’adolescence angl. “Si un adolescent se montre gĂ©nĂ©ralement soumis aux rĂšgles et digne de confiance, il est vraisemblable qu’il se comportera de la mĂȘme maniĂšre au volant.” C’est nous qui soulignons. Alors, ne pensez-​vous pas qu’il vaille la peine d’apprendre Ă  obĂ©ir aux rĂšgles et Ă  ĂȘtre digne de confiance, mĂȘme en ce qui concerne l’entretien de votre chambre? La Bible appuie cette idĂ©e lorsqu’elle dĂ©clare “Celui qui est fidĂšle dans ce qui est trĂšs peu est fidĂšle aussi en beaucoup.” — Luc 1610. Paul donna cependant la principale raison qui doit pousser les jeunes chrĂ©tiens Ă  ĂȘtre ordonnĂ©s. Il Ă©crivit “Dieu est un Dieu, non pas de dĂ©sordre, mais de paix.” Il donna Ă©galement ce conseil “Devenez donc des imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimĂ©s.” — I Corinthiens 1433; ÉphĂ©siens 51. Que Dieu soit ordonnĂ©, cela ressort clairement des dispositions qu’il prit en rapport avec le tabernacle, ou la tente, qui servait Ă  la nation d’IsraĂ«l pour que celle-ci lui rende un culte. Seuls les membres des familles sacerdotales les LĂ©vites Ă©taient autorisĂ©s Ă  pĂ©nĂ©trer dans le tabernacle. En outre, JĂ©hovah indiqua Ă  MoĂŻse quelle devait ĂȘtre la place exacte de chaque objet dans le tabernacle, et il donna des instructions dĂ©taillĂ©es sur l’usage que devaient en faire les prĂȘtres et les LĂ©vites Exode 40. De cette maniĂšre, les non-LĂ©vites pouvaient au moins se reprĂ©senter mentalement ce qui se passait dans le tabernacle en rapport avec le culte rendu Ă  JĂ©hovah. Cela leur permettait sans aucun doute de se sentir concernĂ©s par ces dispositions et leur donnait le sentiment de n’ĂȘtre pas Ă©trangers au tabernacle. Ne pensez-​vous pas qu’ils ont dĂ» ĂȘtre trĂšs reconnaissants que JĂ©hovah soit un Dieu d’ordre? Comment ranger votre chambre? Alors, comment pouvez-​vous ranger votre chambre? Comme nous l’avons dit plus haut, vos parents vous demandent peut-ĂȘtre de respecter certaines rĂšgles prĂ©cises. Mais pour le reste, c’est Ă  vous de prendre des initiatives. Commencez par ce qui se voit Pendez tous les vĂȘtements qui traĂźnent. Mettez chemises, corsages et robes sur des cintres pour qu’ils ne se froissent pas. Un porte-chaussures sera un moyen idĂ©al de rangement et amĂ©liorera l’aspect de la penderie. Que faire des vĂȘtements sales? Au lieu de les jeter simplement dans un coin, pourquoi ne pas avoir un panier ou au moins un sac pour les y rassembler? Pour ce qui est du lit, quelques minutes de plus chaque jour suffisent pour qu’il soit net, et pas seulement recouvert. Pourquoi donc ne pas dĂ©cider d’avoir un lit bien fait? Maintenant, passons Ă  ce qui ne se voit pas rangez un tiroir Ă  la fois; Ă©liminez tout ce qui ne vous sert pas et remettez le reste en place. Vous pourrez mettre dans le tiroir de petites boĂźtes en carton ou en plastique transparent; dans l’une vous rangerez vos sous-vĂȘtements, dans l’autre vos chaussettes ou vos bas, etc. En peu de temps, votre chambre aura complĂštement changĂ© d’aspect, et vous en serez fier. Jeunes, pensez Ă  votre avenir Vaut-​il la peine de consacrer tout ce temps et ces efforts Ă  devenir ordonnĂ©? Carole, qui a maintenant 20 ans, se rappelle sa lutte contre la tendance au dĂ©sordre. Si sa mĂšre trouvait que la chambre de Carole n’était pas bien rangĂ©e par exemple, si des chaussettes et des sous-vĂȘtements n’étaient pas bien pliĂ©s dans le tiroir, elle vidait tout simplement les tiroirs par terre et demandait Ă  Carole de les remettre en ordre. Ou bien, comme punition, Carole Ă©tait privĂ©e de sortie le week-end. Carole pense-​t-​elle Ă  prĂ©sent que sa mĂšre s’est montrĂ©e trop exigente? “Non, cela m’a beaucoup appris. Maintenant je sais repasser mes vĂȘtements et garder mes affaires propres et bien rangĂ©es. Peut-ĂȘtre pas exactement selon les rĂšgles de maman, mais je peux au moins laisser ouverte la porte de ma chambre.” Si Carole a des enfants plus tard, leur apprendra-​t-​elle Ă  ĂȘtre ordonnĂ©s? Elle rĂ©pond “Je ne pense pas que je vĂ©rifierai leurs tiroirs, mais il faudra que leur chambre soit rangĂ©e.” Quand on lui a demandĂ© quel conseil elle adressait aux jeunes, Carole a donnĂ© celui-ci “Respectez les rĂšgles fixĂ©es par vos parents en matiĂšre de rangement. Vous finirez par prendre l’habitude d’ĂȘtre ordonnĂ©.” Un proverbe dit que l’habitude est une seconde nature. Certaines habitudes sont bonnes, d’autres non. C’est pourquoi Elbert Hubbard donna ce sage conseil “Ne cultivez que les habitudes dont vous voulez bien devenir l’esclave.” Quelle habitude voulez-​vous donc adopter — celle d’ĂȘtre ordonnĂ© ou bien celle d’ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©? Tout en rĂ©flĂ©chissant Ă  cette question, pensez aux avantages que prĂ©sente l’habitude d’ĂȘtre ordonnĂ© d’abord elle est recommandĂ©e par la Bible, elle fait gagner du temps et de l’argent, puis elle permet de cultiver un certain amour-propre, et enfin elle incite les autres Ă  vous respecter. La jeune Caroline exprime une derniĂšre pensĂ©e, qui n’est pas des moindres “Maman a rĂ©ellement besoin de mon aide, et elle est si contente quand je la lui apporte!” [Illustrations, pages 24, 25] Que prĂ©fĂ©rez-​vous ceci... ou cela? Awall in Montmartre full of "I love you" in 250 different languages. I tried to capture at least those I recognise. Eine Wand in Hi
la famille ! On dit quoi ? Aujourd’hui, on se rend au lycĂ©e. Oui au lycĂ©e. Ça vous Ă©tonne ? On va parler des types d’élĂšves qu’on retrouve dans notre systĂšme Ă©ducatif. Que l’on soit dĂ©sordonnĂ© ou au contraire trĂšs disciplinĂ©, j’espĂšre que chacun retrouvera dans cette petite liste l’élĂšve qu’il est ou qu’il fut jadis, voire mĂȘme reconnaĂźtra son enfant. Allons-y !1- Commençons par les gars du premier banc qui veulent seulement djoum* dans la bouche du professeur Les Jean-Ecole. DĂšs 6h30, il est dĂ©jĂ  lĂ , il lit ses leçons et fait ses exercices. Parfois quand la salle est sale, il la balaie pendant que toi tu wanda si ce n’est pas la malchance. Il aime l’école. Quand le cours commence, la chanson de l’annĂ©e commence aussi. Moi Monsieur ! Moi Madame ! ». Toujours entrain de lever son doigt. Dis donc, arrĂȘte mĂȘme ça nor ? Comme naturellement c’est un gĂ©nie, il est premier en toutes les matiĂšres sauf en sport on ne peut pas ĂȘtre premier partout !. C’est le genre de mbom* qui casse toujours l’ambiance avec son single Taisez-vous ! ». Dis donc il m’énerve quand il fait ça, il ne sait pas – L’ami des profs. Ne me demandez pas comment ça se fait. Tout ce que je sais, c’est que malgrĂ© sa proximitĂ© avec les profs, il n’a jamais de bonnes notes – tu marches avec le prof de maths et tu ne dĂ©passes mĂȘme pas le coefficient ? Yosh ! – OĂč il fait comment oh ? C’est lui qui connaĂźt. Bizarrement, c’est lui le chef de classe hein ! Quand le prof le commissionne, il est content. Quand il porte aussi le sac du prof, il est content. Insulte le, tape le, il ne peut pas changer. S’afficher avec les profs semble ĂȘtre son but. Il aime les activitĂ©s culturelles. Ça donne la moyenne en maths ? On donne l’argent lĂ -bas ? Il fait alors quoi lĂ -bas ? C’est lui seul qui sait. DĂšs qu’on le voit PrĂ©siii ! PrĂ©siii ! » PrĂ©sident de quoi mĂȘme? Du fan club ?3 – Le prĂ©sident. Le vrai en tout cas, pas le genre de 2 Ă  25 lĂ  ! L’argent c’est quoi pour lui ? Tenue* sur mesure, petites chaussures, gros tĂ©lĂ©phone, petit jus Ă  la main 
 c’est la fraĂźcheur que tu veux voir ? Toujours entrain de baratiner les filles. C’est un champion quand il faut recopier les devoirs des gens. L’école ce n’est pas son truc, son pĂšre lui a juste demandĂ© le Bac, aprĂšs direction Mbeng ! DĂšs qu’il y a une position, il lĂšve le bateau, il te donne la biĂšre jusqu’à ce que tu rampes. Il aime les femmes. D’ailleurs, la plupart des go de la salle ont une histoire avec lui. Toutes gĂšrent ses humeurs, normal c’est un – La star. Tous les surveillants connaissent son nom. Pas pour l’école hein ! C’est juste qu’elle n’est jamais conforme. Talons par ci, restes de greffe* brĂ©silienne par lĂ , mini-jupe pala-pala , Ă©cusson rarement brodĂ©. Mbom, elle m’a dĂ©jĂ  gagnĂ© ! On lui reconnaĂźt nĂ©anmoins deux qualitĂ©s. Oui oui, elle est aussi intelligente. Qu’est-ce que vous croyez ? . Primo elle comprend le school mais pas Ă  fond. Secondo elle a une dĂ©marche 
 style mannequin. Mollah ! Elle carbure !!! Pas ce que Coco ArgentĂ©e dit lĂ ! Je suis la go des way forts ! » Maaafff ! Ma co’o balance ça ! Ou bien ?5 – Le beau gosse. Toujours frais, bien coiffĂ©, bien mis, bien dans ses baskets, beau comme un Dieu. MooomĂŽ, tout ça pour lui ? Le gars est tellement beau que les filles lui font parvenir des petits mots tout le temps. Oui, petit jaloux, je t’entends dĂ©jĂ  dire le cochon grattĂ© lĂ  ? Il y a mĂȘme quoi sur lui ? Parce qu’il est brun ? » Oui, il est cochon grattĂ© EtP8Koi ? En tout cas, il est gĂ©nĂ©ralement calme hein ! Mais si tu le cherches, tu vas le trouver et tu sauras pourquoi les français ont associĂ© les mots franc »et tireur » !6 – Le footballeur. Il ne voulait pas lui ĂȘtre lĂ . Son affaire, c’est le foot. Son prof principal, c’est Samuel ETO’O. Donc vos affaires de commentaire composĂ© ou de homework* lĂ , ce n’est pas son problĂšme. Quand il rĂ©flĂ©chit trop, il pense au parifoot. Si dans ton sac il y a les cahiers, chez lui, ce sont ses godasses et son maillot On ne sait jamais !. C’est un ennemi du tableau. Quand le prof le dĂ©signe pour un exercice, c’est comme ci un arbitre lui a donnĂ© un carton rouge. Mon frĂšre ne bouge plus, il cherche seulement la route des vestiaires. Donc un seul mot avec lui Ndamba*!7 – Le fantĂŽme. Comme son nom l’indique, il est lĂ  sans ĂȘtre lĂ . C’est le famlah* ? C’est la malĂ©diction ? On lui a fait ça au letch ? Man no know. Tout ce que je sais c’est qu’il ne parle jamais. Le jour oĂč le prof fait l’appel, lui-mĂȘme ndem* sur l’élĂšve lĂ . Vous ĂȘtes de cette classe ? » Ah ! Toi aussi tu ne le vois pas assis lĂ  ? C’est quelle question ça ?. En tout cas, prĂ©sent oh ! Absent oh ! C’est son pĂšre qui paye sa pension nor ? Donc calmez-vous !8 – Le chef du Shaba. C’est le Champion du dĂ©sordre et des injures. Il t’insulte, tu as honte d’aller pisser ! Son but est de nuire le plus possible. Les profs sont fatiguĂ©s de le mettre Ă  la porte. Il comprend alors ? Retenez juste qu’il y a 2 types, ceux qui viennent accompagner les autres – prĂ©sents tous les jours mais absents pour les rĂ©sultats – et les noyeurs qui troublent chaque fois en mettant tout leur cerveau dans leurs tibias. Donc mĂ©fiez-vous !9 – Le Muna bĂŽbĂŽ. Agitez-vous, jacassez-mĂȘme, mon petit est imperturbable. Il est toujours dans son coin.SystĂšme bĂŽbĂŽ une place Il ne se mĂ©lange que trĂšs rarement aux autres. Il a les feuilles, le money, le nkap, les do’os*, les jetons, bref
 Il est lourd ! Sois mĂȘme frais comme le maquereau, mon petit ne te gĂšre pas. GĂ©nĂ©ralement timide, il est devient vif quand une go se pointe. Donc ne vient pas – L’anti-water. Mollah, c’est un problĂšme ! Comment la tenue de quelqu’un peut ĂȘtre sale un lundi matin ? Ma personne, c’est mauvais !! Ce genre d’élĂšve n’a pas de pression. Il est ami avec tout le monde. Il sent tout ce que vous pouvez imaginer de nausĂ©abond mais ça ne le gĂȘne pas. Sa tenue, n’en parlons mĂȘme pas ! Bleue ou blanche au dĂ©part, elle est devenue noire, non jaune, non bleue-cassĂ©e 
 je ne sais mĂȘme plus. Na arc-en-ciel this ? Me no know. Yoooosh ! Na pĂŽpĂŽ ndĂŽti !N’hĂ©sitez surtout pas Ă  complĂ©ter la liste hein ! Je sais qu’il en existe encore plein, donc je compte sur vous. famille !TraductionDjoum entrer Mbom gars Tenue uniforme scolaire Greffe tissage, extension capillaire homework devoir Ă  la maison Ndamba jouer au football Famlah sorcellerie Ndem Ă©chouer Do’os argent

Cest un Mordheim City of Damned 2.0 et dans l'univers de Necromunda, si tu l'avais aimĂ©, tu aimeras celui ci aussi. Sinon tu t'es peut ĂȘtre

Je vous souhaite d’ĂȘtre follement aimĂ©e » C’est le seul vƓu que tous les hommes devraient formuler pour toutes les femmes, et la seule promesse Ă  leur confier quand elles sont petites filles. Tant de temps passera que l’on ne peut concevoir. L’impardonnable, un jour, est de n’avoir pas cru aux contes de fĂ©es. Puisque la pire folie – et pourtant la seule excusable- est de croire en la vie quoi qu’il advienne – et comme c’est l’insupposable qui doit advenir-, il y aura, si on l’a assez voulu, ce moment oĂč la prophĂštie adviendra, oĂč la promesse sera tenue. D’ailleurs, elle l’a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©. Ce que j’ai aimĂ© que je l’ai gardĂ© ou non, je l’aimerai toujours » - Il paraĂźt que l'amour n'est pas la grande affaire dans l'existence des hommes, qu'ils ne grandissent pas en pensant qu'il y a devant eux cette chose affolante, ce souci d'ĂȘtre Ă  quelqu'un d'autre oĂč se tient tout le sens possible de leur vie. Il paraĂźt que de telles fables sont l'affaire exclusive des femmes. Que ce sont elles seules qui calculent tout de leur temps en raison de l'amour qui viendra. Je ne sais pas. Il me semble que j'ai toujours pensĂ© que l'amour m'attendait, que j'allais Ă  sa rencontre, et que si par malheur je le manquais, j'aurais tout manquĂ© avec lui. Qu'il n'y avait au fond rien d'autre que cela Ă  attendre de la vie. Rien d'autre, oui, si ce n'est l'amour. Et comme l'Ă©crit un poĂšte, tout le reste m'est feuilles mortes. » - L’amour est la mesure parfaite et rĂ©inventĂ©e, la raison merveilleuse et imprĂ©vue. 
 Tout amour est le nouvel amour. Car rien n’efface jamais ni mĂȘme la nouveutĂ© de l’amour vrai. Neuf, il l’a Ă©tĂ© une fois et il le reste Ă  jamais. ArrivĂ©e de toujours, qui s’en ira partout." 




































.. Car je ne prĂ©voyais rien de ce qui allait me rendre Ă  la vie, m’enseigner qu’on n’en a jamais tout Ă  fait fini de souffrir. Je veux dire d’aimer. Le temps travaille. Il est mĂȘme le seul Ă  le faire. Il est cette taupe dont parle le poĂšte et qui creuse ses galeries sous la terre. PrĂ©parant le grand Ă©coulement panique oĂč tout s’abandonne au mĂȘme basculement vers le bas. Ce vertige, on l’appelle aimer. Un nouvel amour vient, et, comme on a dĂ©jĂ  un peu vieilli, il y en a eu beaucoup d’autres avant lui. Et pourtant, il est seul. Tout ce que l’on vous a donnĂ© avant lui, il vous le donne une fois de plus. Tout ce que l’on vous a ĂŽtĂ©, il vous en prive Ă  nouveau. L’expĂ©rience d’avoir aimĂ©, d’avoir souffert est sans usage. Dans le dĂ©faut d’amour, dans le don d’amour, chaque fois, toute la douleur vous revient. Et si la souffrance la plus rĂ©cente est si insupportable, c’est qu’elle contient en elle toute la somme des douleurs anciennes. Il n’y a pas de dernier mot. Tant que dure la vie, tout peut recommencer. Et ce recommencement est une grĂące aussi. » 
 Dans toute histoire d’amour, il y a ce point d’équilibre oĂč l’on se tient un seul instant, dont ensuite reste Ă  jamais la nostalgie, et Ă  partir duquel on surplombe soudain tout le temps de sa vie. Le passĂ© semble alors tout entier derriĂšre soi. C’est Ă  peine s’il a jamais existĂ©. Le prĂ©sent est lĂ  et il fait s’ouvrir devant soi, Ă  ses pieds, le vide fabuleux d’un merveilleux avenir au bord duquel on se trouve encore, ivre d’un vertige stupide auquel on veut s’abandonner, tombant pour de bon et sans aucun remords vers un nouveau demain. Il suffit de se pencher lĂ©gĂšrement vers l’avant et tout bascule ensuite. Un geste est juste indispensable, magique et bienveillant, tout comme la dĂ©licatesse d’une main posĂ©e sur soi et qui vous pousse amoureusement vers oĂč plus rien ne vous retient. Nous avions dĂ©jĂ  passablement bu mais nous Ă©tions Ă©veillĂ©s au beau milieu de la nuit comme si la soirĂ©e seulement dĂ©butait. Lou a fait le geste que j’espĂ©rais. C’est elle qui m’a forcĂ© vers le vide. Elle m’a demandĂ© si j’imaginais que nous pourrions avoir une histoire ensemble. Je lui ai rĂ©pondu que cette histoire, elle savait bien qu’elle avait dĂ©jĂ  commencĂ©. Alors, j’ai caressĂ© sa joue, passĂ© ma main dans ses cheveux et j’ai posĂ© trĂšs doucement mes lĂšvres sur les siennes. » 
 Lou avait une fille qui se nommait LĂ©a. Je l’ai rencontrĂ© alors qu’elle n’avait pas encore deux ans. 
 J’ai Ă©tĂ© – j’aurai Ă©tĂ© malgrĂ© tout – l’homme auprĂ©s de qui cette petite fille a grandi, apprenant Ă  parler, dĂ©couvrant le monde, la merveille pourtant d’ĂȘtre en vie, toute la fantaisie des apparences qui laisse si perplexes les tout petits enfants. ImmĂ©diatement, LĂ©a a pris ma prĂ©sence avec le plus grand naturel. J’étais lĂ , pourquoi pas ? Sa mĂšre semblait m’aimer. Sans doute faisais-je l’affaire aussi bien qu’un autre. Et s’il faut un homme dans la vie des femmes et dans celle de leurs filles, Ă  tout prendre, j’en valais bien un autre. Dans la rue, quand nous nous promenions tous les trois, avec confiance, elle mettait sa main dans la mienne. Le soir, avant de s’endormir, elle demandait que je vienne dans sa chambre, lui lise un livre parfois, l’embrasse enfin et lui souhaite bonne nuit. Souvent elle se rĂ©veillait vers les trois ou quatre heures du matin et, comme une petite somnanbule, elle grimpait l’escalier qui conduisait Ă  la chambre de Lou. 
 Elle voulait vĂ©rifier notre prĂ©sence et qu’il y avait au dessus d’elle, un homme et une femme sur l’existence desquels elle pouvait compter mĂȘme au moment des heures les plus profondes de la nuit. J’étais cet homme. Stupidement, je me dis parfois que si ma vie a servi, c’était Ă  cela. Pas pour le reste qui n’existe que dans la fausse lumiĂšre du jour la vanitĂ© sociale d’exister, d’avoir un nom Ă  honorer, un rĂŽle Ă  remplir, une rĂ©putation menteuse dont on rĂ©pond devant les autres. Non juste ĂȘtre lĂ , dans la vĂ©ritĂ© de la nuit, pour une femme et sa fille, comme je l’avais Ă©tĂ© pour Alice et Pauline, pour Lou et LĂ©a. » 
 Il n’y a de roman que d’amour. On veut apprendre d’oĂč vient cette aimantation des corps aimants qui les attache les uns aux autres et fait soudainement exister entre eux ce lien que rien ne dĂ©liera jamais plus. Ce dĂ©sir de savoir n’a pas de cesse ; rien ne l’altĂšre. MĂȘme le temps qui passe et oĂč l’énergie s’use, mĂȘme la grande routine d’avoir dĂ©jĂ  vĂ©cu ne peuvent rien sur lui. On se dit que le rĂ©cit continue, le mĂȘm au sein duquel toutes les histoires n’en font plus qu’une le long tourment tournoyant d’aimer. L’ñge avance et la curiositĂ© de l’enfance, Ă©trangement, ne s’efface pas. . Nantes, Ă©tĂ© 2004- Ă©tĂ© 2005. Extraits de Le Philippe Forest. Le nouvel amour. Ed. gallimard. L'utilisation des commentaires est dĂ©sactivĂ©e pour cette note.
ï»ż1 Une fois que vous ĂȘtes un ami avec eux, vous ĂȘtes un ami pour la vie. Les Français n’ont pas froid exactement. Ils sont trĂšs sympathiques (sauf peut-ĂȘtre les parisiens, mais ils sont pour un autre blog). Ils ont juste besoin d'Ă©chauffement. Mais une
"aimer c'est du désordre...alors aimons!", "love is disorder...so love!".
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aimer c est du désordre alors aimons